MONDIAL 2026 : LA CROISADE DE SAAD ABID POUR SOUTENIR LA CANDIDATURE DU MAROC

Vous le connaissez certainement. Saad Abid, c’est ce Marocain qui s’est lancé dans une opération de lobbying inédite afin de soutenir la candidature du Maroc pour l’organisation de la Coupe du monde de football en 2026. Comment ? En récoltant le “souffle” de personnalités et de grands joueurs internationaux : Gad Elmaleh, Lionel Messi, Cristiano Ronaldo… Oui, oui, il les fait souffler dans un ballon (de foot, évidemment) en symbole de leur soutien au royaume.


Des avions et des stars

Il a commencé fort, au début du mois de mai, en rencontrant Samuel Eto’o, qui, après avoir apporté sa contribution, lui a donné un sacré coup de pouce en “nommant” Andrés Iniesta. Ce dernier, lui l’envoie, vers Saint Messi, Lionel de son prénom, qu’il rencontre lors du 3e jour, à peine, de sa tournée. Suivent, entre autres, Andrea Pirlo, Achraf Hakimi du Real Madrid et même Zlatan Ibrahimovic

Ce défi hors norme l’a fait voyager, de la Turquie aux Etats-Unis (où il a rencontré Gad Elmaleh) à Kiev, en Ukraine (où Cristiano Ronaldo s’est joint au mouvement)… récoltant au passage pas mal de buzz sur les réseaux sociaux et dans les médias. Ce lundi 4 juin, un chroniqueur de BFMTV a ainsi évoqué Saad et son challenge. La présentatrice de l’émission en question, touchée, a même conclu la chronique, en donnant symboliquement son “souffle”. C’est ce qu’on appelle de la mobilisation !

saad abid
Saad Abid après avoir récolté le souffle de Zlatan Ibrahimovic

Mr plages propres

Il faut dire que Saad Abid n’en est pas à ses débuts –ni à ses premiers buzz– sur les réseaux sociaux. Ce surfeur très sensible aux questions écologiques a commencé à faire parler de lui en lançant les opérations de nettoyage de plages “Dima Bahri Clean” avec l’association Bahri par des volontaires. Exploitant ensuite sa notoriété –et son audience– grandissante, il réalise, dès 2015, des vidéos mettant en avant, par exemple, sa contribution à l’opération “Zero Mika” dans laquelle il explique comment, à son échelle, il prend soin de sa plage. Mais il ne s’arrête pas à des problématiques écolo. Il y a quelques mois, il fait le buzz en tournant une vidéo, déguisé en mendiant marocain au Sénégal, afin de dénoncer les réactions déplaisantes (pour rester poli) qu’il a constatées au Maroc, envers les migrants subsahariens.

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Et les femmes ?

Il va sans dire que nous lui apportons notre soutien et que toute l’équipe lui souffle dessus, virtuellement, en espérant remporter l’organisation de la Coupe du monde. Mais (un tout petit “mais”), on n’a pas pu s’empêcher de remarquer qu’aucune femme n’a été sollicitée ! Alors que si certaines “influenceuses” pouvaient participer, on pense que cela mettrait encore plus de chance de notre côté. Et comme le veut la tradition #Maymkench2026, puisque nous avons “soufflé”, nous avons décidé de nommer d’autres femmes (avec un peu plus d’influence que nous, soyons honnêtes), qui pourraient offrir leur soutien au Maroc. Du moins si Saad a encore un peu de temps dans son planning avant la fin de son parcours, et –on croise les doigts– la réalisation du challenge lancé par Jamel Debbouze : obtenir le souffle de Mohammed VI.

Donc, chez Shoelifer, parce que l’on voit grand, et parce que –visiblement– rien n’arrête Saad Abid, nous avons décidé de nommer : Imaan Hammam, Naomi Campbell, Monica Belluci, Rihanna et Victoria Beckham (avec si possible un doublet de David).

 

Bonne chance Saad et rendez-vous le 13 juin prochain pour le résultat de cette candidature 2026, annoncé par la FIFA à Moscou à l’issue d’un vote décisif.

Farah Nadifi

C’est d’abord à une carrière d’avocate que Farah aspire, après avoir eu son bac à Marrakech. Rapidement, néanmoins, sa passion pour la mode la rattrape. Née à Paris où elle vit jusqu’à ses 14 ans, elle baigne dans ce milieu : sa mère fait carrière dans le retail de luxe. Après être passée chez YSL, Salvatore Ferragamo, Giorgio Armani ou encore Miu Miu, elle est approchée pour diriger le premier flagship de luxe à Casablanca : la boutique Fendi. Elle la dirige quatre ans avant de devenir acheteuse pour Gap et Banana Republic. Mais au bout de 10 ans de carrière dans le retail, elle se lance dans une nouvelle aventure en s’essayant à l’écriture. C’est avec Sofia Benbrahim qu’elle collabore d’abord, pour L’Officiel Maroc, puis Shoelifer, en tant que journaliste mode et lifestyle.

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