PLAYLIST : NOS RÉSOLUTIONS DE 2019 EN CHANSONS

Chez Shoelifer, toutes les occasions sont bonnes pour partager avec vous nos illustrations musicales du quotidien : Aïd el Kebir, couchers de soleil, halloween et aujourd’hui, résolutions du nouvel an. Grandes décisions à prendre, petites habitudes à abandonner, mauvaises attitudes à changer, etc., la musique a réponse à tout. Alors, comme disait Barry, ”let the music play !”

Tout ira bien: It’s not right, but it’s ok  – Whitney Houston

C’est Whitney qui le dit, tout n’est pas tout à fait parfait, mais ça ira. Parce qu’il le faut bien et surtout parce qu’au final, ça va toujours. Et cela ne s’applique pas qu’aux relations amoureuses –comme dans la chanson–, c’est aussi un mantra pour contrer les sempiternelles récriminations et plaintes qui nous font trop souvent oublier ce qui va, on ne peut mieux, dans nos vies.

Débranche ! Virtual Insanity  – Jamiroquai

On aurait pu aussi choisir le titre de France Gall, mais Jamiroquai, visionnaire, avait déjà tout compris en sortant ce titre en 1996. Le monde virtuel qui prend le pas sur la réalité, les réseaux sociaux qui remplacent les relations humaines et la culture du sacro-saint “buzz”. Alors on tente de lever le pied, de poser un peu son téléphone et on apprécie son plat au restaurant ou un coucher de soleil sans “l’instagramer”.

Abonnés absents : What have you done for me lately ?  – Janet Jackson

Excellente question Janet ! Ouste, les vampires affectifs, profiteurs, profiteuses et autres opportunistes. On fait un grand ménage du nouvel an, ça donnera le temps d’apprécier le printemps autrement. On économise son énergie pour ceux qui le méritent et on est une bonne poire que lorsque l’on a décidé de l’être. Merci. Au revoir.

On tourne écolo: Earth song  – Michael Jackson

Cela peut paraître “gnangnan” mais l’énergie que vous allez économiser en chassant les mauvaises ondes de votre vie, il faut la recycler en version green. Attention, il ne s’agit pas d’être trendy, parce que “écolo is the new chic” ! Non, on s’y met sérieusement.

Qui ne tente rien… Try a little tenderness  – Otis Redding

Oui c’est vrai, on ne vit pas dans le monde des bisounours, mais parfois, on peut juste “essayer d’être gentil, car on ne sait pas par quoi passe la personne qui est en face de nous”. Surtout, s’essayer à un peu de tendresse peut aussi – égoïstement – faire beaucoup de bien. Allez, faites-vous un bisou, prenez votre téléphone, faites la paix et dites à ceux que vous aimez… que vous les aimez !

Heigh-ho, heigh-ho, on rentre du boulot” : Work – Rihanna

Rihanna ne parle pas tout à fait de la même chose que nous, mais on est d’accord avec son côté insistant : “Work, work, work, work”. Oui, il est parfois synonyme d’ennui, de pression, de stress, mais travailler, être fier de ce que l’on accomplit, quelle que soit la tâche, rester motivé quelles que soient les difficultés, c’est l’esprit avec lequel il faut aborder 2019.

Faut redescendre:  Stop trying to be God  – Travis Scott et James Blake

C’est certainement l’album de l’année. Travis Scott est en passe de rafler tous prix et les records de ventes de rap US et pour cause, Astro World est certainement ce qui s’est fait de mieux depuis des lustres. Le morceau Stop trying to be god, en l’occurrence, en duo avec le ténébreux James Blake, est un message assez clair : si chacun restait à sa place, le monde ne s’en porterait que mieux.

On se lâche:  Sex machine – James Brown

Peut-on être plus explicite que James Brown ? Non. Vous savez ce qu’il vous reste à faire.

En conclusion: Let’s Misbehave  – Eileen Rodgers et Cole Porter

On adore l’intro d’Eileen Rodgers dans ce titre de Cole Porter, résolument jazzy et new-yorkais. Elle dit qu’elle aime un homme avec de la classe, de la dignité… et du savoir-faire. Qui dit mieux ? Pas nous ! Quant à “mal se conduire”, c’est à dire faire le plein de bêtises, c’est certainement la résolution la plus facile à tenir. On garde !

Farah Nadifi

C’est d’abord à une carrière d’avocate que Farah aspire, après avoir eu son bac à Marrakech. Rapidement, néanmoins, sa passion pour la mode la rattrape. Née à Paris où elle vit jusqu’à ses 14 ans, elle baigne dans ce milieu : sa mère fait carrière dans le retail de luxe. Après être passée chez YSL, Salvatore Ferragamo, Giorgio Armani ou encore Miu Miu, elle est approchée pour diriger le premier flagship de luxe à Casablanca : la boutique Fendi. Elle la dirige quatre ans avant de devenir acheteuse pour Gap et Banana Republic. Mais au bout de 10 ans de carrière dans le retail, elle se lance dans une nouvelle aventure en s’essayant à l’écriture. C’est avec Sofia Benbrahim qu’elle collabore d’abord, pour L’Officiel Maroc, puis Shoelifer, en tant que journaliste mode et lifestyle.

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