CÔTE D’AZUR : NOS TROIS SPOTS PRÉFÉRÉS

Ah, la French Riviera, ses coquillages et crustacés, ses plages privées (et aussi parfois ses cagoles), quel plaisir ! Si Paris est “always a good idea” on oublie souvent que le sud de la France en est une excellente, d’idée. À condition d’éviter les marinas où les touristes s’agglutinent, essayant d’apercevoir Puff Daddy sur son yacht. Voici nos incontournables.

 Saint Jean Cap Ferrat

On loge où ?

Le Grand-Hôtel du Cap-Ferrat, un Four Seasons niché tout au bout de la presqu’île, est indéniablement “the place to sleep”.

https://www.fourseasons.com/fr/capferrat/

On mange où ?

Les pieds dans l’eau, au Paloma Beach. Une plage privée où l’on peut passer l’intégralité de sa journée en ne se déplaçant que pour tâter la température de l’eau du bout de l’orteil.

http://www.paloma-beach.com/

On visite quoi ?

La Villa Santo Sospir, aussi appelée “la villa tatouée”. Tatouée par un de ses anciens et illustres occupants : l’écrivain et peintre Jean Cocteau qui y a vécu 11 ans dans les années 50. Tous les murs sont recouverts de dessins de dieux et personnages mythologiques. Un lieu enchanteur à visiter (sur réservation) avant sa fermeture prévue cet automne, pour restauration.

Saint-Paul de Vence

On loge où ?

À l’hôtel Les Vergers de Saint-Paul. Un vrai petit bijou niché dans la nature sauvage de la Méditerranée. La superbe bâtisse – dont l’architecture rappelle celle des palais italiens – qui accueille l’hôtel est tournée vers la mer, offrant une vue unique, que l’on “déguste” également de la terrasse, de la piscine et du jardin. Si vous cherchez une destination particulièrement romantique où vous enfermer, c’est celle-ci.

On mange où ?

A la Colombe d’Or, tout de suite à l’entrée du village de Saint-Paul de Vence. Le lieu est ouvert depuis 1920 : Jacques Prévert, Lino Ventura, Serge Reggiani ou encore Yves Montand (avec Simone Signoret bien sûr) en avaient fait leur cantine (chers millennials, ne vous inquiétez pas si ces noms ne vous disent rien, ils sont les équivalents des Kanye West ou Pharell Williams aujourd’hui). La carte est résolument française : fricassée de volailles à la crème et morilles, civet de lapin du facteur ou onglet à l’échalote… Bref, on vous conseille de manger léger le jour où vous prévoyez d’y aller, histoire d’être en mesure de savourer les plats. Un dernier conseil : surtout, pensez à réserver bien à l’avance.

On fait quoi ?

On visite un moulin. So french ! Et pas n’importe lequel, mais le dernier moulin à huile de Saint-Paul. On ne réalise pas en 2018, alors qu’on utilise la lampe de nos smartphones quand on cherche nos clés, que nos ancêtres ne se servaient pas seulement de l’huile d’olive pour assaisonner leur tomate-mozza : elle servait à alimenter les lampes à huile, conserver les aliments et fabriquer les savons. Une jolie histoire à découvrir, sans oublier d’acheter de l’huile locale à la sortie (histoire d’assaisonner la tomate-mozza quand même).

Cap D’Antibes

On loge où ?

Dans un cadre aux airs californiens, à l’hôtel Beach Hôtel Cap d’Antibes, un Relais & Château à l’architecture moderne et épurée qui donne sur une crique (la plage est privée) avec vue imprenable sur les îles de Lérins et le Cap Esterel. Le grand plus du Beach Hôtel ? Son “Summer Wellness Program” : du matériel sportif est installé dans le jardin, des cours de gym sont donnés dans la piscine à débordement et le spa propose toujours plus de soins, dédiés à l’été.

On mange où ?

À la Brasserie Cap Riviera, qui offre la plus belle vue sur la marina de Juan-les-Pins. Idéale à midi comme le soir, avec ses grandes baies vitrées, on préfère néanmoins y aller pour l’apéro, histoire d’attraper le coucher du soleil avant de dîner. Côté menu, pas de surprise, la carte propose des plats de brasserie méditerranéenne.

On visite quoi ?

Après Jean Cocteau, place à un autre artiste qui affectionnait particulièrement la French Riviera : Pablo Picasso. Ce dernier a d’ailleurs reçu en 1957 le titre de “Citoyen d’honneur de la ville d’Antibes”. Le musée consacré à ses œuvres se situe dans le Château Grimaldi, classé monument historique dans les années 30.

Farah Nadifi

C’est d’abord à une carrière d’avocate que Farah aspire, après avoir eu son bac à Marrakech. Rapidement, néanmoins, sa passion pour la mode la rattrape. Née à Paris où elle vit jusqu’à ses 14 ans, elle baigne dans ce milieu : sa mère fait carrière dans le retail de luxe. Après être passée chez YSL, Salvatore Ferragamo, Giorgio Armani ou encore Miu Miu, elle est approchée pour diriger le premier flagship de luxe à Casablanca : la boutique Fendi. Elle la dirige quatre ans avant de devenir acheteuse pour Gap et Banana Republic. Mais au bout de 10 ans de carrière dans le retail, elle se lance dans une nouvelle aventure en s’essayant à l’écriture. C’est avec Sofia Benbrahim qu’elle collabore d’abord, pour L’Officiel Maroc, puis Shoelifer, en tant que journaliste mode et lifestyle.

Pas Encore De Commentaires

Laisser une Réponse

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.

@shoelifer

Instagram