VOUS POUVEZ DÉVORER CES LIVRES À TOUTE HEURE !

Il y a un mois, nous vous conseillions 3 livres passionnants. Des essais intéressants –mais faciles à lire– qui remettent certains points sur les i et éveillent les consciences – ou du moins s’y essaient – avec simplicité. Avec cette deuxième sélection, nous sommes restés sur notre lancée engagée et instructive : que nous réserve la médecine ? Où en sont les rapports humains ? La solidarité ? Et notre planète là-dedans ? Alors oui, pendant Ramadan on a plutôt tendance à végéter devant son écran, mais dévorer des livres captivants, ça fait passer le temps plus intelligemment. #MangezDes Livres !


Et si nous devenions immortels – Laurent Alexandre 2018

Le pitch : “Comment la technomédecine va bouleverser l’humanité”, c’est ce qu’expose Laurent Alexandre, dans un essai tout aussi bouleversant que son sous-titre. Chaque année apporte une nouvelle fournée d’avancées médicales. Des souris qui naissent de deux femelles ou deux mâles, la pénétration de plus en plus profonde dans le cerveau humain pour décrypter ses secrets les mieux gardés (afin de cibler des souvenirs traumatisants pour les effacer) : la médecine est lancée à vitesse grand V sur une autoroute dont on ignore la destination. Car, nous apprend l’auteur, durant notre siècle, l’espérance de vie est amenée à doubler (au moins). On a pris notre calculette : en moyenne (hommes et femmes confondus), cela nous donnerait des vies allant jusqu’à 160 ans (et du coup une retraite à 120, sympa !). La médecine veut faire de l’Homme une version augmentée, ce qui pose bien sûr des questions éthiques, que soulève l’auteur. L’homme est-il amené à changer de nature ? Allons-nous muter ? Si oui, cela va-t-il créer de nouvelles inégalités ? (Comme s’il n’y en avait pas assez).
Pourquoi on a aimé : Très factuel, ce livre pose le débat sans jamais prendre parti. Il met l’accent tout de même sur le fait que nous sommes au courant, et qu’ainsi, si nous faisons les mauvais choix, prenons les mauvais virages, nous serons entièrement responsables. C’est l’un des livres aussi passionnant que vertigineux et, il faut le dire, qui soulève de nouveaux enjeux, encore mal connus, mais qui sont pourtant d’actualité.
Disponible à la Fnac
Prix : 99DHS
livres


L’entraide, l’autre loi de la jungle – Pablo Servigne

Le pitch : La loi du plus fort, la loi de la jungle, de la nature : des concepts que l’on intègre dès la plus jeune enfance dans la cours de récré ou dans nos dessins-animés. On réalise en entrant dans la vie adulte que nous y sommes tous soumis. “Manger avant de se faire manger” est –presque– devenu un principe, rendant toxique les rapports humains de nos sociétés modernes. Résultat ? Les extrêmes appelant d’autres extrêmes, un nombre croissant de nouveaux mouvements, modes d’organisation ou d’auteurs en promulguant des mots oubliés comme « altruisme », « coopération », « solidarité » ou « bonté », rendant la loi du plus fort ringarde, désuète. Notre époque redécouvre dans cette fameuse jungle que l’entraide et la solidarité existent encore. Les premières études sur ce phénomène sociologique montrent (sans surprise avouons-le), que ceux qui s’en sortent le mieux dans la vie ne sont pas les plus forts mais bien ceux qui s’entraident.
Pourquoi il faut le lire : Beaucoup de questions sur notre instinct véritable sont posées par ce livre. Mais aussi des questions sur nos capacités à l’entraide : sommes-nous faits pour nous entraider ? Jusqu’où celle-ci peut-elle aller et surtout, que peut-elle changer ? Vision naïve ? Peut-être, mais si on essayait d’abord ?
Disponible en e-book. 
livres


Perdre La Terre – Nathaniel Rich 2019.

Le pitch : Tout est dans le sous-titre de ce livre : “La décennie où nous avons failli arrêter le changement climatique et pourquoi nous n’avons rien fait”. Journaliste pour le New York Times, Nathaniel Rich explique dans ce livre, le plus simplement du monde, qu’en 1979, ce que nous savons aujourd’hui du réchauffement climatique, et bien nous le savions déjà. Ni moins, ni différemment, ni plus, nous étions au courant, sans débat possible. En résumé, les sonnettes d’alarmes étaient déjà largement tirées. Pourquoi rien n’a été fait ? Le journaliste le sait, l’Histoire aussi, et s‘en souviendra.
Pourquoi il faut le lire : Récit sans pitié sur les innombrables actes manqués des décideurs de la planète, Perdre la Terre est une vraie claque, même lorsque l’on n’a qu’une toute petite conscience écologique.
Disponible sur livremoi.ma
Prix : 230 DHS
livres

Farah Nadifi

C’est d’abord à une carrière d’avocate que Farah aspire, après avoir eu son bac à Marrakech. Rapidement, néanmoins, sa passion pour la mode la rattrape. Née à Paris où elle vit jusqu’à ses 14 ans, elle baigne dans ce milieu : sa mère fait carrière dans le retail de luxe. Après être passée chez YSL, Salvatore Ferragamo, Giorgio Armani ou encore Miu Miu, elle est approchée pour diriger le premier flagship de luxe à Casablanca : la boutique Fendi. Elle la dirige quatre ans avant de devenir acheteuse pour Gap et Banana Republic. Mais au bout de 10 ans de carrière dans le retail, elle se lance dans une nouvelle aventure en s’essayant à l’écriture. C’est avec Sofia Benbrahim qu’elle collabore d’abord, pour L’Officiel Maroc, puis Shoelifer, en tant que journaliste mode et lifestyle.

Pas Encore De Commentaires

Laisser une Réponse

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.

@shoelifer

Instagram