DESTINATION : 5 ADRESSES À BOA VISTA AU CAP-VERT

Paysages volcaniques et désertiques, plages de sable blanc qui s’étendent à perte de vue, eaux couleur émeraude, climat doux et agréable presque à longueur d’année et tortues marines, Boa Vista, île préservée et encore sauvage de l’archipel du Cap-Vert (ancienne colonie portugaise au large du Sénégal) est un havre de paix où il fait bon venir s’échouer… et jouer les Robinson.


“Vivons cachés vivons heureux” : on dort au Spinguera Ecolodge.

On n’a pas trouvé mieux pour déconnecter et se faire bercer par le bruit apaisant des vagues que ce bel écolodge au décor chic et naturel, situé sur la côte nord de l’île. D’autant plus qu’ici, on peut presque vivre en autarcie, si on en a envie : l’hôtel possède son resto, son bar et –le meilleur pour la fin– sa propre plage avec accès privé.
Environ 1800 dirhams petit-déjeuner inclus.
www.spinguera.com
Espingueira, Ilha Da Boavista, Cabo Verde, 1000 Espingueira, Cap-Vert
Tél. : +238 251 19 41


Pour déjeuner au bord de l’eau : le Morabeza beach bar

Ce bar-restaurant est le spot parfait pour déguster du homard les pieds dans le sable. Mais pas que. À la carte, on trouve une foultitude d’autres poissons, dont quelques spécialités locales. Il est situé à Estoril, l’une des belles plages de la ville principale de l’île, Sal Rei. On y va aussi pour siroter un cocktail au coucher de soleil sur fond de musique reggae, après avoir profité de la mer : Estoril est une plage où l’on peut pratiquer de multiples activités (kite-surf, paddle, plongée sous-marine et excursions en bateau, notamment). Good vibes garanties !
www.morabezaboavista.com
Sal Rei, Boa Vista, 4110, Cap-Vert
Tél. : +238 8932397

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Pour une balade shopping: Sal Rei

Avec ses bâtiments coloniaux, son marché quotidien, ses échoppes de souvenirs et de bijoux ethniques, cette petite ville portuaire (10.000 habitants environ) est l’endroit parfait pour aller flâner et faire un peu de shopping. Chef-lieu de l’île de Boa Vista, elle doit son nom, “Roi du sel”, à la production de sel qui avait lieu sur l’île du temps de la colonisation portugaise. Plutôt calme et nonchalante durant la semaine, ses restaurants et bars s’animent le vendredi soir.


À faire : le désert de Viana

Un décor lunaire, des dunes de sable fin, une étendue désertique qui rappelle le Sahara… Enfin, un mini Sahara : le désert de Viana, qui se trouve au nord de l’île, ne fait qu’1 kilomètre de large pour 5 kilomètres de long. En revanche, ce sont de véritables dunes, donc si l’on y va en voiture, mieux vaut avoir de l’expérience niveau conduite et surtout le bolide adéquat, au risque de passer la nuit à la belle étoile. Sinon, il est toujours possible de prendre un guide pour la journée.


On dîne au Beramar

Pour faire le plein d’iode. La carte propose des poissons, des fruits de mer et quelques spécialités locales. Avec sa terrasse bohème qui donne sur la baie de Sal Rei et son cadre charmant, l’endroit se prête aussi bien aux diners intimistes qu’aux grandes tablées estivales.
Un conseil : c’est souvent full, pensez à réserver avant d’y aller.
Ponta d’Areia, Sal Rei, Boa Vista
Tél.: +238 993 74 98

Infos pratiques :
Pour s’y rendre, le plus simple serait de prendre un vol direct avec la RAM pour les aéroports internationaux de Sal ou de Praia (la capitale, sur l’île de Santiago). L’aéroport Aristides Pereira, à Boa Vista, n’est ensuite qu’à 20 ou 35 minutes d’avion avec un vol de la compagnie nationale, Cabo Verde Airlines.
Le visa s’obtient en principe à l’arrivée, ce n’est qu’une formalité, il coûte l’équivalent de 25 euros, MAIS il est arrivé (par le passé) à la Royal Air Maroc de refuser d’embarquer des passagers sans visa. Notre conseil : consultez la compagnie avant de prendre votre billet, ou transitez par un autre pays sans visa, comme le Sénégal.

Plus d’infos sur le site de l’office du tourisme de Boa Vista.

Alixanne Chapon

Anxieuse de nature, quand elle n’écrit pas pour se défouler Alixanne passe la majeure partie de son temps à arpenter les rues de Paris à la découverte de bons plans, à chiner –la déco étant l’une de ses passions–, ou tout simplement à deviser des heures durant (toujours sur des sujets hautement philosophiques bien sûr) avec ses ami(e)s. Elle a commencé à écrire il y a plus de huit ans au Maroc, son pays natal –et de coeur. Depuis quatre ans, elle vit dans le 12e arrondissement de la capitale française et a collaboré avec de nombreux supports (So chic, Capital, Management, 7X7.press, etc.). Ce qui ne l’empêche pas de rentrer régulièrement à Casablanca et Marrakech afin de retrouver les siens et de se mettre au vert…

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