DES ROBES EN MODE CAFTAN POUR CE PRINTEMPS-ÉTÉ 2020

Parce qu’on ne perd pas espoir de pouvoir reporter nos caftans (en public) un jour, nous avons pioché nos coups de cœur dans les tendances. Car si nous avons beaucoup bousculé notre planning de la semaine pour s’adapter au coronavirus, on a décidé de s’offrir une parenthèse mode. Vous savez coudre et n’avez jamais eu le temps, peut-être est-ce le moment de vous lancer ? Sinon, gardez ces inspirations quelque part sur vos téléphones ou ordinateurs, elles finiront par servir.

Pour ce printemps-été 2020 –qui prend désormais une tournure bien particulière– les podiums avaient annoncé un grand retour du caftan, avec des influences très diverses. Il ne s’agit pas de faire dans le copié-collé mais de s’en inspirer ou de piquer des détails qui nous plaisent. Cela nous donnera de quoi faire (faire) cet été !

Seventies chic

Chez Gucci par exemple, une pièce seventies, avec une coupe un peu évasée, et dans un vert pop sur lequel ressort une bande de sequins dorés, qui vont de l’encolure à la chute. Plus cool chez Etro, le caftan est taillé dans un tissu imprimé et très léger, fendu jusqu’au-dessus du genou et avec un col tunisien qui évoque les vacances.

Chez Saint Laurent Paris, où le caftan a une résonnance particulière, la coupe est presque celle d’une tunique longue, avec des poches et des manches qu’on retrousse. Sa couleur écrue et le tissu en nid d’abeille permettent de le porter en superposition avec un pantalon large : encore plus tendance que tendance.

Manoush ose le total sequins, en noir, bleu et argent. La robe se termine avec des volants mais le top respecte la coupe traditionnelle du caftan. Les sequins en all-over sont plutôt pour le soir ? On ne sait pas pour vous, mais après un nombre indéterminé de jours en confinement, on risque de sortir de chez nous comme ça, dès le matin, pour rattraper tout ce temps en pyjama.

Pomme C Pomme V

Enfin, pour Tory Burch, on frôle l’appropriation culturelle tant le modèle rappelle celui que l’on porte en vacances pour aller au marché et qu’on a, au préalable, acheté dans ce même marché. Lorsque l’on pourra y retourner, le quartier des Habbous à Casablanca en est plein. On pourra alors s’amuser à la remasteriser, la “pimper” comme on dit, et l’accessoiriser de façon pointue.

Saint Laurent Paris Printemps-été 2020

 

Etro Printemps-été 2020

Gucci Printemps-été 2020

Manoush Printemps-été 2020

Tory Burch Printemps-été 2020

Farah Nadifi

C’est d’abord à une carrière d’avocate que Farah aspire, après avoir eu son bac à Marrakech. Rapidement, néanmoins, sa passion pour la mode la rattrape. Née à Paris où elle vit jusqu’à ses 14 ans, elle baigne dans ce milieu : sa mère fait carrière dans le retail de luxe. Après être passée chez YSL, Salvatore Ferragamo, Giorgio Armani ou encore Miu Miu, elle est approchée pour diriger le premier flagship de luxe à Casablanca : la boutique Fendi. Elle la dirige quatre ans avant de devenir acheteuse pour Gap et Banana Republic. Mais au bout de 10 ans de carrière dans le retail, elle se lance dans une nouvelle aventure en s’essayant à l’écriture. C’est avec Sofia Benbrahim qu’elle collabore d’abord, pour L’Officiel Maroc, puis Shoelifer, en tant que journaliste mode et lifestyle.

Pas Encore De Commentaires

Laisser une Réponse

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.