M COMME MAILLOT DE BAIN

N.m., désignant un vêtement de bain généralement en maille extensible. On se jette à l’eau dans l’Antiquité où les premiers maillots de bain sont représentés sur des mosaïques : des jeunes femmes en costume de bain deux-pièces prêtes à s’adonner au bain public témoignent de l’âge canonique du maillot de bain. Durant la période médiévale, très approximative question hygiène, le bain est déclaré porteur de maladies et sont bannis avec lui les maillots. En Europe, lorsqu’ils reviennent en odeur de sainteté plus tard, on se baigne en chemise. Puis au 19e siècle, les femmes font trempette en corset et pantalon bouffant, les hommes en costume au mollet à manches longues. Au 20e siècle, bonnets et costumes de laine sont préconisés pour des bains en mer, avant qu’en 1920 le teint hâlé initié par Coco Chanel ne tente les femmes qui se dénudent peu à peu. En 1932, les hommes tombent la chemise et arborent un slip de bain. La véritable révolution ? 1946 et c’est à la piscine Molitor à Paris que Louis Réard propose le tout premier bikini, en rapport à l’atoll éponyme. Discret à ses débuts, il deviendra incontournable, surtout dans les années 60 où Brigitte Bardot le rend irrésistible. Les hommes s’affichent en trunk (boxer) à la même période. Dans les années 70, les maillots glissent légèrement sous la ceinture : sous taille plutôt que sous le nombril. Le monokini fait son apparition. Les caleçons de bain et les shorts pour hommes sont initiés dans les années 80. Les années 90 et leur culte du corps sonnent le glas de la pudeur, les bikinis sont minimalistes avec le tanga et le string, plus techniques avec des matières plus fonctionnelles. Aujourd’hui, bikini, trikini, monokini, boxer, bandeau, triangle, caleçon, slip, boardshort… montrent que les maillots de bain n’ont pas fini de faire des vagues.

Soraya Tadlaoui

Amoureuse de mode et d’(entre)chats, Soraya Tadlaoui a étudié à Paris la conception rédaction et la danse. Après une première expérience auprès du service de presse de Burberry, elle fait ses armes à la rédaction d’ABCLuxe, au Glamour, en tant que styliste photo auprès du Bureau de Victor agence de photographe, puis à L’Express.fr/Styles. En 2009, elle s’envole pour New York à la poursuite de ses deux passions, avant de tenter l’aventure casablancaise en 2011. Elle intègre alors la rédaction de L’Officiel Maroc. Depuis, professeur de danse, styliste, rédactrice freelance pour différents supports de presse, éditrice de contenus en communication éditoriale et rédactrice web pour le webzine nssnss.ma, elle surfe sur la tendance et sur les petites vagues de Dar Bouazza.

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