LA MARINIÈRE : PLUS QU’UNE TENDANCE, UN STYLE DE VIE ?

La météo, bien que plus clémente ces derniers jours,  n’est pas encore au niveau d’un printemps digne de ce nom, n’est-ce pas? Pluie, vent, humidité et fraîcheur, il ne manquait plus que quelques menhirs pour se sentir à Brest! Dans cette humeur bretonne, l’idée a surgi de vous parler de la marinière, pièce tout-terrain et indémodable.

Portée sous un petit perfecto en cuir à la mi-saison, sur un short en jean ou même un maillot de bain à la fin d’une belle journée d’été, la marinière est indéniablement un fond de placard.  Du tricot aux larges rayures pour mieux repérer les marins tombés en mer au podium du défilé Dior printemps-été 2018, elle a vogué sur bien des flots sans jamais disparaître des radars. Impossible de voir une fashion week printemps-été sans qu’elle fasse une apparition, ce serait comme un front row sans grandes éditorialistes.

Inès De La Fressange

Ce printemps-été 2018, on la retrouve, donc, version marinière à message chez Dior. « Why have there been no great women artists ? », le message se veut engagé. Et que l’on estime la question justifiée ou pas (c’est du second degré, j’espère ?), la pièce reste néanmoins un must-have.

Kenzo présente de son côté une variante colorée : une robe-marinière rayée rouge et blanc. On s’imagine déjà l’enfiler, à la fin d’une chaude journée,  pour aller siroter son apéro sur la plage avec ses ami(e)s, le teint halé et sentant l’huile de coco… bref, cette robe vend du rêve !

D’ailleurs, pour rester dans l’ambiance « cocotier, sable blanc et balades en bateau », n’hésitez pas à pousser la métaphore du matelot jusqu’au maillot. En une ou deux pièces, le maillot de bain marinière fait toujours son petit effet.

Enfin, si –comme nous– vous êtes une inconditionnelle de notre bien-aimé Jean-Paul Gaultier, vous pouvez aussi shopper une marinière façon couture, inspirée de cette robe iconique des débuts des années 2000. À l’abordage !

Photo de Une by missmoodymermaid qu’on a adoré !

Farah Nadifi

C’est d’abord à une carrière d’avocate que Farah aspire, après avoir eu son bac à Marrakech. Rapidement, néanmoins, sa passion pour la mode la rattrape. Née à Paris où elle vit jusqu’à ses 14 ans, elle baigne dans ce milieu : sa mère fait carrière dans le retail de luxe. Après être passée chez YSL, Salvatore Ferragamo, Giorgio Armani ou encore Miu Miu, elle est approchée pour diriger le premier flagship de luxe à Casablanca : la boutique Fendi. Elle la dirige quatre ans avant de devenir acheteuse pour Gap et Banana Republic. Mais au bout de 10 ans de carrière dans le retail, elle se lance dans une nouvelle aventure en s’essayant à l’écriture. C’est avec Sofia Benbrahim qu’elle collabore d’abord, pour L’Officiel Maroc, puis Shoelifer, en tant que journaliste mode et lifestyle.

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