MUSIQUE & BIEN-ÊTRE : TOUT SUR EPIC YOGA FESTIVAL

Festivaliers, sortez des sentiers battus. Ce mois de juin s’annonce effervescent : le Maroc battra au cœur des rythmes gnaoua à Essaouira, des musiques sacrées du Monde à Fès, ou du hip-hop de Travis Scott à Mawazine. Et du 21 au 23 juin, les Marrakchis vont faire le chien tête en bas, avec un nouveau festival de yoga, EPIC. EPIC ? Oui, comme Empower People Inspire Change. Tout un programme, dont les chefs d’orchestre ne sont autres que Nabil et Aurélie Scally des centres casablancais et marrakchis Om Yoga. Ils ont prévu des cours de yoga, certes, mais aussi de la musique, des concerts, des conférences, et tout cela en aidant des associations au Maroc et en Afrique. Bref, trois jours d’élévation, de bien-être et d’échanges qu’il ne faudra pas rater. On vous explique pourquoi en détails.


 Plus que du yoga

Derrière EPIC, il y a plus que que le désir de faire découvrir le yoga aux amateurs ou d’offrir une expérience approfondie aux férus de la discipline. Nabil et Aurélie Scally, qui mûrissent l’idée depuis des années, veulent, avec ce tout nouveau concept, créer un mouvement international de solidarité pour le développement de l’Afrique. Ceci, par le biais du yoga, mais aussi de la musique, de la danse ou de l’art.
Ainsi, 10% des profits des ventes de billets seront redistribués à des associations. Comme Project Soar Morocco, créée par Maryam Montague, qui œuvre à développer l’autonomie de jeunes Marocaines de zones rurales. Ou Africa Yoga Project, une association basée au Kenya, dont l’idée géniale est de former des jeunes en difficulté à devenir professeur de yoga en leur garantissant un salaire minimum pendant leur apprentissage. Un projet qui touche déjà 20 pays d’Afrique.

Des master class pour s’élever

Du yoga, bien sûr, mais pas des cours classiques. Ces derniers seront articulés autour de 5 master class fusionnant yoga, spiritualité, dance et musique, avec des professeurs expérimentés, des DJs, des musiciens… « Moroccan Tribe », « Sahara Sunrise », « Open Heart », « Back to the Roots », « Rebirth ». Les noms de ces sessions de 3 heures chacune parlent d’eux-mêmes. On commence par de la fusion dynamique, une matinée de connexion à la nature, puis d’ouverture du cœur et de son chakra, on revient ensuite aux sources avant d’achever le cycle par une renaissance. Ces master class se dérouleront toutes, sauf une au sein du Golf & Resorts Al Maaden, à une dizaine de minutes du centre de Marrakech.


Des concerts pour planer

Outre les pratiques de yoga, sont prévus des concerts, spectacles, sets de gnaouas, de DJs electro fusion, de musique indienne planante, de gongs ou bien encore de tam-tam. Un tour du monde musical plein de bonnes énergies. Et c’est le MACAAL (Musée d’Art Contemporain Africain Al Maaden) qui accueille la plupart de ces performances live.
Enfin, en parallèle des master class – cœur de l’évènement – vous pouvez également assister conférence au Palais des Congrès, ou découvrir l’une des 12 classes innovantes du Studio Om Yoga Marrakech (à l’hôtel Mövempick) le 21 juin – journée internationale du yoga. Ça, c’est du timing ! Et les enfants, on en fait quoi ? Eh bien, on les initie aussi, puisque des activités sont organisées spécialement pour eux.

Infos pratiques sur le site du festival : https://www.bookingyoga.com/festival-epic-yoga/programme/
Prix : à partir de 1500 DH le pass de deux jours, 600 DH la master class.

Si vous nous lisez de l’étranger :

Pass 3 jours : 290 euros. Pass week-end samedi et dimanche : 250 euros.
Et aussi : Retraite yoga + Pass Epic Yoga Festival 3 jours : 940 euros/pers. les 7 jours et 6 nuits à l’Hôtel Mövenpick Marrakech en chambre double + yoga illimité au studio Om Yoga Marrakech, 1490 euros/pers. en chambre individuelle.

Farah Nadifi

C’est d’abord à une carrière d’avocate que Farah aspire, après avoir eu son bac à Marrakech. Rapidement, néanmoins, sa passion pour la mode la rattrape. Née à Paris où elle vit jusqu’à ses 14 ans, elle baigne dans ce milieu : sa mère fait carrière dans le retail de luxe. Après être passée chez YSL, Salvatore Ferragamo, Giorgio Armani ou encore Miu Miu, elle est approchée pour diriger le premier flagship de luxe à Casablanca : la boutique Fendi. Elle la dirige quatre ans avant de devenir acheteuse pour Gap et Banana Republic. Mais au bout de 10 ans de carrière dans le retail, elle se lance dans une nouvelle aventure en s’essayant à l’écriture. C’est avec Sofia Benbrahim qu’elle collabore d’abord, pour L’Officiel Maroc, puis Shoelifer, en tant que journaliste mode et lifestyle.

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