FOOD : ON A TESTÉ BALY, DE LA CUISINE THAÏ EN LIVRAISON À CASABLANCA

Avis de naissance : Baly, le petit frère de Japy, propose de la cuisine thaï, uniquement en livraison, à Casablanca. Et justement, il y a quelques jours, nous étions 3, une végétarienne, une intolérante au gluten qui n’aime pas la volaille (no comment !) et une omnivore : comme on avait très faim ET envie de nouveauté, on a appelé. Verdict.

La commande

Souvent, chez Shoelifer, emportées par notre appétit, on commande pour un régiment. Mais cette fois nous n’avons pas goûté à toute la carte. Nous avons choisi les grands classiques de la cuisine thaïlandaise, pad thaï, vapeurs, nems et la soupe Tom Kha Kai. Avouons-le, en livraison, c’est rarement vraiment bon. À commencer par le pad thaï.

La découverte

Pourtant, celui que nous avons testé, aux crevettes, nous a beaucoup plu. Les nouilles de riz sautées étaient cuites comme il faut, ni pâteuses ni lourdes, le service est généreux en crevettes et le tout est parfaitement assaisonné.

Pareil pour les vapeurs aux 3 champignons et truffe, en entrée. La pâte était bonne, et on sent parfaitement les champignons, même si la truffe est plus subtile.

La soupe Tom Kha Kai, aux champignons de Paris, oignons verts, tomates cerise, coriandre, citron vert et lait de coco, est délicieuse. On vous prévient : elle est assez relevée ! Mais ce n’est pas une surprise, il est précisé sur la carte qu’elle contient aussi du piment fort.

Les nems, eux, sont la petite déception de ce repas, la feuille de riz est un peu trop épaisse et prend le pas sur le goût de la farce.

Mais finissons sur une note positive : les brochettes de bœuf aux asperges. L’asperge entourée de bœuf est à peine caramélisée et se marie parfaitement à la viande. Les brochettes sont servies avec une portion de riz copieuse, lui aussi cuit comme il faut. Seul regret : nous n’avons pris qu’une boîte à partager, une erreur. Il y a deux brochettes dans le plat, elles sont un peu petites et nous ont laissé sur notre faim tant elles étaient bonnes.

Enfin, qui dit cuisine asiatique, dit sauces et chez Baly, non seulement elles sont bonnes, mais personnalisées. Dans le soja par exemple (dont la recette restera secrète), on sent un assaisonnement spécial, un mélange peut-être avec une autre sauce, plus légère et agrémentée d’herbes : un délice.

Luxury Asian Food Delivery

“C’est comme le Port Salut, c’est écrit dessus”. Baly assume un positionnement luxe dans la restauration de livraison. On le voit quand on consulte la carte : les prix s’apparentent à ceux d’un restaurant ayant pignon sur rue. Mais l’aspect “luxury” apparaît aussi en recevant la livraison. Nous n’avions jamais vu de streetfood aussi bien emballée. Les plats arrivent dans de belles boîtes cartonnées aux couleurs de Baly (jaune orangé et noir) dans lesquelles on trouve les emballages en aluminium habituels. On sait ce que vous allez dire : ce n’est pas très écolo, et on ne va pas vous contredire. En revanche, les boîtes sont justement tellement bien faites que l’on peut aisément les garder et les réutiliser.

Verdict

C’était notre première commande chez Baly mais certainement pas la dernière. Même si les prix sont un chouiya élevés et que certains mets nous ont moins plu que d’autres, cela ne nous empêchera pas de goûter à tout ce que nous n’avons pas pris cette fois-ci. D’ailleurs, la carte est plus que fournie, vous pouvez la consulter sur le site de Baly et même la télécharger en pdf pour la garder sur le bureau de votre ordi.

Tél. : +212 5 22 94 18 00

Farah Nadifi

C’est d’abord à une carrière d’avocate que Farah aspire, après avoir eu son bac à Marrakech. Rapidement, néanmoins, sa passion pour la mode la rattrape. Née à Paris où elle vit jusqu’à ses 14 ans, elle baigne dans ce milieu : sa mère fait carrière dans le retail de luxe. Après être passée chez YSL, Salvatore Ferragamo, Giorgio Armani ou encore Miu Miu, elle est approchée pour diriger le premier flagship de luxe à Casablanca : la boutique Fendi. Elle la dirige quatre ans avant de devenir acheteuse pour Gap et Banana Republic. Mais au bout de 10 ans de carrière dans le retail, elle se lance dans une nouvelle aventure en s’essayant à l’écriture. C’est avec Sofia Benbrahim qu’elle collabore d’abord, pour L’Officiel Maroc, puis Shoelifer, en tant que journaliste mode et lifestyle.

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