AMINE BENDRIOUICH : PORTRAIT CHINOIS DU LAURÉAT DU PRIX OPENMYMED

C’est l’actu fashion du moment. Amine Bendriouich fait partie des 20 lauréats du prix OpenMyMed 2017. Pour Shoelifer, le styliste casablancais le plus en vue du moment, que l’on connaît aussi pour ses soirées originales ou ses collab’ avec l’artiste Hassan Hajjaj, a accepté de se prêter au jeu du portrait chinois… forcément décalé.

Ils étaient 156 au départ de l’aventure, après une première sélection drastique opérée par d’abord par un jury de professionnels de la mode –présidé cette année par le créateur français Jacquemus– puis par les internautes. Ils ne sont que 20 lauréats, dont Amine Bendriouich. Remporter l’OpenMyMed Prize est donc une consécration pour le jeune diplômé d’Esmod Tunis qui s’est fait connaître avec sa marque Amine Bendriouich Couture & Bullshit (AB-CB) et ses créations aussi originales que décalées –comme les bombers « gnawa bombs », réalisés en collaboration avec son ami le photographe Hassan Hajjaj pour Colette. D’autant plus que parmi les lauréats de cette septième édition, celui que Jean-Charles de Castelbajac a qualifié de « créateur d’uniformes pour anticonformistes », est le seul Marocain. Créé il y a six ans par la Maison Méditerranéenne des métiers de la mode (MMMM), l’OpenMyMed Prize a pour but d’accompagner les jeunes créateurs méditerranéens en leur offrant un soutien ciblé afin de professionnaliser, développer et pérenniser leur marque. Chaque lauréat bénéficie d’aides et de formations à hauteur de 30 000 euros (environ 320 000 dirhams). Un véritable tremplin, donc, pour Amine Bendriouich, dont l’été s’annonce chargé ! « D’ici juin, on doit envoyer des briefs à la Maison méditerranéenne des métiers de la mode. Puis on enchaîne avec une formation à Marseille sous forme de workshops (communication, brand strategy, et business développement) et ensuite on participe au salon Who’s Next à Paris en septembre. » Mais cela ne décourage pas cet électron libre qui voit dans cette expérience « une super opportunité de rencontrer d’autres créatifs et jeunes entrepreneurs de la région méditerranéenne, mais aussi un nouveau réseau d’industriels et professionnels, tout en apprenant d’autres aspects du métier ».

Portrait chinois
Si tu étais…

Un tweet en 140 signes maxi :
Busy being sexy.

Un souvenir :
Mon défilé 11/11/11 (ndlr : 4e édition de l’évènement Contemporary Moroccan Roots dans lequel il présente ses collections ainsi que le travail d’autres artistes).

Une matière :
Le cashmere ou la soie

Une personnalité :                                                                      
Harry Potter, Gandalf, Bernie Sanders, J.K. Rowling, Jodorowsky.

Un vêtement : 
Un string

Une couleur :
L’arc-en-ciel 

Une mode :
Le nudisme 

Un fashion faux pas :
Je suis un fashion faux pas ! 

Une pièce fashion :
Une robe Alaïa, ou un manteau couture Alexander McQueen de son vivant.

Un livre :
Soufi mon amour (Elif Shafak), Lord of the rings (J.R.R. Tolkien), Le Maître et Marguerite (Mikhail Boulgakov).

Vous ne sortez jamais sans :
Il n’y a aucun objet si important dans ma vie que je ne puisse sortir sans.

Alixanne Chapon

Anxieuse de nature, quand elle n’écrit pas pour se défouler Alixanne passe la majeure partie de son temps à arpenter les rues de Paris à la découverte de bons plans, à chiner –la déco étant l’une de ses passions–, ou tout simplement à deviser des heures durant (toujours sur des sujets hautement philosophiques bien sûr) avec ses ami(e)s. Elle a commencé à écrire il y a plus de huit ans au Maroc, son pays natal –et de coeur. Depuis quatre ans, elle vit dans le 12e arrondissement de la capitale française et a collaboré avec de nombreux supports (So chic, Capital, Management, 7X7.press, etc.). Ce qui ne l’empêche pas de rentrer régulièrement à Casablanca et Marrakech afin de retrouver les siens et de se mettre au vert…

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