90e CÉRÉMONIE DES OSCARS : NOS LOOKS PRÉFÉRÉS !

Après la vague noire qui a submergé les Golden Globes, les couleurs étaient de retour ce dimanche soir sur le tapis rouge de la 90e cérémonie des Oscars à Los Angeles. Ainsi se clôture la saison des awards, sur laquelle ont soufflé les vents violents du changement. Les Oscars n’ont pas été épargnés : si le glamour a primé ce soir, on a vu défiler –discrètement ou pas – apposés sur les robes, costumes ou même minaudières, les pin’s du mouvement Time’s Up, lancé le 1er janvier 2018 par quelque 300 personnalités d’Hollywood pour soutenir les victimes d’agressions sexuelles dans tous les milieux professionnels. Elles étaient toutes là, les leaders et les éternelles révolutionnaires. Ashley Judd portait une bague (ornée de diamants blancs et noirs) créée spécialement pour rappeler son implication dans le mouvement. Sur la robe Balmain blanche de Jane Fonda, qui à 80 ans continue de se battre pour toutes les causes qui lui tiennent à cœur, apparaissait nettement une broche noire Time’s Up.
La grande absente de ce tapis rouge a été la maison Marchesa, qui était pourtant devenue la distributrice presque exclusive du glamour à Hollywood. La raison ? Elle avait bénéficié de l’appui (voire des pressions) du mari de la créatrice Georgina Chapman, qui n’est autre que le producteur Harvey Weinstein. Celui –faut-il le rappeler ?– dont la chute pour agressions et harcèlement sexuels a déclenché un séisme à Hollywood, et dans le monde entier à travers les réseaux sociaux et les hashtags #MeToo et #BalanceTonPorc.

Farah Nadifi

C’est d’abord à une carrière d’avocate que Farah aspire, après avoir eu son bac à Marrakech. Rapidement, néanmoins, sa passion pour la mode la rattrape. Née à Paris où elle vit jusqu’à ses 14 ans, elle baigne dans ce milieu : sa mère fait carrière dans le retail de luxe. Après être passée chez YSL, Salvatore Ferragamo, Giorgio Armani ou encore Miu Miu, elle est approchée pour diriger le premier flagship de luxe à Casablanca : la boutique Fendi. Elle la dirige quatre ans avant de devenir acheteuse pour Gap et Banana Republic. Mais au bout de 10 ans de carrière dans le retail, elle se lance dans une nouvelle aventure en s’essayant à l’écriture. C’est avec Sofia Benbrahim qu’elle collabore d’abord, pour L’Officiel Maroc, puis Shoelifer, en tant que journaliste mode et lifestyle.

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