LE DESIGN MAROCAIN A DU TALENT

À l’instar des bijoux ou du prêt-à-porter, le monde du design marocain a aussi son lot de créateurs doués. Nous en avons sélectionné trois, trois jeunes designers aux univers différents. Leurs points communs ? Ils sont marocains et bourrés de talents ! Découverte.


Mounia Radouane, be light ! 

Cette architecte de formation a eu une idée… lumineuse : créer un luminaire dont la forme rappelle le fameux pain de sucre traditionnel. Oui, oui, celui-là même que nous avons tous vu passer lors d’occasions festives. Déjà, en 2016, avec sa première collection “Tradition”, Mounia Radouane s’était fait remarquer grâce à ses créations d’objets uniques, comme la table d’appoint en moucharabieh et béton brut, avec des pieds réalisés dans un bois plus clair. Revenons à la lampe, découverte lors de la Design Week de Casablanca et que le monde de la déco a pu admirer au dernier salon Maison et Objet. Son design si épuré nous a immédiatement séduites. Le pied en céramique a donc la forme d’un pain de sucre sur lequel repose une sphère de verre, qui accueille ampoule. Notre modèle coup de cœur ? La lampe est presque entièrement dorée, seule la dernière moitié de la sphère reste translucide. Une très jolie touche à exposer aussi bien dans son salon que dans sa chambre, au pied de son lit.
Pour découvrir l’atelier, contact :
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Soufiane Aissouni, tout est dans le regard

Décorateur d’intérieur, scénographe et designer basé à Marrakech, Soufiane Aissouni a plusieurs cordes à son arc. Intéressons-nous à sa collection de lampes en osier, “Lamba”, que nous avions déjà remarquée en 2018. Ses objets design nous ont tapé dans l’œil. En particulier les miroirs, qui mettent l’accent sur le regard : en forme d’œil, avec des franges en paille en guise de cils. Autre coup de cœur, le bougeoir, également en fer forgé, qui dessine encore un œil dont les cils sont en osier. Attention, il faut y placer une bougie fine pour coller au design de l’objet. En plus de ces deux pièces, on peut aussi craquer pour de plus petits objets, à l’instar des porte-clés en bois gravé d’un visage, agrémenté de franges de paille.
Pour découvrir les collections et commander, c’est par ici.


Tashka Rugs, fouler la beauté

Dans la famille déco marocaine, on demande le tapis ! Pièce incontournable de notre artisanat, élément central de nos intérieurs, c’est également l’un des terrains de jeu favoris des jeunes créateurs. C’est le cas de Tashka Rugs qui réinvente son design tout en préservant les techniques traditionnelles, et en se basant sur le savoir-faire des tisseuses. Nous, on a craqué sur ce petit tapis très coloré et ludique : les fils de laine pure dessinent une femme, comme tracée par la main d’un enfant. Il s’agit d’ailleurs d’un tapis idéal pour une chambre d’enfant. Quoique… On le voit très bien au pied de notre lit aussi.
Vente en ligne sur leur site.

 

Farah Nadifi

C’est d’abord à une carrière d’avocate que Farah aspire, après avoir eu son bac à Marrakech. Rapidement, néanmoins, sa passion pour la mode la rattrape. Née à Paris où elle vit jusqu’à ses 14 ans, elle baigne dans ce milieu : sa mère fait carrière dans le retail de luxe. Après être passée chez YSL, Salvatore Ferragamo, Giorgio Armani ou encore Miu Miu, elle est approchée pour diriger le premier flagship de luxe à Casablanca : la boutique Fendi. Elle la dirige quatre ans avant de devenir acheteuse pour Gap et Banana Republic. Mais au bout de 10 ans de carrière dans le retail, elle se lance dans une nouvelle aventure en s’essayant à l’écriture. C’est avec Sofia Benbrahim qu’elle collabore d’abord, pour L’Officiel Maroc, puis Shoelifer, en tant que journaliste mode et lifestyle.

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