CES 10 TENDANCES DES 90’S QUI NOUS ONT MARQUÉES

« L’histoire, un perpétuel recommencement » est une idée souvent débattue. Mais il est indiscutable que la mode, elle, est une éternelle répétition. Quelques-unes des tendances phares des années 90 –que beaucoup d’entre nous espérions ne plus jamais revoir– sont ainsi revenues en force –ou en douce– ces dernières années. Shoelifer est allé piocher dans le passé ces pièces que l’on a honte d’avoir porté un jour… ou que l’on ressort avec nostalgie en pensant à notre adolescence.

1- Le choker 

De retour depuis quelques saisons, le choker n’était pas seulement ce ras-de-cou sexy qu’arborait Buffy lors de ses batailles contre les vampires. C’était surtout ces barbelés multicolores en plastique qui ont –eux aussi– fait leur come-back. De Zara à Urban Outfitters en passant par TopShop, tous proposent –version mass market– les chokers vu sur les podiums (notamment chez Vivienne Westwood) ainsi que ce fameux ras-de-cou effet « tatouage » en plastique.

2- Le débardeur sur le t-shirt

Qui, on ne va pas se mentir, allait exclusivement à Alicia Silverston dans le film culte Clueless. Pourtant ce look a fait une percée dans l’actualité, version « remasterisée » : le caraco et sa petite dentelle sur un t-shirt. À consommer avec modération…

3- Les Nike Air Max 97

Là, on dit oui ! Depuis quelques saisons, Nike fait renaître de leurs cendres plusieurs de ses modèles historiques : Cortez, Air Max 95, Air Max TN aka « requins »… entre autres. Mais s’il en était une qui devait revenir (en toute objectivité, bien sûr) c’est bien la Air Max 97. Pour sa réédition, Nike n’a pas lésiné sur les déclinaisons de couleurs, et la version or rose est absolument par-faite.

4- Les NO NAME 

Chers millenials, vos baskets compensées, que vous pensez être les shoes du siècle, ont été portées, avant vous, par vos grandes sœurs. Oui, au début des nineties, la marque NO NAME révolutionnait nos placards avec leurs compensées en gomme : il s’agissait tout simplement de tennis blanches rehaussées. Cette année, NO NAME revient, et le slogan n’est autre que : « Back to Basics ». Welcome back, donc.

5- Les Dr Martens

Même si elles n’ont jamais vraiment disparues, les « Docs » accompagnent le retour du grunge, ou du néo grunge, avec moins de cheveux gras, et plus de glamour : ouf !

6- Le bob Kangol :

Vous avez certainement, comme beaucoup d’entre nous, occulté ce souvenir, et fait en sorte de faire disparaître toute trace de vos photos de l’été 94. C’est une excellente chose, certains dossiers doivent restés classifiés jusqu’à la mort de tous les protagonistes (comme pour JFK). Sauf si vous vous appelez Samuel L. Jackson ou Rihanna, bien sûr.

7- Les jeans Cimarron

Un colorama presque infini, un coton de jean stretch, une étiquette arborant le drapeau espagnol, le début des coupes slim et surtout une mise en valeur inégalée de nos fessiers : qui n’a pas collectionné les denim Cimarron dans les 90’ ? Si la marque ne fait plus dans le color block, elle revient néanmoins avec ses coupes iconiques pour l’été 2018.

8- La doudoune Chevignon 

Elle a été la star incontestée des cours de collège des années 90 avant de disparaître début 2000. Son canard dans le dos, ses empiècements de cuir et ses couleurs chaudes sont de retour depuis quelques saisons maintenant. Avec un nouveau designer à sa tête (Yoann Le Creurer) la maison dépoussière ses archives et revient avec des collections pile dans l’air du temps.

9- L’instant malus : la tétine en plastique 

En reparler ici n’est peut-être pas très judicieux. Qui sait ? Quelqu’un pourrait se dire : « EUREKA ! Je vais les relancer ! ». Ce qui serait une très mauvaise nouvelle.

10- L’instant nostalgie : les tennis Chipie

Il y avait 2 teams bien distinctes pendant les années collèges des 90’: la team Bensimon et la team Chipie. La team Chipie était généralement formée de filles dont les mamans faisaient leur shopping chez Renoma, rue de la Pompe à Paris, en face de laquelle se trouvait Chipie et ses tennis en toile. Mais si Bensimon a traversé les époques et les modes, Chipie n’a pas encore réussi son come-back.

Farah Nadifi

C’est d’abord à une carrière d’avocate que Farah aspire, après avoir eu son bac à Marrakech. Rapidement, néanmoins, sa passion pour la mode la rattrape. Née à Paris où elle vit jusqu’à ses 14 ans, elle baigne dans ce milieu : sa mère fait carrière dans le retail de luxe. Après être passée chez YSL, Salvatore Ferragamo, Giorgio Armani ou encore Miu Miu, elle est approchée pour diriger le premier flagship de luxe à Casablanca : la boutique Fendi. Elle la dirige quatre ans avant de devenir acheteuse pour Gap et Banana Republic. Mais au bout de 10 ans de carrière dans le retail, elle se lance dans une nouvelle aventure en s’essayant à l’écriture. C’est avec Sofia Benbrahim qu’elle collabore d’abord, pour L’Officiel Maroc, puis Shoelifer, en tant que journaliste mode et lifestyle.

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