Grâce à lui, vous expérimentez précocement des bouffées de chaleur, il vous fait virer rouge écrevisse et grimacer de douleur. Lui, c’est le fameux coup de soleil. Comment limiter les dégâts ? Suivez ces 4 étapes.
Evaluer l’étendue des dommages
« Un coup de soleil, un coup de je t’aime… » C’est le truc classique qui vient gâcher les vacances, en bord de mer ou ailleurs. On a beau être super informée sur les méfaits du soleil et être incollable en matière de SPF et autres indices UV, il arrive que l’on baisse la garde. Les jours où une douce brise vient adoucir la température, un matin brumeux ou encore, lors d’une virée en bateau quand le vent aidant, on ne sent pas le soleil cogner. On se laisse aller, et là, paf ! Rougeurs, tiraillements, surchauffe. On se rassure, quoique douloureux, le coup de soleil est le plus souvent bénin. Cela dit, consulter un médecin en urgence est recommandé dans au moins un des cas suivants : une grande zone de la peau est atteinte, le coup de soleil touche une personne fragile (personne âgée, enfant, adulte malade…), en présence de fièvre ou de maux de tête, ou en cas de malaise. En l’absence de ces symptômes, on peut s’en remettre facilement en suivant les conseils ci-dessous.
Prendre un bain froid
Le coup de soleil n’est ni plus ni moins qu’une brûlure et une accumulation de chaleur. La peau n’en peut plus et le montre en devenant rouge et douloureuse. La première mesure à prendre est donc de la refroidir en prenant un bain ou une douche froide. Plus l’eau sera fraîche, plus votre peau va apprécier. On élimine toute trace de sel et de sable, en douceur, de préférence à l’aide d’un « savon sans savon » avant de rincer abondamment et de se sécher très délicatement en évitant de frotter l’épiderme déjà fragilisée.
Oser un anti-inflammatoire pour calmer le feu
Plutôt que de prendre un antalgique classique comme le paracétamol ou l’aspirine, les médecins conseillent la prise d’un anti-inflammatoire qui jouera sur les deux tableaux : réduire l’inflammation et soulager la douleur. L’ibuprofène, commercialisé sous les noms d’Algantil ou encore de Brufen (pour n’en citer que deux), est le plus prescrit en cas de coup de soleil léger. Mais il faut toujours garder à l’esprit que l’automédication doit respecter certaines règles. Prenez donc le temps d’en discuter avec votre pharmacien qui vous guidera par la suite dans le choix d’une bonne crème réparatrice. Et d’ un soin protecteur si vous avez eu la très mauvaise idée de voyager sans.
Appliquer une bonne couche de crème pour réparer
Difficile de passer outre la Biafine… En France, pays qui a vu naître cette émulsion anti-brûlures en 1976, il s’en est vendu près de 340 tubes par heure en 2016 (en moyenne). Les raisons de ce succès ? La Biafine créé une barrière à la fois protectrice et super hydratante, favorisant une reconstruction cutanée rapide. La formule contient des paraffines et de l’huile d’avocat pour hydrater et de la trolamine pour apaiser. Ne pas hésiter à appliquer une couche épaisse de produit et à renouveler le geste si nécessaire. Attention : contrairement à l’idée reçue, la Biafine est bel et bien un médicament. Toujours lire la notice et si besoin, demander conseil en pharmacie.
Et en plus…
Le lendemain, on ose un masque au concombre hydratant et apaisant avant de commencer sa journée. On découpe finement quelques tranches que l’on applique sur le visage, les épaules, le décolleté : partout où ça chauffe. On laisse poser une dizaine de minutes avant de rincer à l’eau fraîche. Et, évidemment, pas question de s’exposer ou de faire l’impasse sur un soin solaire de très haute protection (50+) qui reste le meilleur remède contre le coup de soleil.
