CASABLANCA : CHEZ GABY, UN NOUVEAU RESTAURANT À (RE)DÉCOUVRIR

Le lieu a accueilli nombre d’afterworks qui se transformaient souvent en soirées à rallonge, voire en fêtes jusqu’au bout de la nuit. Le Chester est mort. Vive Chez Gaby ! Le restaurant-bar-lounge du quartier Racine à Casablanca s’est réinventé pour la rentrée 2019. D’une atmosphère new-yorkaise, on passe à celle d’une maison familiale française chaleureuse, les effluves des bons petits plats qui mijotent embaumant la salle. Cette adresse a tout pour devenir une “cantine” où l’on revient, année après année, seul ou entre amis, pour un déjeuner d’affaires ou un apéro entre collègues. On vous dit pourquoi.

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Chez Gaby, c’est à la bonne franquette

C’est le slogan de ce nouveau bistro casablancais, ouvert de midi à minuit. Chez Gaby on sert en continu, 7 jours sur 7, et ce, toute l’année. Sans exception. Oui, oui, même pour l’Aid El Kebir ! C’est une réponse au sempiternel “On mange où ?” des dimanches soirs ennuyeux ou des pauses déjeuner peu inspirées. L’esprit ? Vous faire sentir “comme à la maison”, dans une atmosphère conviviale et familiale. Pour cela, des surprises et des petites attentions sont au menu. Par exemple, il y a 10% de réduction sur la carte les mardis et le mercredi, venez à 2, payez pour un. Il en va de même pour le dessert du dimanche soir, offert lui aussi. Parce qu’une crème brûlée, une île flottante ou une crème caramel, c’est ce qu’on a inventé de mieux pour faire passer le blues de la fin du week-end.
Si vous aimez les ambiances animées et vivantes, cette adresse est aussi pour vous, pour un apéro entre amis ou un afterwork entre collègues. Enfin, si vous êtes fan de foot ou de rugby (la Coupe du monde a lieu au Japon en ce moment même), Chez Gaby, vous n’en raterez pas une miette.

Chez Gaby, on change de menu comme de chemise

A la carte, des grands basiques de la bistronomie française : œufs mayonnaise “comme à Paname”, coquillettes gratinées comme chez mamie ou trilogie autour du saumon (fumé, gravlax et mi-cuit). Et pour éviter, le restaurant étant ouvert 7j/7, qu’on se lasse du menu, des formules spéciales sont proposées chaque semaine (du lundi au vendredi). Un exemple ? Salade aux deux fromages panés et pignons de pin suivie d’un médaillon de loup rôti aux cèpes et enfin d’une faisselle aux fruits rouges. Le vendredi en revanche, c’est couscous belboula ! Car Chez Gaby on sait qu’un vendredi n’en est pas un sans un vrai couscous. Celui-ci est à la semoule d’orge, donc. Il est proposé en menu avec un dessert et un café, pour 85 DH.
Il faut d’ailleurs noter que “la douloureuse” (l’addition pour les Parigots), est plutôt douce. Il faut compter en moyenne 80 DH pour une entrée, 110 pour un plat et 40 pour les desserts.

Mais au fait, c’est qui, Gaby ?

C’est la belle-maman de Salva, propriétaire du restaurant et figure connue du monde de la restauration et de la nuit à Casa (le Nixx et la plage Eden Island, à Bouznika, c’est lui !). Mais revenons à Gaby. Une femme dont l’histoire est un vrai roman. Arrivée de Suisse au Maroc dans les années 40, elle rencontre le père de Salva bien plus tard, devant un étal d’huîtres au Marché Central. Elle est veuve, il est divorcé, ils se marient un an après leur rencontre. L’histoire ne s’arrête pas là. Après le décès du papa de José Salvador (de son vrai nom), elle se retrouve seule. Salva, qui la respecte et l’aime énormément, lui propose de devenir sa maman adoptive. Des années plus tard, en aidant Gaby à faire du tri dans ses archives, Salva (qui avait depuis longtemps envie de créer un bistro à la française) découvre des photos du Casablanca des fifties. La jeune femme fréquentait les bistros de la ville blanche, qu’on appelait à l’époque “la petite Paris”. Elle était même devenue amie avec Marcel Cerdan et sa bande. La déco du restaurant est alors toute trouvée ! Les photos qui ornent les murs Chez Gaby sont donc authentiques, comme l’atmosphère et l’assiette du lieu.

Chez Gaby
3, rue El Isbahani, Maarif, Casablanca.
Tél. : +212 6 65 23 65 58

Farah Nadifi

C’est d’abord à une carrière d’avocate que Farah aspire, après avoir eu son bac à Marrakech. Rapidement, néanmoins, sa passion pour la mode la rattrape. Née à Paris où elle vit jusqu’à ses 14 ans, elle baigne dans ce milieu : sa mère fait carrière dans le retail de luxe. Après être passée chez YSL, Salvatore Ferragamo, Giorgio Armani ou encore Miu Miu, elle est approchée pour diriger le premier flagship de luxe à Casablanca : la boutique Fendi. Elle la dirige quatre ans avant de devenir acheteuse pour Gap et Banana Republic. Mais au bout de 10 ans de carrière dans le retail, elle se lance dans une nouvelle aventure en s’essayant à l’écriture. C’est avec Sofia Benbrahim qu’elle collabore d’abord, pour L’Officiel Maroc, puis Shoelifer, en tant que journaliste mode et lifestyle.

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