Comme pour le premier épisode de Ça, c’est palace! cet article manque totalement d’objectivité. La rédac’ de Shoelifer soutient ses troupes ; a fortiori quand elles partent en quête de sens. Pourquoi du sens ? Parce que la mode est bien plus qu’une association de couleurs, de formes et de matières. Parce que la beauté n’est pas qu’une question de formules chimiques et de productions mondiales en quantités astronomiques. Parce qu’un hôtel n’est pas qu’une adresse prestigieuse et un alignement d’étoiles sur une plaque à l’entrée. Parce que le luxe aujourd’hui va au-delà du produit. Que pour exister, croître et rayonner, il est essentiel de s’ancrer.
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C’est ce concept d’ancrage que Fatym Layachi et Sofia Benbrahim ont eu envie d’explorer en nous faisant voyager dans un Marrakech différent, contemporain et fondamentalement authentique. Cette fois-ci, elles nous donnent rendez-vous au Royal Mansour Marrakech. On le découvre à travers leur regard décalé. Le duo teste et se penche sur les détails de la vie de palace avec humour.
Les jeunes femmes nous emmènent ensuite dans l’atelier de Marrakshi Life, marque de mode unisexe : son créateur, Randall Bachner, s’est exilé de son New York natal pour explorer les tissages marocains et les moderniser.
Enfin, Fatym et Sofia ouvrent les portent d’un lieu secret, Les Jardins de l’Ourika. Yves Saint Laurent Beauté y fait pousser fleurs et plantes pour le développement de ses produits de maquillage et soins en faisant participer les femmes des villages environnants.
Trois exemples, trois entreprises aux vocations différentes, trois façons d’illustrer l’ancrage tout en nous permettant de nous échapper, une dizaine de minutes durant, de notre quotidien.
