MAX MARA, L’HÉRITAGE DE MÈRE EN FILLE

Shoelifer et Max Mara ont décidé de célébrer la fête des mères avant l’heure, en offrant à trois duos mères/filles, un shooting mode #AllMaxMaraEverything. Car s’il y a bien quelque chose qui lie une maman à sa fille très tôt, c’est la transmission de son style! Et la construction de la relation particulière qu’elles partagent passe souvent par des moments privilégiés –et quelques disputes- devant un dressing, dans une boutique, ou même par de petits chapardages dans le placard de la maîtresse de maison. C’est le cas des six femmes de caractère que nous avons interrogées : que se sont-elles transmis ? Qu’est ce qui les différencie ? Et pourquoi mères et filles partagent un même amour pour Max Mara ? Confidences.

Photos par Lamia Lahbabi

ZINEB ANDRESS ARRAKI ET NAÏMA KHAMRICH ARRAKI

Cadre supérieur à la RAM pendant 18 ans puis directrice du contrôle de gestion du réseau à la Banque Populaire, Naïma est une maman active qui, une fois retraitée et grand-mère, ralentit à peine le rythme. Elle suit une formation, devient coach en PNL, et travaille notamment avec de jeunes étudiants et dans le monde rural. Un bel exemple ! En 1984, Naïma donnait naissance à son aînée, Zineb. L’œil et le regard aiguisé, c’est tout naturellement que la jeune fille s’oriente vers l’architecture. Son mémoire de fin d’études en poche (sur le thème “ Et si le noir fabriquait l’architecture? ”), Zineb devient officiellement architecte DESA en 2008. Très vite, elle se fait un nom en interrogeant le quotidien, les habitudes, la banalité, dans ses designs comme dans ses photos qui, malgré leurs sujets urbains, capturés sans fard, transpirent de poésie.

Zineb porte un cardigan en coton imprimé fleuri, un pantalon-jupe plissée en Georgette de soie et une ceinture en cuir. Naïma porte un gilet long en jersey, un chemisier en tulle et organza, une jupe en Georgette de soie ainsi qu’une ceinture en cuir.

Quand on dit Max Mara, à quoi pensez-vous ?
Naïma : C’est une marque que j’aime beaucoup, parce qu’elle est multi-générationnelle : j’ai pu m’habiller chez eux tout au long des mes différentes vies de femme.
Zineb : Je pense à ma première doudoune, c’était un cadeau de maman mais c’était moi qui l’avais choisie. Elle était longue, beige et matelassée, avec une belle capuche.
Comment avez-vous choisi ce look ?
Naïma : Nous avons voulu matcher les plissés. Choisir des looks similaires mais en respectant le style de chacune. Et puis dans mon cas il fallait que ce soit adapté à mon âge, que ce soit élégant.
Zineb : J’avais envie de fluidité, qu’il y ait du relief. J’aime beaucoup les pièces voluptueuses et structurées en même temps.
Qu’est-ce qui, dans le look de l’autre, vous fait dire : « C’est ELLE ! » ?
Naïma : Zineb est très imprévisible. Elle a choisi la première pièce et je ne me doutais pas qu’elle complèterait son look avec ce cardigan. Après les essayages, c’était évident, je me suis dit : « Waw ! »
Zineb : C’est elle parce que c’est un look très structuré mais aérien, ça lui ressemble. Ma mère peut être très dure et très douce : elle sait passer d’un extrême à l’autre.
Qu’est-ce que vous aimez (ou aimiez) piquer dans le dressing de l’autre ?
Naïma : Ses bijoux. Elle a des pièces « très artistiques », elle les choisit très bien. Dès qu’il y en a une qui me plaît, je la lui prends.
Zineb : TOUT ! Ses jupes culottes, ses robes plissées. Les vielles pièces qu’elle a gardées. Et ses souliers, parce que, par chance, nous faisons la même pointure. Et puis malgré son style un peu classique, elle a des pièces très étonnantes que je trouve en fouillant dans ses placards.
Qu’est-ce qui vous inspire dans le style de l’autre ?
Zineb : J’ai deux images en tête. Dans la première, ma mère avait les cheveux longs, elle est venue me chercher à la cantine, en moto avec mon père, en total look cuir : elle était parfaite. La deuxième n’a rien à voir, elle portait une robe Georges Rech jaune et noir très aérienne, qui gonflait quand elle marchait

