C’EST NOUVEAU, MAROCAIN, VERSATILE, MODE : ON AIME !

Pour être très honnêtes avec vous, cela fait des années que nous attendions l’arrivée de cette marque : sa créatrice, Widad Anoua, une proche collaboratrice des premières heures, nous tease depuis une bonne dizaine d’années, à la façon d’un trailer de Game Of Thrones. WA The brand est une marque versatile, unisexe, minimaliste, qui raconte une histoire de simplicité et de légèreté. Irrésistible. On vous dit pourquoi.


WA THE BRAND : SAISON 1 ÉPISODE 1

C’est après des années de réflexion et de gestation du concept que la marque WA The Brand a vu le jour, ce mois de mai 2019. L’idée ? Une ligne qui met en avant l’interchangeabilité, l’easy wear et le no gender.

Sept modèles se déclinent chacun en quatre coloris et trois matières. On retrouve dans la première collection Été 2019, une chemise d’écolièr(e), un pantalon large (façon thaïlandais), un bermuda, une robe chemise, une robe peignoir et un crop top (unique modèle à être exclusivement féminin). Côté couleurs, on passe du bleu roi au crème en passant par le bleu roi et un imprimé (créé par la marque) aux accents tropicaux. Quant aux matières, elles sont éthiques, en fibres naturelles : voile de coton, popeline ou mlifa très fine pour la cape.

Le principe ? À l’exception d’un modèle, donc, toutes les pièces peuvent être portées par monsieur ou madame. Ainsi, le bermuda, grâce à un système de boutonnage judicieux, peut être porté par les hommes, ouvert à la taille. Les boutons fermés, il fait une jolie jupe-culotte féminine. Oui, mais la robe chemise, nous direz-vous ? Eh bien, c’est une tunique masculine façon fouqiya. Sur une femme, ça fait un peu “j’ai piqué la fouqiya de mon mec” et madame peut la ceinturer pour souligner sa taille et la porter en robe ou en tunique sur un pantalon. Mais elle peut bien évidemment être portée ouverte, en kimono, par monsieur et madame : cela fait déjà 3 pièces en une.


LE RÊVE D’UNE PETITE FILLE

En nous présentant sa première collection en exclusivité (la première vente aura lieu demain jeudi 17 et vendredi 18 dans les locaux de Shoelifer), Widad Anoua nous confie: “Quelque part, cette marque a toujours été en moi, je suis contente de lui donner naissance avec déjà une certaine maturité. Il y aura des balbutiements, comme pour toutes les nouvelles marques, mais j’ai devant les yeux ce que je voulais voir et présenter. Maintenant, j’ai hâte que cette collection aille à la rencontre de mon public.”

À lire aussi : SOPHIA MIKOU : DU STYLISME À LA CRÉATION


La mode, Widad y était prédestinée. Son terrain de jeu, petite, est l’usine de textile de son papa, elle joue dans les cartons. Pour la faire enfin asseoir et avoir la paix, son père lui donne feuilles et crayons, lui demandant de dessiner de nouveaux modèles. La graine est plantée. Plus tard, elle va à Paris étudier à ESMOD où elle se spécialise en prêt-à-porter féminin, avant de conclure avec un master en modélisme créatif. De retour au Maroc en 2009, elle se lance dans le stylisme de mode pour le magazine l’Officiel Maroc avant de voguer en freelance, toujours à la production d’images, qu’elle aime de plus en plus. Elle crée même un hashtag, #MonMétierJouerÀLaPoupée. Pendant toutes ces années, l’idée de créer sa marque ne la quitte pas, mais elle veut le faire à son image, en évitant les faux départs qui n’épargnent pas les jeunes marques lancées trop vite.

Notre verdict ? Un vestiaire pour deux et des vêtements qui se transforment et s’adaptent à nos envies : on aime. Bref, vous l’avez compris, on soutient WA The Brand !

Pour découvrir la collection :
Tél. : +212 6 14 49 87 00

Photos et vidéo: Achraf Akkara

Farah Nadifi

C’est d’abord à une carrière d’avocate que Farah aspire, après avoir eu son bac à Marrakech. Rapidement, néanmoins, sa passion pour la mode la rattrape. Née à Paris où elle vit jusqu’à ses 14 ans, elle baigne dans ce milieu : sa mère fait carrière dans le retail de luxe. Après être passée chez YSL, Salvatore Ferragamo, Giorgio Armani ou encore Miu Miu, elle est approchée pour diriger le premier flagship de luxe à Casablanca : la boutique Fendi. Elle la dirige quatre ans avant de devenir acheteuse pour Gap et Banana Republic. Mais au bout de 10 ans de carrière dans le retail, elle se lance dans une nouvelle aventure en s’essayant à l’écriture. C’est avec Sofia Benbrahim qu’elle collabore d’abord, pour L’Officiel Maroc, puis Shoelifer, en tant que journaliste mode et lifestyle.

Pas Encore De Commentaires

Laisser une Réponse

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.

@shoelifer

Instagram