RABAT : CONNAISSEZ-VOUS L’URBAN ?

L’Urban lounge & restaurant, qui a ouvert fin 2019 à Rabat, est déjà une adresse conseillée par les r’batis. Pour un déjeuner d’affaires, une pause déj’ entre collègues ou copines, ou carrément y faire la fête, le soir. Un lieu-caméléon, donc. On fait les présentations.

L’Urban a beau se présenter comme un “lounge”, l’établissement est plus qu’un simple spot où se rendre une fois le soleil couché. Ouvert de midi à 2h du matin, l’Urban passe de la cantine bistronomique, pour déjeuner, au restaurant raffiné qui propose des cocktails inventifs et une programmation musicale variée et pointue.

Un lieu, deux ambiances

Si l’atmosphère change entre les services du déjeuner et du soir, la décoration réussit la prouesse de convenir parfaitement aux deux ambiances. Les couleurs prédominantes, le bleu roi et l’ocre, lui confèrent un aspect urbain et chic. On aime les motifs géométriques sur les murs et sur le velours des assises, mais aussi les boiseries laquées, le plafond bas par endroit et le bar. Elément indispensable de tout lounge qui se respecte, il se reflète dans les miroirs en arrière-plan et se distingue par sa partie haute rétroéclairée à la lumière tamisée. Enfin, les luminaires de verre soufflé, en forme de gouttes, apportent de la douceur au tout. Bref, un lieu plein de charme auquel on ne pourrait reprocher qu’une seule chose, le manque de lumière naturelle si on aime profiter des rayons du soleil en journée.

À la poêle

Bien sûr, vous trouverez des assiettes chez Urban. Mais la spécialité du chef, c’est de servir ses mets dans de petites poêles, qui conservent la chaleur et toutes les saveurs du plat. Cela vaut pour le risotto aux palourdes et crevettes truffées jusqu’au grand classique italien, renommé ici “le tiramisu poêlé”. À la carte, on retrouve aussi “la délicatesse rosée et sa suite”, un saumon saisi comme il faut, accompagné d’asperges, d’une sauce béarnaise – traditionnellement réservée à la viande – et de petits croûtons (185 DH).

Vous êtes plus terre que mer ? Outre la poêlée bouchère (de petits morceaux de bœuf nappés d’une sauce crémée avec du riz basmati) pour laquelle il faut compter 170 DH, vous pouvez craquer pour le “nuage de poulet au Berkouch”, une volaille cuite sous presse, accompagnée d’un berkouke (une sorte de blé) façon risotto aux champignons.
À la carte, la partie “cave” correspond aux pièces de boucherie pour grands gourmands et gourmets, avec, par exemple, des filets de bœuf de 400g (370 DH) ou des entrecôtes à 500g. Pourquoi la cave ? Parce que ce genre de viandes se déguste avec un bon vin rouge, certainement.
Mais si le plan est plutôt de manger léger afin de garder un peu de place pour l’un des desserts signature de l’Urban, vous pouvez choisir votre plat dans la carte des Urban’s, où l’on retrouve des propositions plus légères, à l’instar du ceviche de loup aux agrumes et herbes fraîches ou bien encore un effilé de crabe –bien– entouré de rosaces de mangue.

Quelques plus

Parce qu’on apprécie un peu plus un endroit lorsqu’il joue la transparence, on aime que l’Urban soit allé à la recherche de certifications nationales et internationales. Deux (entres autres) nous ont interpellées : la certification ISO 22000, qui répond aux exigences internationales de normes de gestion de la sécurité des denrées alimentaires. Puis la certification Eco Friendly, qui, comme son nom l’indique, garantit certains réflexes écoresponsables de la part du restaurant ainsi que des collaborations avec d’autres organismes engagés dans le développement durable.

Urban Lounge
Ouvert de midi à 2h du matin
133, Avenue Mohammed VI, Souissi Rabat
Tél. : +212 6 61 96 09 16

Farah Nadifi

C’est d’abord à une carrière d’avocate que Farah aspire, après avoir eu son bac à Marrakech. Rapidement, néanmoins, sa passion pour la mode la rattrape. Née à Paris où elle vit jusqu’à ses 14 ans, elle baigne dans ce milieu : sa mère fait carrière dans le retail de luxe. Après être passée chez YSL, Salvatore Ferragamo, Giorgio Armani ou encore Miu Miu, elle est approchée pour diriger le premier flagship de luxe à Casablanca : la boutique Fendi. Elle la dirige quatre ans avant de devenir acheteuse pour Gap et Banana Republic. Mais au bout de 10 ans de carrière dans le retail, elle se lance dans une nouvelle aventure en s’essayant à l’écriture. C’est avec Sofia Benbrahim qu’elle collabore d’abord, pour L’Officiel Maroc, puis Shoelifer, en tant que journaliste mode et lifestyle.

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