Moscow Quoi ? Le Moscow Mule c’est le cocktail du moment, celui qui a détrôné le Spritz. À New York, Londres ou Paris, on n’a plus que lui à la bouche. Comme il n’est jamais trop tard pour bien faire, on vous dit tout sur ce breuvage vintage, rafraîchissant et épicé –gingembre oblige. Et surtout comment le réussir.
Pour la petite histoire, c’est en 1939 que le Moscow Mule a été inventé. Popularisé aux Etats-Unis dans les années 50, c’est le cocktail qui a fait apprécier la vodka aux Américains. À l’époque, John Martin, propriétaire de la marque Smirnoff, peine à faire décoller ses ventes auprès de consommateurs qui n’ont jamais entendu parler de vodka. Or il a un vieil ami à Los Angeles, Jack Morgan, qui déploie également des efforts considérables pour familiariser les Américains avec le soda au gingembre caribéen (ginger beer, une variante du fameux ginger ale anglais). La solution à leurs problèmes, ils l’imaginent lors d’un dîner à Hollywood, en concoctant un cocktail à base de vodka, de ginger beer et de jus de citron. Le Moscow Mule est né.
La recette du vrai Moscow Mule
Archi simple à réaliser, la recette du Moscow Mule classique repose sur trois ingrédients : vodka, citron vert et soda au gingembre. Et si l’on préfère le ginger beer –il a un goût de gingembre plus prononcé–, on peut néanmoins utiliser du ginger ale, plus facile à trouver.
On commence par verser dans un verre à mélange garni de glace pilée, 6 centilitres de vodka (comme de l’Absolut Elyx, car il vaut mieux utiliser une vodka premium) auxquels on ajoute un centilitre de jus de citron vert. Enfin, on ajoute le soda au gingembre (à doser selon les goûts de chacun).
Si vous voulez épater la galerie et la jouer puriste jusqu’au bout, la tradition veut qu’on le serve dans une jolie tasse en cuivre ou même dans un tumbler. Notre conseil ? On préfère l’alternative, plus chic et estivale, qui consiste à le servir dans un grand verre « copa » ou à vin.
En touche finale, n’oubliez pas d’agrémenter le tout d’une feuille de menthe et d’une rondelle de citron.
Les conseils du pro
Si vous voulez faire twister le Moscow Mule, il existe plusieurs possibilités. La plus connue –et la plus audacieuse– selon Flavien, le barman du Café Laurent à Saint Germain de Prés, est de rajouter un trait d’angostura pour en relever le goût. Quant aux autres variantes à la mode, comme celle qui intègre du concombre, il est catégorique : « Elles dénaturent le cocktail. Surtout le concombre qui n’a rien à faire dedans ! »