7 RAISONS D’AIMER CARVEN

Il y a des maisons que l’on suit de près pendant une saison, ou deux, ou trois, des maisons dont on est fan le temps du passage d’un designer… et d’autres auxquelles on est profondément attaché, à qui l’on reste fidèle contre vents et marées. Carven est l’une de celles-ci, et la rédaction vous explique pourquoi en sept raisons – même si on pourrait en trouver bien plus.

1. Pour son iconique fondatrice. Carmen de Tommaso lance sa maison de haute couture en 1945. Carven, c’est le résultat de la contraction de son prénom et du nom de famille de sa tante –Boyriven– qui l’emmenait, plus jeune, visiter les maisons de couture parisiennes. Sa première création phare ? La robe Ma Griffe, qu’elle réédite en 1995 pour la rétrospective de son immense carrière au Musée Galliera de Paris. La « plus petite d’entre les grands couturiers » (elle mesurait 1m55) est décédée en 2015, à l’âge de 105 ans.

2. Parce qu’elle a su renouveler. On a eu foi en la renaissance de Carven quand plus personne n’y croyait. Pendant les années 80, la Maison – comme beaucoup d’autres à l’époque – traverse un long désert. Il faut attendre 2009 et l’arrivée de Guillaume Henry pour que Carven revienne à son niveau passé et soulève l’enthousiasme des éditrices et des clientes d’une nouvelle génération.

3. Pour son parfum historique, Ma Griffe, créé en 1946 par Georges Baud. Le parfum porte le nom de la robe iconique créée au lendemain de la Seconde Guerre mondiale. L’emballage rend d’ailleurs hommage à la robe en s’habillant des mêmes rayures vertes et blanches. En 2013, il est réédité pour le plus grand plaisir des groupies de la Maison.

4. Pour sa féminité. Subtile et délicate, la femme Carven à ce petit truc unique que possède le chic français : une allure effortless. Elle est la fausse « petite chose fragile », le loup déguisé en petit chaperon rouge.

5. Pour sa « parisianité ». Arrivée à Paris dans les années 40 pour intégrer les beaux-arts, Carmen, du haut de son mètre 55 devient vite une « titi parisienne ». Plus tard elle habille la reine des titis, devenue sa grande amie, Edith Piaf. Depuis la Maison est profondément ancrée dans la capitale.

6. Pour le pré-fall 2018-2019. Les premières images de la collection donnent envie de sauter l’été et passer direct à l’automne 2018. À bien y réfléchir, non ! On raterait la collection d’été, fraîche et rayonnante à souhait…

7. Pour Serge Ruffieux ! Il faudrait donner à ce designer suisse, la nationalité, non pas française, mais parisienne. Serge Ruffieux, qui a passé quelque temps chez Christian Dior, arrive chez Carven en 2017, après une nouvelle période de flou (dans la direction) artistique. Il démarre par une campagne shootée en plein cœur de Barbès, un Paris différent de celui qui illustre le chic de la capitale, mais comme diraient les supporters du PSG : « ICI…C’EST PARIS !!!! »

Farah Nadifi

C’est d’abord à une carrière d’avocate que Farah aspire, après avoir eu son bac à Marrakech. Rapidement, néanmoins, sa passion pour la mode la rattrape. Née à Paris où elle vit jusqu’à ses 14 ans, elle baigne dans ce milieu : sa mère fait carrière dans le retail de luxe. Après être passée chez YSL, Salvatore Ferragamo, Giorgio Armani ou encore Miu Miu, elle est approchée pour diriger le premier flagship de luxe à Casablanca : la boutique Fendi. Elle la dirige quatre ans avant de devenir acheteuse pour Gap et Banana Republic. Mais au bout de 10 ans de carrière dans le retail, elle se lance dans une nouvelle aventure en s’essayant à l’écriture. C’est avec Sofia Benbrahim qu’elle collabore d’abord, pour L’Officiel Maroc, puis Shoelifer, en tant que journaliste mode et lifestyle.

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