SUSAN LUKAS-SLAOUI ET NANCY LUKAS-SLAOUI

De mère américaine et de père marocain, Susan a deux jeunes enfants. Elle quitte il y a 3 ans sa carrière chez Dell pour vivre sa passion, en faire son métier. Le yoga, qu’elle avait découvert comme élève, devient une façon de vivre, à tel point qu’elle part en Inde afin de se former. Parallèlement, elle apprend à manger intuitivement (selon le principe d’une alimentation à l’écoute des signaux envoyés par le corps) et partage ses découvertes sur Snapchat et Instagram. À force de demandes, elle devient coach en nutrition. Plus académique, sa maman, une Californienne (fille d’un amiral de la U.S Army) installée au Maroc depuis 30 ans, est professeur en littérature. Elle transmet à sa fille des valeurs comme l’altruisme et la générosité : son métier de professeur, elle l’exerce surtout auprès d’enfants dyslexiques ou autistes.

Susan porte une robe courte en coton extra fin et une ceinture en cuir. Nancy porte un pardessus en coton jacquard, une blouse en pur coton et un pantalon large en jersey bi-strech.

Quand on dit Max Mara, à quoi pensez-vous ?
Nancy : J’aime le fait que mère et fille puissent y trouver chacune des pièces qui leur correspondent, et que chaque pièce puisse éventuellement correspondre aux deux. C’est rare.
Susan : Sans hésiter une seconde, le manteau en cachemire camel. C’est l’indispensable par excellence. Je ne pourrais pas citer d’autre pièce avec autant de chic.
Comment avez-vous choisi ce look ?
Nancy : Un style très urbain et en même temps très Hamptons, classique et chic. J’aime la veste noir et blanc. Une pièce qui se combine avec absolument tout.
Susan : C’est très différent de ce que je porte au quotidien. C’est agréable aussi de sortir un peu de sa zone de confort et d’essayer de nouvelles choses, un peu comme un déguisement. C’est certainement comme ça que je m’habillerais si j’étais adepte de golf. (Rires).
Qu’est-ce qui, dans le look de l’autre, vous fait dire : « C’est ELLE ! » ?
Nancy : Comme Susan l’a souligné, ce n’est pas comme ça qu’elle s’habille d’habitude. Mais j’aime ce lilas sur elle. C’est ma fille, que vous dire si ce n’est que je trouve que tout lui va.
Susan : Ce côté classique et distingué, et, malgré le fait que ce soit une maison italienne, j’aime la touche de distinction à la new-yorkaise. C’est complètement elle.
Qu’est-ce que vous aimez (ou aimiez) piquer dans le dressing de l’autre ?
Nancy : À part ses deux enfants, il n’y a rien que j’aimerais lui piquer. Elle est très faussement négligée et aime être confortable. Moi je suis plus classique.
Susan : Elle est Upper East Side, moi plus « Meatpacking » ! [Rires]. Lui piquer quelque chose ? Non. Puis finalement, si : un sac Chanel dans un très beau rouge carmin mais elle ne me laisse jamais le prendre ! (Rires)
Qu’est-ce qui vous inspire dans le style de l’autre ?
Nancy : J’aime sa façon de réinventer des pièces rétro. Elle ne me pique rien mais elle a beaucoup de pièces de ma mère qu’elle se réapproprie. Des pulls en cachemire qu’elle porte en oversized, des vestes en velours.

ZAÏNA AGUENAOU ET NAÏMA EL MOUADDEN

Après diverses expériences dans le marketing et la com’, Zaïna part travailler en Inde. Il y a trois ans, à son retour au Maroc, la jeune femme crée sa chaîne YouTube et partage avec ses followers sa passion pour la beauté et le bien-être. Désormais ambassadrice YouTube Maroc, Zaïna puise sa créativité dans ses nombreux voyages. Sur son compte Instagram, l’influenceuse pleine d’énergie et toujours de bonne humeur ne réussit pas à cacher son ambition secrète : devenir comédienne. Sa maman, Naïma El Mouadden, est également une grande passionnée, mais de cuisine. Depuis son plus jeune âge, elle s’essaie à différentes recettes, teste, échoue, recommence et réussit. C’est ce qui fait d’elle, une fois devenue mère, une vraie maman poule concoctant de bons petits plats à sa famille. Cette passion pour la cuisine, sa fille la pousse à la mettre en avant, et crée pour elle un compte Instagram : Naïma y partage ses recettes depuis 2015.

