SORTIE : UN GRAND BOL D’ART FRAIS

Expositions collectives, résidences d’artistes itinérantes ou prix littéraire, ce début 2019 s’annonce arty. De Rabat à Marrakech en passant par Casa, on vous dit quoi voir et quand. Alors on lève les yeux de son ordi, de son téléphone ou pire, sa télé, et on se remplit la tête de culture marocaine, africaine et d’ailleurs.

L’Atlas des écrivains :
Où : Rabat, au Musée Mohammed VI d’art moderne et contemporain
Quand : 14 février 2019 à 18h, ouvert au public
On voit quoi ? La 25e édition du Prix Grand Atlas. Ce prix célèbre une nouvelle fois la création littéraire et intellectuelle au Maroc, ainsi que les traductions. La présidente de ce jury, la philosophe Barbara Cassin a été élue en mai 2018 à l’Académie française, elle est d’ailleurs la 9e femme (seulement). Elle est entourée de Frédéric Lagrange, professeur des universités et spécialiste de la traduction de l’arabe ou bien encore de la chercheuse et spécialiste de la traduction Zakia Sinaceur et de Nezha Lakhal, conteuse, musicienne et auteure, pour ne citer qu’eux. Concourent à ce prix, 18 œuvres de fiction – dont Le dîner de trop de Yasmina Rheljari (aux éditions Le Fennec) ou encore Où aller pour être loin de Mamoun Lahbabi  (Éditions Marsam) et 12 traductions, parmi lesquelles Les écrits politiques de Jean Jacques Rousseau traduits par le Marocain Abdesselam Cheddadi.
Amoureux de livres et de littérature, n’oubliez pas que la 25e édition du Salon international de l’édition et du livre aura lieu du 8 au 17 février 2019 et mettra l’Espagne à l’honneur.
2, Avenue Moulay Hassan, Rabat.
Tél. : +212 5 37 76 90 47

Relation à distance :
Où : À Casablanca, Loft Art Gallery
Quand : Du 7 février au 10 mars
On voit quoi ? 3134 d’Abidjan à Casablanca de Joana Choumali.
Native d’Abidjan, Joana a fait ses études d’arts graphiques dans les années 90 à Casablanca et cette exposition traduit son attachement à ses deux pays : 3134, c’est le nombre de kilomètres qui séparent Casablanca d’Abidjan. Cette expo de photos renvoie donc au voyage, à la migration, aux départs et aux retours, aux conversations des cultures. Désireuse d’explorer son identité d’africaine, Joana Choumali s’interroge : “Mon travail est un témoignage de mon temps, de ce qui m’entoure, des multitudes de cultures, de sous-cultures (…). J’aime beaucoup faire des parallèles entre ce qui rapproche les humains plutôt que ce qui les divisent.” Dans ses images, aux couleurs douces et omniprésentes, les Humains, des femmes emmenant leurs enfants à l’école ou des nettoyeurs des rues, jouent le rôle des personnages principaux d’œuvres, de la même manière qu’ils sont les acteurs de leur vie, de leur pays…
13, rue El Kaïssi, Casablanca.
Tél. : +212 5 22 94 47 65

MOVING FORWARD,, par Joana Choumali, 2018. Broderies et collage sur photo éditée sur toile de coton. 50×50-cm

L’union fait la force :

Où : Marrakech, David Bloch Gallery
Quand : Du 1er février au 23 mars 2019
On voit quoi ? Une exposition de 5 artistes – aussi différents que talentueux-, représentés par la galerie marrakchie, qui dévoilent leurs nouveaux travaux. Parmi eux Ghizlane Sahli, la magicienne qui transforme les déchets en œuvre d’art, la couturière des matériaux perdus. Cette expo sera aussi l’occasion de découvrir, et ce pour la première fois au Maroc, Le Passager. Volume réalisé pour l’exposition « OR » qui s’est tenue au MUCEM à Marseille entre avril et octobre 2018. On retrouve Sébastion Preschoux, dont nous vous parlions à la fin de l’année 2018, mais également l’artiste Swiz et son travail sur le graphisme hypnotisant. Côté street art, seront exposées les œuvres du calligraphe urbain Vincent Abadie Hafez aka Zepha. Enfin, l’artiste grapheur Yaze – Yassine Mekhnache de son vrai nom – étale une nouvelle fois sa fureur sur ses toiles.


 

Farah Nadifi

C’est d’abord à une carrière d’avocate que Farah aspire, après avoir eu son bac à Marrakech. Rapidement, néanmoins, sa passion pour la mode la rattrape. Née à Paris où elle vit jusqu’à ses 14 ans, elle baigne dans ce milieu : sa mère fait carrière dans le retail de luxe. Après être passée chez YSL, Salvatore Ferragamo, Giorgio Armani ou encore Miu Miu, elle est approchée pour diriger le premier flagship de luxe à Casablanca : la boutique Fendi. Elle la dirige quatre ans avant de devenir acheteuse pour Gap et Banana Republic. Mais au bout de 10 ans de carrière dans le retail, elle se lance dans une nouvelle aventure en s’essayant à l’écriture. C’est avec Sofia Benbrahim qu’elle collabore d’abord, pour L’Officiel Maroc, puis Shoelifer, en tant que journaliste mode et lifestyle.

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