HOMMES-FEMMES, MODE D’EMPLOI : LE SENS CACHÉ DES RÉACTIONS TYPIQUEMENT FÉMININES

En tant que femmes, il faut bien l’avouer : les hommes ont parfois du mal à nous comprendre. Entre nos réactions et nos questions qui appellent une attitude ou une réponse bien précise, nos réponses parfois évasives et mystérieuses qui attendent une compréhension instantanée, déchiffrer ce que l’on pense (sincèrement) demande souvent de la part d’un homme une bonne dose d’intelligence émotionnelle (pour des raisons contradictoires évidentes, on ne parlera pas ici d’intuition masculine). Quoiqu’il en soit, en attendant le jour où la gente masculine se laissera guider par ses émotions, Shoelifer a décrypté pour vous, messieurs quelques messages pour vous aider à comprendre ce que les femmes veulent – vraiment – vous faire comprendre.

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Contexte : La Saint-Valentin ou son anniversaire approche, votre degré d’inspiration est quasi nul, alors pour ne plus perdre de temps, vous lui demandez tout simplement ce qui lui ferait plaisir.
Réponse : « Mais non chéri, tu n’as pas besoin de me faire de cadeau. »
Niveau d’alerte : rouge
Ce qu’il faut comprendre : Attention !!! C’est la réponse à ne surtout pas prendre au pied de la lettre. Piège dans lequel, messieurs, vous tombez encore bien trop souvent. Pas question de faire l’impasse sur le cadeau puis de vous disculper en invoquant votre légendaire naïveté. Quant à oser accuser Madame de mauvaise foi, c’est le scandale assuré. Autant vous dire qu’il vaut mieux avoir été attentif aux « Ha, c’est mignon ça ! », lors de vos dernières virées shopping, et dégainer l’un des objets de sa convoitise.

Contexte : La Champions League bat son plein, et le groupe WhatsApp de vos amis footeux est en effervescence. Rendez-vous est pris mardi 19h dans votre pub habituel pour regarder le prochain match. Hors de question de ne pas y aller. Reste à prendre votre courage à deux mains pour avouer à votre moitié que, ce soir (« encore ! »), vous ne rentrerez « pas trop tard ».
Niveau d’alerte : orange
Réponse : « Bien sûr ! Fais comme tu veux. »
Ce qu’il faut comprendre : Focalisez-vous bien sur la seconde partie de la phrase. « Fais comme tu veux. » Et surtout le point final, car il pourrait être aussi celui qui pourrait marquer la fin de votre relation. Même si vous le pensez fort, évitez de répondre un « Encore heureux » sarcastique. Au contraire, bottez en touche en jouant la carte de la diplomatie avec un « T’es un amour, ce week-end on se fait un ciné/resto en amoureux ? ». Vous gagnerez en mignonnerie et éviterez surtout la gueule en rentrant à la maison.

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Contexte : Vous faites la queue au cinéma à parler de tout et de rien quand vous entendez une voix féminine appeler votre prénom. Vous vous retournez (elle s’était retournée avant vous), c’est Khadija, votre collègue de bureau. Vous vous saluez poliment et vous la présentez à votre moitié, qui elle aussi la salue, tout sourire…
Réaction : « C’est drôle, elle me fait penser à quelqu’un ta collègue. »
Niveau d’alerte : jaune
Ce qu’il faut comprendre : Finalement, elle ne trouve pas ça drôle du tout, surtout si votre collègue a des airs d’Eva Mendès. Attention, grosse crise de jalousie en perspective si vous ne négociez pas avec tact ce virage. Ne répondez surtout pas par un naïf « Ha oui, à qui ? ». Désamorcez plutôt la situation par un « Si tu savais, elle est bête comme ses pieds ! ».

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Contexte : Vous vous êtes disputés, mais rien de grave au demeurant. En tout cas, de votre côté, l’histoire est déjà oubliée. Pour vous en sortir sur le moment, vous lui avez dit que vous vous verriez dans la semaine pour mettre les choses à plat et en parler de vive voix.
Réaction : « T’as essayé de m’appeler ? »
Technique de désamorçage : Et non, vous n’avez pas essayé de l’appeler, justement. Elle le sait, vous le savez, pas besoin de répondre « Non, pas du tout. ». Appelez-la sur le champ en vous amusant d’un « Ça, c’est fait ! » ou répondez un joli « Non, mais tu lis dans mes pensées, j’allais le faire tout de suite après ma réunion ».

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Contexte : Vous venez de voir passer un meme sur Facebook qui vous a fait sourire, vous décidez de le lui envoyer histoire d’amorcer la conversation du jour
Réponse : « HAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHA !!!!! »
Ce qu’il faut comprendre : Vous avez essayé de la faire (sou)rire avec quelque chose qui n’était finalement pas si drôle que ça. Elle l’a bien compris. Le « Hahaha », selon sa longueur et la taille des caractères, signifie ici qu’à défaut d’être morte de rire, elle vous reconnaît quand même un certain mérite. Et croyez-nous, c’est bien mieux qu’un « Hehe » glacial, ou pire, un pouce en l’air. Ce qui reviendrait à vous faire comprendre que vous avez été « friendzoné ». Désolé.

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Contexte : Vous lui demandez tout simplement par politesse si elle a passé une bonne journée.
Réponse : un message tout en emojis
Traduction : Oui, entre filles on est capables de se comprendre parfaitement rien qu’en tenant une conversation en emojis. Ça vous dépasse, on le sait. Alors si comme Gad vous ne comprenez pas les accumulations de danseuses espagnoles, talons, rouges à lèvres, aubergines, champagne, étoiles filantes… ne vous inquiétez pas, c’est tout à fait normal. Demandez-lui si elle a laissé son téléphone entre les mains de sa nièce. Si elle vous répond « HAHAHAHAHAHAHAHA ! », vous savez à quoi vous en tenir.
Contexte : Vous êtes en voyage pour le boulot à Paris, et vous voulez garder le contact avec elle pendant votre séjour (eh oui, il ne faudrait pas qu’un autre en profite pour prendre la place). Vous lui dites que ce soir vous dînez à la nouvelle table de Jean-François Piège et que vous avez hâte de lui raconter cette expérience.
Réponse : « Mmmmm ! J’adorerais y être »
Ce qu’il faut comprendre : Un seul être vous manque et tout est dépeuplé. Sachez que dans l’absolu, elle n’en a rien à faire de Jean-François Piège, de son nouveau restaurant, ni même de Paris du reste. Paris, Jean-François Piège, son dernier restaurant, elle s’en fiche royalement, sauf si elle est AVEC VOUS, là, tout de suite, maintenant.

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Farah Nadifi

C’est d’abord à une carrière d’avocate que Farah aspire, après avoir eu son bac à Marrakech. Rapidement, néanmoins, sa passion pour la mode la rattrape. Née à Paris où elle vit jusqu’à ses 14 ans, elle baigne dans ce milieu : sa mère fait carrière dans le retail de luxe. Après être passée chez YSL, Salvatore Ferragamo, Giorgio Armani ou encore Miu Miu, elle est approchée pour diriger le premier flagship de luxe à Casablanca : la boutique Fendi. Elle la dirige quatre ans avant de devenir acheteuse pour Gap et Banana Republic. Mais au bout de 10 ans de carrière dans le retail, elle se lance dans une nouvelle aventure en s’essayant à l’écriture. C’est avec Sofia Benbrahim qu’elle collabore d’abord, pour L’Officiel Maroc, puis Shoelifer, en tant que journaliste mode et lifestyle.

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