LA MODE N’EST PAS -SI- FRIVOLE : L’EXPO PARISIENNE À NE PAS RATER

De passage à Paris ? Foncez au musée des Arts décoratifs qui nous rappelle à travers une expo originale que l’histoire de la mode est jalonnée de scandales, d’interdits et de codes vestimentaires bravés. L’occasion de découvrir les pièces iconiques qui ont défrayé la chronique du XIVe siècle à nos jours.

Pourquoi on y va ?
Pas besoin d’être féru(e) de mode pour apprécier cette passionnante expo qui revient sur les plus grands moments de son histoire, sur ses diktats et son poids dans la société, en présentant les pièces chocs qui ont marqué leur époque. Plus de 300 vêtements, accessoires, portraits, caricatures, etc. illustrent prises de risques et infractions faites aux normes vestimentaires, aux codes et aux valeurs morales. Parmi ces pièces, on retrouve le smoking pour femme, la robe volante, le pantalon féminin, la jupe pour homme, la mini-jupe, le blue jeans ou le baggy.

Ce qui nous a bluffé
Grâce à cette expo on apprend un tas de choses sur l’évolution des codes vestimentaires à travers des anecdotes croustillantes. Saviez-vous par exemple qu’à la fin du 19e siècle, dans les milieux bourgeois en Europe (en France en particulier), l’élégance est telle qu’une femme bien née se change jusqu’à 8 fois chaque jour ? Robes de chambre, de matin, de promenade, de bord de l’eau, de diner, de théâtre ou de bal… Rien que ça ! Ou encore comment Marie Antoinette fit scandale avec sa fameuse robe en coton blanc qui ressemblait à une chemise ? Cette tenue « négligée » surnommée « chemise à la reine », lui valut d’être vivement critiquée, mais fut néanmoins imitée par toutes les élégantes. On découvre aussi qu’au XVIe siècle, le talon était un accessoire strictement masculin. Une tendance qui remonterait au Xe siècle : les cavaliers perses portaient des talons pour monter à cheval et ainsi fixer leurs pieds dans les étriers.

Infos utiles : Jusqu’au 23 avril 2017 au musée des Arts décoratifs de Paris
Tarifs : De 8,5 (tarif réduit) à 11 euros. 

Alixanne Chapon

Anxieuse de nature, quand elle n’écrit pas pour se défouler Alixanne passe la majeure partie de son temps à arpenter les rues de Paris à la découverte de bons plans, à chiner –la déco étant l’une de ses passions–, ou tout simplement à deviser des heures durant (toujours sur des sujets hautement philosophiques bien sûr) avec ses ami(e)s. Elle a commencé à écrire il y a plus de huit ans au Maroc, son pays natal –et de coeur. Depuis quatre ans, elle vit dans le 12e arrondissement de la capitale française et a collaboré avec de nombreux supports (So chic, Capital, Management, 7X7.press, etc.). Ce qui ne l’empêche pas de rentrer régulièrement à Casablanca et Marrakech afin de retrouver les siens et de se mettre au vert…

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