J COMME JUSTAUCORPS

N.m., On n’a pas trouvé plus clair question étymologie : un justaucorps est un vêtement … près du corps, pour ne pas dire moulant, composé d’une seule pièce, des épaules à l’entrejambe. Une sorte de maillot, donc, qu’il ne faut pas confondre avec le body, pièce de lingerie boutonnée à l’entrejambe. Or, en mode, on se fourvoie souvent en appelant « body » ces vêtements une pièce non boutonnés qui ont le vent en poupe (version chemise ou maille). Le justaucorps est plutôt un vêtement de sport, utilisé notamment par les danseuses et gymnastes. Mais attention, un justaucorps, en anglais est un bodysuit ! Et – on se concentre pour ne pas perdre le fil – en français comme dans la langue de Shakespeare, il est aussi appelé « Léotard », du nom du trapéziste (prénom Jules) qui l’a inventé en 1838 pour les besoins de ses spectacles. Enfin, le justaucorps désigne aussi un pourpoint masculin porté au XVIIe et XVIIIe siècle. Avant d’être plébiscité par la planète mode, le justaucorps –conçu en élasthanne, lycra et spandex puis dans des matières plus inventives, adaptées aux performances des sportifs– est longtemps réservé à la pratique de la danse et de la gymnastique. S’il est long, couvrant le corps des danseurs des chevilles aux poignets, on l’appelle aussi un « académique ». Depuis l’avènement de la tendance danse ces cinq dernières années, le justaucorps est devenu une pièce de prêt-à-porter, popularisée notamment par la marque American Apparel et explorée par les créateurs qui l’imaginent en dentelle, velours ou mousseline.

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Soraya Tadlaoui

Amoureuse de mode et d’(entre)chats, Soraya Tadlaoui a étudié à Paris la conception rédaction et la danse. Après une première expérience auprès du service de presse de Burberry, elle fait ses armes à la rédaction d’ABCLuxe, au Glamour, en tant que styliste photo auprès du Bureau de Victor agence de photographe, puis à L’Express.fr/Styles. En 2009, elle s’envole pour New York à la poursuite de ses deux passions, avant de tenter l’aventure casablancaise en 2011. Elle intègre alors la rédaction de L’Officiel Maroc. Depuis, professeur de danse, styliste, rédactrice freelance pour différents supports de presse, éditrice de contenus en communication éditoriale et rédactrice web pour le webzine nssnss.ma, elle surfe sur la tendance et sur les petites vagues de Dar Bouazza.

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