Zaïna porte un blazer aux boutons Svarowsky en pur lin et stretch et un pantalon large en viscose. Naïma porte un pardessus en organza de soie une blouse en crêpe de Chine ainsi qu’un pantalon en jersey bi-strech.

Quand on dit Max Mara, à quoi pensez-vous ?
Naïma : Une marque classique et élégante. J’aime les lignes épurées de ces pièces qui peuvent pourtant finir un look.
Zaïna : Au chic absolu et simple. Pour moi c’est le mix parfait casual/raffiné. Et puis, les coupes, comme si les pièces avaient été taillées directement sur vous.
Comment avez-vous choisi ce look ?
Naïma : Le blanc est une couleur que je porte beaucoup, dans laquelle je me sens très à l’aise. Et puis les matières, très nobles, m’ont plu. Du pur Max Mara.
Zaïna : C’était surtout un choix de couleurs, le crème et les tons en camaïeu. Le confort allié à la sobriété.
Qu’est-ce qui, dans le look de l’autre, vous fait dire : « C’est ELLE ! » ?
Naïma : Je la reconnais dans la fluidité, dans l’oversized. La veste croisée lui va très bien, tout comme l’esprit féminin/masculin.
Zaïna : La coupe du pantalon marié à un haut fluide, c’est tout elle. Un chic très urbain. Et puis les perles en accessoire, c’est vraiment elle.
Qu’est-ce que vous aimez (ou aimiez) piquer dans le dressing de l’autre ?
Zaïna : Je lui prends beaucoup ses bijoux. Notamment ses pièces vintage que j’adore. Et que je porte aujourd’hui d’ailleurs !
Qu’est-ce qui vous inspire dans le style de l’autre ?
Naïma : J’aime qu’elle ait des inspirations différentes justement. Elle peut être rock’n’roll ou plus simple, elle trouve toujours le moyen d’être stylée.
Zaïna : Son côté classique. J’affectionne l’intemporel. Quand je me sens dans ce mood, et que j’ai envie de m’habiller comme ça, c’est à elle que je pense.

Boutiques Max Mara au Maroc :
Max Mara, Triangle d’or, 9 rue Abou Kacem El Kotbari, Casablanca. Tél. + 212 5 22 26 97 99
Max Mara, Morocco Mall, 1, Bd de l’Océan, Ain Diab Casablanca. Tél. + 212 5 22 64 80 89
Max Mara, Mega Mall, Avenue Mohammed IV, Rabat. Tél. + 212 5 37 75 48 36.
Max Mara Souissi, Hotel Sofitel Jardin des Roses, Impasse Souissi, Rabat. Tél. + 212 5 37 67 36 80
Max Mara chez Le Coin Chic, Menara Mall, Avenue Mohammed VI, Marrakech. Tél. + 212 5 24 44 83 48

Farah Nadifi

C’est d’abord à une carrière d’avocate que Farah aspire, après avoir eu son bac à Marrakech. Rapidement, néanmoins, sa passion pour la mode la rattrape. Née à Paris où elle vit jusqu’à ses 14 ans, elle baigne dans ce milieu : sa mère fait carrière dans le retail de luxe. Après être passée chez YSL, Salvatore Ferragamo, Giorgio Armani ou encore Miu Miu, elle est approchée pour diriger le premier flagship de luxe à Casablanca : la boutique Fendi. Elle la dirige quatre ans avant de devenir acheteuse pour Gap et Banana Republic. Mais au bout de 10 ans de carrière dans le retail, elle se lance dans une nouvelle aventure en s’essayant à l’écriture. C’est avec Sofia Benbrahim qu’elle collabore d’abord, pour L’Officiel Maroc, puis Shoelifer, en tant que journaliste mode et lifestyle.

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