HUMEUR: GUY ADVISOR, PETIT GUIDE DE NOS LOURDAUDS PRÉFÉRÉS

Fermez les yeux… Vous êtes sur votre serviette de plage, dans votre tout nouveau maillot, du Frank Ocean dans les oreilles, les vacances ont commencé. Tant de petits détails vous font attendre ce moment toute l’année : les pépites salées, les glaces, le son des vagues, les instants de franche rigolade entre amis, les éventuelles rencontres amoureuses. Le hic ? Il y en a plusieurs ! Ils reviennent tous les ans, nous font déchanter, balaient nos rêves “d’éventuelles rencontres amoureuses” : ce sont nos “amis” les lourdingues de la drague. Et puisque malgré tout, ils nous font bien rire et alimenteront nos conversations de la rentrée, voilà une petite galerie de portraits, brossés par les girls de Shoelifer : les lourdingues, ça nous connaît !


Niveau 1 : Le prêt à tout

Il en serait presque attendrissant. Le “tente tout” se dit qu’en vacances tout est possible, que les gens sont détendus, bronzés – lui aussi d’ailleurs, il a plus de chances de son côté – et que sur un malentendu… tout peut arriver. En gros, il n’a rien à perdre, et surtout pas sa fierté ! Son style de femme ? La première qui dit oui. Un petit conseil, méfiez-vous de lui, il mise tout sur l’humour et son petit air de binoclard. Car un malentendu est en effet, bien vite arrivé. Les plus attentives le repèreront aisément, il traîne –en général– seul et lit certainement une BD, faute de pouvoir apporter sa PlayStation sur la plage.

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Niveau 2 : Le Moi Je.

Oui, “Je” avec une majuscule. Parce que mÔssieur a tout pour lui. Il a réussi, est sur le point de devenir associé de la boîte qui l’emploie, roule dans une superbe voiture, loge dans le plus bel hôtel, et a le meilleur coach sportif (oui, oui, vous pouvez toucher ses abdos). Et vous saurez tout cela très vite : son sujet de conversation favori est lui-même. Une fois lancé, il est très difficile de l’arrêter. Si vous l’aviez reconnu, vous n’auriez jamais demandé “et sinon tu fais quoi dans la vie ?” C’est dommage parce qu’en général le “moi je” est plutôt pas mal, tant qu’il ne parle pas. Le comble ? Il dira qu’il vous a trouvée bien bavarde et self-centered si vous avez le malheur de l’interrompre, ne serait-ce qu’en hasardant un “ah oui, moi aussi j’aime beaucoup New York en septembre !”.

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Niveau 3 : Le prestidigitateur.

Désolée de vous décevoir, il ne réalisera pas de tours de magie aussi impressionnants que mignons pour vous charmer. Ce prestidigitateur-ci a un pouvoir magique particulier : la disparition. Personne n’en a encore apporté la preuve scientifique, mais les premiers X Men sont peut-être déjà parmi nous, leur mutation leur permettant de se volatiliser sans laisser de trace. Comme avec les “Moi Je”, on ne reconnaît ce spécimen qu’après en avoir fait les frais et avoir été “ghosté”.  Pour les plus de 35 ans, “ghoster” signifie disparaître de la circulation et ne plus répondre au tél –et sur les réseaux sociaux, of course– du jour au lendemain, sans la moindre explication.

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Niveau 4 : Le fake news.

Encore un avec un super pouvoir. Celui-ci ne mute pas physiquement, mais plutôt vers un monde parallèle, une réalité alternative. Avec son diplôme en mythomanie, mention “très bien”, il aurait pu inventer le slogan de la série X-Files, “La vérité est ailleurs”. Oui, elle est loin, très, très loin même. En revanche, l’avantage c’est qu’on le voit également venir de très, très loin. Si vous ne le voyez pas venir à 100km avec ses gros sabots son gros yacht “où séjournent régulièrement Jay-Z, sa femme et ses enfants”, on ne pourra plus rien pour vous. Quoique… on dit bien que “plus c’est gros, plus ça passe” ?

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Niveau 5 : L’Aldo Maccione.

C’est certainement le phénomène le plus fréquent. Son profil ? Un subtil mélange des quatre premiers. C’est le maître de la lourdeur toute catégorie. Trop bronzé, trop sûr de lui, trop de blagues, trop de mensonges, trop de blabla. TROP. Alors lui, pour le coup, impossible de ne pas le repérer et de prendre immédiatement ses jambes à son coup : il a même la démarche qui va avec.

drague

Mais bon, puisqu’il paraît que les plus belles choses demandent de la patience, beaucoup de patience, alors qui sait, le prochain numéro (le niveau 6) sera peut-être le bon ? Haut les cœurs !

Farah Nadifi

C’est d’abord à une carrière d’avocate que Farah aspire, après avoir eu son bac à Marrakech. Rapidement, néanmoins, sa passion pour la mode la rattrape. Née à Paris où elle vit jusqu’à ses 14 ans, elle baigne dans ce milieu : sa mère fait carrière dans le retail de luxe. Après être passée chez YSL, Salvatore Ferragamo, Giorgio Armani ou encore Miu Miu, elle est approchée pour diriger le premier flagship de luxe à Casablanca : la boutique Fendi. Elle la dirige quatre ans avant de devenir acheteuse pour Gap et Banana Republic. Mais au bout de 10 ans de carrière dans le retail, elle se lance dans une nouvelle aventure en s’essayant à l’écriture. C’est avec Sofia Benbrahim qu’elle collabore d’abord, pour L’Officiel Maroc, puis Shoelifer, en tant que journaliste mode et lifestyle.

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