POP.UP : LA VOITURE VOLANTE N’EST PLUS DE LA SCIENCE FICTION

Imaginez… Vous vous apprêtez à partir en vacances, et vous appelez votre moitié : « Chéri, il y a trop d’embouteillages, je crois qu’on devrait passer par le ciel ». De la science-fiction ? Plus pour longtemps. Car il y a quelques jours, lors du 87e salon de l’automobile à Genève, ce n’est pas un constructeur auto qui a fait le buzz avec un concept-car, mais le géant de l’aéronautique Airbus… avec un projet de voiture volante.

Pop.Up –c’est son petit nom– peut donc rouler, ou voler, en fonction des besoins de ses passagers (elle est biplace). Réalisé en partenariat avec la société italienne Italdesign, le « véhicule aérien urbain autopiloté » prend la forme d’un « cocon monocoque en fibre de carbone [qui] mesure 2,6 mètres de long, 1,4 mètre de haut et 1,5 mètre de large » selon le communiqué de presse d’Airbus. L’équivalent, en taille, d’une Smart Fortwo. L’habitacle est fixé sur un châssis en fibre carbone amovible, dont il se décroche pour être emporté par un module aérien propulsé par huit rotors avec un système ADVD (appareil à décollage et atterrissage verticaux). Autrement dit, un système qui ressemble à celui des hélicoptères.

Y a-t-il un pilote dans la Pop-Up ?

Lorsque les passagers ont atteint leur destination, les modules aérien et terrestre « retournent de manière autonome avec la capsule aux stations de recharge dédiées pour attendre les prochains clients ». Eh oui ! Cerise sur le moteur –électrique évidemment– Pop.Up est autonome. Ce qui signifie qu’elle se conduit toute seule, comme un drone. Pas besoin de savoir piloter un hélicoptère, donc, seulement d’utiliser une application (sur smartphone ou tablette) pour lui indiquer sa destination : comme un Uber, en somme.

Mais on ne s’emballe pas. N’annulez pas, encore, vos billets d’avion, de train, etc. Si la Pop.Up n’est pas de la science-fiction, elle ne devrait pas être commercialisée avant 7 à 10 ans, selon les estimations d’Airbus. Restent à régler de petits problèmes techniques. Tels que développer une batterie d’une autonomie d’une centaine de kilomètres et rechargeable en moins de 15 minutes. Mais aussi mettre au point une intelligence artificielle capable de gérer des trajets sur route et en vol. Un délai qui devrait donner aux autorités le temps de rédiger une nouvelle réglementation dédiée aux véhicules volants et/ou autonomes. Et nous laisser le temps de faire des économies pour cette future Rolls des drones : Airbus n’a livré aucune estimation de prix.

Shoelifer Team

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