MARCHE VERTE: PARCS ET JARDINS, LES PLUS BELLES BALADES AU MAROC

En ce jour férié, on vous embarque pour une marche au vert. Étendues luxuriantes et fleuries, air pur, lâcher-prise, reconnexion avec soi et avec la nature, Shoelifer a sélectionné pour vous, 6 parcs, jardins ou forêts où vous détendre les jambes et l’esprit.

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LES JARDINS EXOTIQUES DE BOUKNADEL

On le sait, la capitale marocaine est devenue un réel exemple en matière d’espaces verts et surtout de responsabilité écologique. On compte aujourd’hui dans Rabat pas moins de 250 hectares verts entre parcs, jardins et forêts. Les jardins andalous des Oudayas, la ceinture verte, le Chellah ou bien encore le jardin d’Essai sont autant de lieux regroupant un patrimoine naturel et culturel unique dans le Royaume. À quelques kilomètres de Rabat, direction les Jardins Exotiques de Bouknadel. Sur plus de 4 hectares, ils abritent plus de 600 espèces végétales des 5 continents et 80 espèces animales. Un lieu où se perdre est un ravissement. N’oubliez pas d’y aller sans votre téléphone, histoire de vous recentrer totalement sur l’essentiel.
Tél. : +212 5 37 82 27 56

LA FORÊT DE BOUSKOURA

Mais non vous ne tomberez pas sur le grand méchant loup ! Il est fini le temps de la crainte des sangliers rageurs, des rodeurs belliqueux et des arbres qui prennent une forme maléfique comme pour Blanche Neige. En réaménagement depuis fin 2015, la forêt de Bouskoura, à 14km de Casablanca, est désormais balisée et sécurisée. Du matériel sportif, des pistes cyclables et d’autres pour les runners, cette forêt est devenue le lieu idéal pour faire son sport en famille, entre amis ou avec son chien. Vous croiserez les Unités équestres de la Gendarmerie royale qui veillent. Si, avec ça, vous n’êtes pas encore convaincus, sachez qu’à la sortie de la forêt, après vous être bien dépensés, vous trouverez des vendeurs ambulants de thé à la menthe et de gourmandises typiques.

LE PARC DE PERDICARIS

Connu aussi sous le nom de Forêt Rmilates, ce parc de 70 hectares doit son nom à celui qui a habité ce domaine à la fin du 19ème siècle, Ion Perdicaris. Ce consul américain d’origine grecque fit cadeau à sa femme atteinte de tuberculose de ces terres sur lesquelles trône un château, afin qu’elle puisse respirer le grand air. Il fit aménager des sentiers sur ces 70 hectares, tous différents les uns des autres afin que chaque promenade soit une découverte. Si l’histoire du couple se finira tragiquement (le couple se fera assassiner dans leur demeure, déclenchant un incident diplomatique au passage), ce parc ne devient pas un lieu désenchanté, voire hanté, bien au contraire. À 4km seulement du cœur de Tanger, quasiment au sommet de la route de la vieille montagne, c’est aujourd’hui un espace idyllique pour coureurs de fond ou marcheurs inépuisables.

LE PARC NATIONAL D’IFRANE

Ici pas de coucou, pas de chocolat ni d’horloger et pourtant, on se croirait en Suisse. Un décor digne de celui de Heidi : des sapins, des cascades, de la neige en haute saison d’hiver, tout y est. Amateurs de promenades emmitouflés dans une grosse doudoune, des gants, un bonnet, une écharpe ; à ramasser les pommes de pin avant de rentrer vous réchauffer devant un feu de bois et un chocolat chaud, le Parc National d’Ifrane – déclaré Site du patrimoine mondial de l’UNESCO en juin 1980 – est pour vous.

LE CYBER PARK

Direction Marrakech, entre Guéliz et Jamaa El Fna, où se trouve le Cyber Park. Ceci n’est pas une salle de jeu ni un parc d’arbres virtuels. Fondé au 18ème siècle par Moulay Abdeslam, le 3ème fils du sultan Sidi Mohammed Ben Abdallah, il devient accessible au début du 20ème. C’est à l’aube des années 2000 qu’il devient le Cyber Park, un jardin où l’on allie tradition entre jardins (plus de 8 hectares) d’orangers et fontaines andalouses et modernité en pouvant se connecter partout dans le parc pour 5 dhs de l’heure. Le nom n’est certes pas très poétique pour un jardin, mais c’est grâce à des entreprises telles que Maroc Telecom et d’autres spécialisées dans l’informatique que ce parc ancestral a pu être réaménagé, réconciliant technologie et nature – pourtant aux antipodes – de façon harmonieuse.
Ouvert tous les jours de 7h30 à 18h30

CABO NEGRO

Il y a deux écoles distinctes avec ce roc, ce cap, cette péninsule. Certains y voient un dinosaure allongé de tout son poids, d’autres le museau d’un crocodile. Cela amuse les petits comme les grands. Là où Cabo Negro – niché entre Martil et M’diq à quelques kilomètres de Tétouan – met tout le monde d’accord, c’est que rien ne vaut une belle marche ascensionnelle et sportive, entouré de chèvres peu farouches. C’est un lieu qui rime à la fois avec vacances estivales et randonnées époustouflantes à la basse saison.

Farah Nadifi

C’est d’abord à une carrière d’avocate que Farah aspire, après avoir eu son bac à Marrakech. Rapidement, néanmoins, sa passion pour la mode la rattrape. Née à Paris où elle vit jusqu’à ses 14 ans, elle baigne dans ce milieu : sa mère fait carrière dans le retail de luxe. Après être passée chez YSL, Salvatore Ferragamo, Giorgio Armani ou encore Miu Miu, elle est approchée pour diriger le premier flagship de luxe à Casablanca : la boutique Fendi. Elle la dirige quatre ans avant de devenir acheteuse pour Gap et Banana Republic. Mais au bout de 10 ans de carrière dans le retail, elle se lance dans une nouvelle aventure en s’essayant à l’écriture. C’est avec Sofia Benbrahim qu’elle collabore d’abord, pour L’Officiel Maroc, puis Shoelifer, en tant que journaliste mode et lifestyle.

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