ART FAIR 1-54 : QU’EST-CE QU’IL NE FAUT PAS RATER LORS DE LA 2e ÉDITION ?

Une équation aussi mathématique qu’artistique : 1–54, c’est un continent –l’Afrique–, ses 54 pays et des dizaines d’artistes talentueux. Pour la deuxième fois, du 21 au 24 février prochain, la 1–54 Contemporary African Art Fair, qui est régulièrement organisée à Londres et New York, prend ses quartiers au sein de l’hôtel La Mamounia, avec également des événements dans la médina, à Guéliz ou encore dans la Palmeraie. Dix-huit galeries marocaines (comme la Casablancaise Loft Art Gallery ou encore la Marrakchie Siniya28) et internationales (comme les galeries Cécile Fakhoury d’Abidjan, In Situ de Paris ou bien la Vigo Gallery de Londres) exposeront les œuvres de 65 artistes. 1-54 Contemporary African Art Fair, c’est donc l’occasion de (re)découvrir Marrakech à travers le prisme de l’art du continent. Mais avec une programmation aussi riche que variée, dans tant d’endroits différents, on peut vite ne plus savoir où donner de la tête (et des mirettes). Où aller, quelles sont les expos à ne pas manquer ? Voici ce que nous, en tout cas, nous ne raterons sous aucun prétexte.
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L’ATELIER 21 EN 3 EXPOS

Stand 11 de la Mamounia: Pour cette édition 2019 de 1–54, la galerie casablancaise Atelier 21 a choisi de mettre en lumière le dessin. Nabil El Makhloufi, Safaa Erruas, Chourouk Hriech ou bien encore Nadia Mehadji, sont autant d’artistes sélectionnés pour promouvoir cet art trop souvent éclipsé par la peinture, que les collectionneurs préfèrent.

Salon de thé de La Mamounia : L’Atelier 21 y expose une série de portrait de Saad Ben Cheffaf, pour qui le dessin est justement indissociable de la peinture.

Comptoir des mines : Puis, pour fêter les 30 ans de carrière de l’artiste Yamou, une rétrospective de son œuvre sera programmée au Comptoir des Mines, dans Guéliz.

Nabil El Makhloufi Plongeur nacré. -Crayon blanc sur papier noir. 97x70cm -2018-2019


HÔTEL MOVEMPICK

Le samedi 23 février à partir de 10h à l’Hôtel Movempick, vous pourrez assister à une masterclass menée par l’artiste Malick Welli. Né au Sénégal en 1990, ce photographe a commencé la photographie dès le collège en faisant des portraits de famille. Un travail qui a pris une véritable dimension artistique au fil des années. En fin de journée, après avoir crapahuté dans Marrakech, vous pourrez revenir assister au vernissage de son exposition « Spiritual Phenomena » entre 19h30 et 21h.
Réservation masterclass : [email protected]
Mövenpick Hotel Mansour Eddahbi Marrakech, boulevard Mohamed VI.
Tél. : +212 5 29 80 63 21



FONDATION MONTRESSO

La Fondation Montresso, partenaire de 1-54 Contemporary African Art fair, a invité cette année 5 artistes venus de Côte d’Ivoire, et qui sont en résidence depuis le mois d’octobre dernier à la résidence d’artistes Jardin Rouge. Cette résidence s’inscrit dans le programme d’aide itinérant à la création et à la diffusion “IN-DISCIPLINE”. Ainsi, avant de se déplacer à l’Espace Expressions de la CDG à Rabat de juin à juillet 2019, Gopal Dagnogo, Joachim Silué, Pascal Konan, Yéanzi  et Armand Boua présenteront les vendredi 22 et samedi 23 février entre 11h et 17h à l’espace d’art Montresso, le résultat de ces deux mois de labeur artistique.
[email protected]

PLACE DES ÉPICES – MÉDINA : INSTALLATION

En plein cœur de la médina, au pied du Café des Épices, sur la place du même nom, seront installées des œuvres de « People Of Tamba » présentées par le photographe Giovanni Hänninen et The Museum of African Contemporary Art Al Maaden (MACAAL). Le samedi 23 février à 10h30, allez admirer l’artiste placer les images qui habilleront les murs de la vieille ville marrakchie.
Et si vous avez du mal à vous repérer en médina, voici un plan.
Café des Epices, Place des Epices, Medina

MUSÉE YVES SAINT LAURENT : PROJECTION ENGAGÉE

Dimanche 24 février à 11h aura lieu la projection de « SENEGAL/SICILY », un projet collectif sous forme de court-métrage documentaire sur la migration. On retrouve Giovanni Hänninen, qui a réalisé ces images avec Alberto Amoretti. Cette œuvre engagée, également présentée par le MACAAL, sera projetée dans l’auditorium Pierre Bergé du Musée Yves Saint Laurent. La projection sera suivie d’une conversation sur le thème de l’œuvre avec les artistes.
Rue Yves Saint Laurent, Marrakech.
Tél. : +212 5 24 29 86 86

ESPACE GALERIE HASSAN HAJJAJ – COMPTOIR DES MINES

Hassan Hajjaj –faut-il vraiment le présenter– accueille au sein du Comptoir des Mines, dans son espace galerie, plus de 10 jeunes artistes photographes. « Mi Casa Su Casa » est un nom bien à propos pour cette exposition organisée par ce photographe qui, malgré ses fréquentations étoilées (Madonna, Will Smith, Palma de Rossi, pour ne citer qu’eux), n’a de cesse de promouvoir le travail de la relève marocaine. On trouvera des artistes aux influences très différentes, à l’instar de Youness Miloudi, autodidacte aux clichés anthropologiques, tournés vers l’autre, ou Nabil Nadifi, également autodidacte, qui présente un travail duquel transpire l’amour de la ville, des passants, du quotidien que plus personne ne regarde.
En bonus, Hassan Hajjaj sera aussi présent à La Mamounia avec la galerie new-yorkaise Yossi Milo.

Marrakech est une fête

Prévoir un week-end culturel n’exclut pas de faire la fête : vendredi 22 février, de 23h à 5h du matin, le club Raspoutine vous invite à la soirée « More Marrakech ». Parce que c’est vrai, on n’en a jamais assez. Au programme, le projet « Habibi Funk » du DJ berlinois Jannis Stürtz qui rend hommage, comme son nom l’indique, à la musique funk ayant émergé dans le monde arabe fêtard des années 70. Il y aura aussi de l’afro mystique avec le duo Pouvoir Magique du collectif parisien Mawimbi.
Entrée : 200DH.
10, rue Haroun Errachid, Marrakech.
Tél. : +212 6 16 60 94 70

Farah Nadifi

C’est d’abord à une carrière d’avocate que Farah aspire, après avoir eu son bac à Marrakech. Rapidement, néanmoins, sa passion pour la mode la rattrape. Née à Paris où elle vit jusqu’à ses 14 ans, elle baigne dans ce milieu : sa mère fait carrière dans le retail de luxe. Après être passée chez YSL, Salvatore Ferragamo, Giorgio Armani ou encore Miu Miu, elle est approchée pour diriger le premier flagship de luxe à Casablanca : la boutique Fendi. Elle la dirige quatre ans avant de devenir acheteuse pour Gap et Banana Republic. Mais au bout de 10 ans de carrière dans le retail, elle se lance dans une nouvelle aventure en s’essayant à l’écriture. C’est avec Sofia Benbrahim qu’elle collabore d’abord, pour L’Officiel Maroc, puis Shoelifer, en tant que journaliste mode et lifestyle.

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