ALTAROMA 2017 : LES NOUVEAUX NOMS DE LA MODE À SUIVRE

AltaRoma, c’est l’évènement qui, chaque année, présente les nouveaux venus de la mode à Rome. Certes, lorsque l’on parle de mode italienne, c’est à Milan, sa Fashion Week trépidante et ses grands noms que l’on pense habituellement. Mais AltaRoma mérite largement le détour : sous l’impulsion de Silvia Venturini Fendi, présidente et marraine du concours, et de Sara Maio, rédactrice en chef de la mode du Vogue Italia, il a révélé de grands créateurs devenus, depuis, des piliers des fashion weeks. À l’instar de la marque MSGM qui défile depuis à Milan ou de Nicholas Kirkwood, chausseur britannique adulé qui a collaboré cette saison avec la Maison romaine par excellence, Bvlgari.

Shoelifer y était en juillet 2017 et a gardé un œil bien ouvert sur les nouveautés à ne pas rater et les créateurs qui vont faire parler d’eux cette année. La dernière édition d’AltaRoma a été encore une fois révélatrice d’un joli cru. Le jury, composé entre autres de Giambattista Valli, de Suzy Menkes ou encore de Jessica Diehl du Vanity Fair US, a cependant dû élire un gagnant. Et c’est la marque de prêt-à-porter Act N°1 qui a remporté le prix, parmi 6 finalistes brillants. C’est aussi entre 6 finalistes qu’il a fallu nommer un lauréat accessoires. Mission impossible pour le jury, divisé entre deux concurrents (qui ont donc fini ex-aequo) : le créateur de sacs Niccolò Giannini (de la marque Nico Giani) et Andrea Mondin (sa marque porte son nom), créateur de sacs.

Ce dernier, qui a tapé dans l’œil de Shoelifer, est d’ores et déjà vendu sur le site Moda Operandi ou encore sur Farfetch. Il est également suivi par le bureau de presse milanais spécialisé dans le lancement de nouveaux talents, Spazio 38. On lui souhaite le même succès que l’un de ces prédécesseurs, devenus depuis coqueluche de la rédaction, Giannico.

 

Farah Nadifi

C’est d’abord à une carrière d’avocate que Farah aspire, après avoir eu son bac à Marrakech. Rapidement, néanmoins, sa passion pour la mode la rattrape. Née à Paris où elle vit jusqu’à ses 14 ans, elle baigne dans ce milieu : sa mère fait carrière dans le retail de luxe. Après être passée chez YSL, Salvatore Ferragamo, Giorgio Armani ou encore Miu Miu, elle est approchée pour diriger le premier flagship de luxe à Casablanca : la boutique Fendi. Elle la dirige quatre ans avant de devenir acheteuse pour Gap et Banana Republic. Mais au bout de 10 ans de carrière dans le retail, elle se lance dans une nouvelle aventure en s’essayant à l’écriture. C’est avec Sofia Benbrahim qu’elle collabore d’abord, pour L’Officiel Maroc, puis Shoelifer, en tant que journaliste mode et lifestyle.

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