MONDIAL 2018 : ART ET FOOT, UNE EXPOSITION BIEN À PROPOS

Depuis le 26 juin et jusqu’au 6 août 2018, la galerie d’art Atelier 21 accueille une exposition collective inattendue. Tout est dans le titre : “Art et Football”. Un thème souvent abordé à l’étranger, mais inédit au Maroc.

Le point commun évident entre ces deux domaines que tout oppose a priori ? La passion. S’il fallait une preuve, nous en avons eu l’illustration ces dernières semaines : peu de sports inspirent autant de plaisir, d’angoisses, d’émotions et touchent autant de monde que le football. Quant à l’art, il peut aussi s’apparenter à un jeu. “Voyez-vous, tout l’art est maintenant devenu tout à fait un jeu avec lequel l’homme se distrait, et l’on aura beau dire qu’il en a toujours été ainsi, ce qu’il est maintenant c’est absolument un jeu” affirmait ainsi le peintre britannique Francis Bacon.
Surtout, un artiste qui ne mouille pas son maillot, qui ne s’engage pas entièrement dans son match “contre” son œuvre ou son inspiration, livrera t-il une œuvre qui passionnera les amateurs ?

Ce match, il a été demandé à plus de 20 artistes, hommes et femmes, de le jouer. Ils ont été invités à se saisir du football et des passions qu’il déchaîne, chacun à sa manière, selon sa sensibilité. De façon subjective, concernée, ou en prenant leurs distances. Tout cela donne une exposition forcément éclectique.
On retrouve ainsi une équipe de première division, formée de Hassan Hajjaj, Mohamed El Baz, Najia Mehadji, Lamia Naji ou bien encore Fouad Maazouz, entre autres. Les spectateurs, eux, peuvent jongler de tableau en photo en passant par des croquis et décider –subjectivement bien sûr– de qui a marqué le plus beau but. Pas besoin d’arbitre, ni de vidéo, on se laisse emporter par la beauté du geste.

Farah Nadifi

C’est d’abord à une carrière d’avocate que Farah aspire, après avoir eu son bac à Marrakech. Rapidement, néanmoins, sa passion pour la mode la rattrape. Née à Paris où elle vit jusqu’à ses 14 ans, elle baigne dans ce milieu : sa mère fait carrière dans le retail de luxe. Après être passée chez YSL, Salvatore Ferragamo, Giorgio Armani ou encore Miu Miu, elle est approchée pour diriger le premier flagship de luxe à Casablanca : la boutique Fendi. Elle la dirige quatre ans avant de devenir acheteuse pour Gap et Banana Republic. Mais au bout de 10 ans de carrière dans le retail, elle se lance dans une nouvelle aventure en s’essayant à l’écriture. C’est avec Sofia Benbrahim qu’elle collabore d’abord, pour L’Officiel Maroc, puis Shoelifer, en tant que journaliste mode et lifestyle.

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