VOYAGER EN BEAUTÉ : SURVIVRE À UN VOL DE NUIT

Pieds gonflés, cernes et peau de croco. Mal préparé, un long vol de nuit peut virer au cauchemar. Cinq conseils pour vivre sereinement un vol transatlantique et atterrir en beauté.

1 – Repérer son siège longtemps à l’avance
La beauté c’est aussi (et surtout) un bon sommeil. Si l’on n’a pas les moyens de s’offrir la classe affaires (ce qui est le cas de la majorité d’entre nous), on choisit son siège longtemps à l’avance afin de roupiller suffisamment pour faire une entrée triomphale à Buenos Aires. L’appli Seatguru permet de repérer les meilleurs sièges (et les pires options !) à bord des différents appareils des principales compagnies aériennes. Surtout, avec Seatguru, on peut comparer ces dernières : espacement entre chaque rangée de sièges, prestations en vol, etc.  Tout est passé au crible pour faciliter le choix de la voyageuse. Très utile.

2 – Arriver KO au guichet d’enregistrement
Faire une longue sieste avant de prendre l’avion pour la nuit ? On se dit qu’une fois dans l’avion, entre le système de divertissement à tester, le dîner, un roman à terminer et la discussion avec le voisin, on ne verra pas le temps passer et qu’on rattrapera son sommeil une fois arrivée à destination. Très mauvais plan. C’est le meilleur moyen de ruiner la première partie de son séjour.

L’astuce consisterait plutôt à arriver à l’aéroport en n’ayant qu’une seule envie : fermer les yeux et dormir ! Se réveiller trois heures plus tôt, bouger pendant la journée et éviter les boissons excitantes sont autant de moyens simples mais efficaces utilisés par les globe-trotteuses habituées à aborder sereinement les longs vols de nuit. En revanche, les somnifères sont une fausse bonne idée ! Ces psychotropes inducteurs de sommeil peuvent provoquer des… hallucinations, surtout lorsqu’ils sont pris dans un environnement peu propice à la détente. Mieux vaut éviter ce genre d’expérience psy à 10.000 mètres d’altitude. On aide plutôt son organisme avec un somnifère naturel comme la valériane, vendue sans ordonnance. Il est conseillé d’avaler deux gélules (de 350 mg de principe actif) pendant le dîner et deux autres au coucher. Beauty sleep assuré, même coincée au fin fond de la classe éco d’un Tupolev millésimé. Enfin, conseil terre à terre mais judicieux : on monte à bord la vessie vide.

3 – S’habiller confortable mais chic
On oublie les tailleurs mais aussi les robes courtes et, évidemment, les pantalons slim. On mise sur des tenues confortables dans des matières naturelles et sur une grande et élégante écharpe pour survivre à l’air conditionné en cabine. La pressurisation et la diminution de l’humidité aidant, les pieds risquent de gonfler. Le confort est donc également de rigueur côté chaussures (jamais de pompes neuves!). Les habituées des longs vols de nuit se déchaussent, enfilent une paire de grosses chaussettes et remettent leurs souliers une heure avant l’atterrissage. Ainsi les petons enflés peuvent s’habituer de nouveau à être enfermés.

Cela dit, voyager confortable ne signifie pas être négligée : une tenue à la fois casual et élégante (en plus d’une attitude courtoise) joue grandement en votre faveur si la compagnie décide de surclasser des passagers…

4 – Bouger et s’obliger à boire 1.5 litre d’eau au minimum
L’air de la cabine est particulièrement sec : il est prélevé (puis traité par des compresseurs) à plus de 10.000 mètres et à cette altitude, il contient très peu d’eau… Une fois passé le contrôle de sécurité, on achète donc une grande bouteille d’eau plate à boire pendant toute la durée du vol, ce qui évite de sonner les PNC pour avoir un verre d’eau à tout bout de champ, ils ont d’autres chats à fouetter… On s’abstient de boire des boissons gazeuses qui ne feraient qu’accentuer la sensation de ballonnement due à la variation de pression entre le décollage et l’altitude de croisière. Enfin, faut-il le rappeler, on fait l’impasse sur le verre de vin, le gin tonic ou le whisky soda en plein vol. L’effet de l’alcool est plus sensible et plus rapide à cause de la petite baisse d’oxygène en cabine. Un verre, c’est glam’ sur le moment mais ça l’est nettement moins à l’arrivée : déshydratation et mine affreuse assurées lors du passage des formalités de douane et d’immigration.

Après le dîner, se dégourdir les jambes en marchant dans la cabine est recommandé, quoique souvent difficile. Qu’à cela ne tienne, il existe des exercices praticables sans quitter son siège ni déranger son voisin. La compagnie australienne Qantas, dont les clientes sont habituées à faire de très longs vols, propose une série de mouvements à effectuer assise, pour favoriser la circulation sanguine. Des exercices qui sont également adaptés au bureau. Et pour se détendre avant de piquer un somme, on peut aussi tester le yoga

5 – Emporter le (juste) nécessaire
Gros délire sur la trousse beauty. Beaucoup sont tentées de ne rien embarquer de peur de se faire confisquer leurs tubes au portique de sécurité. D’autres font du zèle en emmenant des produits aussi inutiles qu’encombrants. Les consignes sont claires : on peut transporter des liquides (y compris des crèmes ou gels) dans son sac à main, mais en petites quantités (100 ml maximum par produit avec une limite de un litre pour l’ensemble) et placés dans un sac en plastique transparent refermable. L’option chic ? Une vraie trousse acceptée en cabine, comme celle en plastique transparent de Make Up Forever. On y met sept grands classiques et pas un de plus :

– Un sérum pour booster les processus naturels de réparation du contour des yeux. A poser avant de dormir et au réveil : Advanced Night Repair Eye Serum d’Estée Lauder (745 DH, 15 ml).
– Un soin de nuit et de jour, versatile, qui joue aussi le rôle de masque. Le best-seller Baume Beauté Eclair de Clarins (466 DH, 50 ml) est celui qui remporte les suffrages des grandes voyageuses. A appliquer généreusement avant de se coucher puis au réveil. On peut aussi en mettre une lichette sur ses mains en insistant sur le pourtour de l’ongle.
– Des lingettes démaquillantes, pour nettoyer son visage avant de dormir et au réveil. On peut s’en servir en guise de gant de toilette pour une douche sèche rapide avant l’atterrissage… Créaline H2O de Bioderma (85 DH).
– Un stylo éclat à poser sur le bombé du visage, le contour de l’œil et des lèvres pour accrocher la lumière et effacer les traces de fatigue avant de débarquer : Touche Eclat, Yves Saint Laurent (423 DH, 15 ml).
– Le top des déodorants sans parabènes et sans alcool : Détranspirant intensif de Vichy (89 DH, 50 ml). 
– Des gouttes oculaires Innoxa (99 DH, 10 ml) pour aider ses petits yeux à affronter la sécheresse de l’air en cabine et ouvrir le regard à l’atterrissage.
– Un baume super hydratant et réparateur à utiliser partout où vous risquez l’effet peau de croco à cause de la clim mais aussi en guise de baume à lèvres : Eight Hour Cream d’Elizabeth Arden (397 DH, 50 ml).

Shoelifer Team

Professionnels de la mode et du luxe, ils sont journalistes, stylistes ou photographes et surtout aguerris de longue date à l’exercice du style et de la création. Ils ont participé à la genèse de ce site et collaborent au quotidien, avec fraîcheur et non sans esprit critique, à forger son caractère. Découvrez la petite famille de Shoelifer.

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