Oui, en moins d’un an, TSEEGAN a réussi à séduire les têtes à lunettes les plus connues de la planète, à l’instar de Lenny Kravitz. Victoria Lipkin a réussi son coup grâce à des modèles au design rétro-futuriste, à la signature vintage, aux formes féminines structurées ou jouant avec les courbes. Vous l’aurez compris, nous avons craqué sur cette jeune marque parisienne. Nous avons donc rencontré sa fondatrice, à qui nous avons demandé de nous parler de ses créations et de son parcours. Interview.
Victoria Lipkin est une jeune femme de 26 ans, haute comme trois pommes, qui ne quitte jamais ses deux téléphones portables, et sirote des jus healthy. Avec un grand-père et un père opticiens, et alors qu’elle les aidait, l’été, dans leur boutique, elle s’était bien jurée de ne pas faire le même métier. Mais il ne faut jurer de rien… Après un master à l’Institut Marangoni de Paris puis un MBA en marketing du luxe, elle semblait partie pour faire carrière dans des maisons de prêt-à-porter de luxe. Avant que la passion familiale ne la rattrape, et qu’elle créé Tseegan, en 2018.
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Pourquoi les lunettes de soleil ?
Je suis fille et petite-fille d’opticien. J’ai donc grandi dans l’univers de la lunette. Et j’ai toujours répété : “Je ne travaillerai jamais dans le monde des opticiens”. Pourtant, chaque été, je travaillais en famille (à gérer les stocks, les collections, le site web). J’ai appris, malgré moi, beaucoup de choses sur ce produit, à commencer par le fait que les lunettes sont parmi les produits de luxe les plus accessibles, en deuxième position derrière les parfums. Les gens peuvent en profiter sans vider leur portefeuille. Créer ma marque de lunettes était une manière de retourner dans le “family business”, mais à ma façon : j’ai donc lancé ma collection 100% artisanale en France il y a un an.
D’où vient l’esprit de Tseegan ?
TSEEGAN vient du mot “Tzigan”, qui signifie “voyageur”. C’est aussi un jeu de mots avec le verbe anglais SEE, qui fait référence à ma propre vision, à ma direction artistique, ainsi qu’au regard que l’on peut avoir derrière les lunettes.
J’ai eu la chance de beaucoup voyager, de découvrir des destinations lointaines et leur culture, donc la notion de voyage était primordiale pour moi. Une paire de lunettes vous pouvez l’emporter partout, surtout lorsque vous voyagez. Mon slogan est né de ces deux passions : “des lunettes inspirées de mes voyages et conçues pour les vôtres”.
Comment fait-on pour atteindre Lenny Kravitz en si peu de temps et quel effet cela fait-il ?
C’est peut-être la preuve qu’une prière, un rêve peuvent être exaucés (rires).
Paris – New York – Tulum, ce sont des énergies très différentes, en quoi ces villes définissent-elles Tseegan ?
Ce sont les endroits qui me caractérisent le plus, mes trois villes de prédilection. En commençant par Paris, ma ville natale, capitale du luxe et de la mode et la France, le berceau de la lunetterie. Ensuite New York, une ville éclectique et pleine de surprises. J’y ai passé plus de quatre ans, à travailler pour un magazine, après mes études. La mode fait partie de la culture new-yorkaise : là-bas, chacun a son propre style, et j’adore le mélange qui en résulte.
Enfin, Tulum, c’est ma destination “repos” depuis bien longtemps. J’aime la vibe eco-chic qui y règne, elle me correspond complètement.
Suzy, Liam ou bien encore Margaux, à qui les noms de modèles font-ils référence ?
Ce sont les prénoms des membres de ma famille, des personnes qui me sont chères. Margaux : ma belle-sœur, Ben : mon frère, Suzy : ma meilleure amie… C’est une forme d’hommage à mon métier, que j’ai reçu en héritage.
La première boutique Tseegan a ouvert à New York, quelles seront les prochaines étapes ?
Je suis mon programme de près, qui est aussi ma devise : “go with the flow”. Jusqu’ici ça a fonctionné parfaitement. (rires)
Est-ce que vous aimeriez créer un autre produit que des solaires ?
Oui, les essentiels pour partir en voyage. J’aimerais rester sur ce thème qui est mon ADN. Cela irait du guide destination, au maillot de bain sans oublier… les lunettes de soleil !