VACANCES : NOS ADRESSES À AJACCIO

Les vacances à Ajaccio, ce sont des vacances luxe, mais un luxe pas comme les autres. Un luxe façon corse, sans “who’s who”, sans “m’as-tu vu”, sans Rolex ni tongs Valentino. On prévoit tee-shirts, shorts et baskets, histoire de visiter et de s’imprégner de la culture de ce peuple de montagnards (et non de pêcheurs comme on pourrait le croire) qui maîtrisent à la perfection le concept de slow life. Et on commence par Ajaccio, sa région, sa gastronomie, ses criques idylliques et ses surprises… Andemu comme ils disent !

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On loge où ?

Au Week-end, créé et tenu depuis 1953 (pour la partie restaurant) par la famille Leca : une bâtisse posée sur l’eau, 10 suites de plain-pied avec vue sur mer et une piscine qui semble déborder dans la Méditerranée. Dans cet hôtel 4 étoiles, aux airs de maison de famille, la déco, simple et privilégiant les camaïeux de beiges, se fait discrète pour ne pas voler la vedette à la nature environnante.
Un must ? Goûter à la cuisine du restaurant – tout juste rénové – qui propose une carte gourmande et fine, avec de savoureuses viandes, du poisson fraîchement pêché ou des langoustes du vivier.
Route des sanguinaires, Ajaccio
Tél. : +33 (0)4 95 52 51 78 

On passe la journée où ?

À Ajaccio, rien de plus simple que de trouver une bonne table, la gastronomie en Corse est une affaire d’État. On choisi de vous emmener au Goéland, sur la même route que l’hôtel le Week-end. Une paillotte tout ce qu’il y a de plus classique, mais idéalement située, seule sur un tronçon de plage peu fréquenté. Avec des tables en terrasses à l’ombre des oliviers, une plage à dix pas et, pour seule musique, le chant des cigales. À la carte, brochettes de poissons mais aussi steak tartare ou foie gras confectionné par les éleveurs du coin. Pour faire la sieste, vous pouvez profiter des transats de la plage. Côté portefeuille, le budget est correct (entre 18 et 25 euros par personne sans boisson). En revanche, si vous comptez passer l’après-midi à la plage il faut compter 17 euros pour les relax.
Route des sanguinaires, Ajaccio
Tél. : +33 4 95 52 03 82

On se balade où ?

Rien de mieux pour découvrir une région ou une ville, que son marché. Celui d’Ajaccio est ouvert tous les jours de la semaine, de 6h du matin à 13h. Lieu incontournable de la ville, on y visite la Halle aux Poissons, on flâne entre les stands de spécialités locales que l’on déguste le long des allées (notamment les chaussons aux blettes, les fromages, les enchellates…) et on s’arrête dans le salon de thé. De quoi repartir le panier plein de bonnes choses à ramener à la maison pour faire durer les vacances. Outre la gastronomie, en Corse, on aime les bracelets : il faut absolument visiter leurs artisans, les voir travailler, accumuler les souvenirs au poignet et en profiter pour faire de petits cadeaux. En bonus, passez chez Nine, on aime ses ponchos et caftans d’été. Car on n’a jamais assez de quoi être dévêtue.
Marché d’Ajaccio : quai de la République, Ajaccio.
Tél. : +33 4 95 51 52 53
Nine : Nine Ajaccio, 13, rue du Roi de Rome.
Tél. : +33 6 30 38 11 05

On se baigne où ?

La côte autour d’Ajaccio est l’illustration parfaite de l’expression “l’embarras du choix”. Le mieux est encore d’en visiter une plage différente chaque jour. Il y a celle de l’hôtel le Week-end, celle de la paillote du Goéland mais aussi La Crique, toujours sur la route des sanguinaires, qui offre pourtant un décor différent. Plus petite que les autres, la plage est encerclée de roches, lui donnant un côté très intime. On s’y installe pour la journée. Il est d’ailleurs possible d’y déjeuner. Ici, on sert des salades composées aux pamplemousses roses et jaunes, du tartare de thon et roquette, ou encore une salade niçoise revisitée avec un émincé de poulpe : des plats du soleil. Dernier avantage, si vous aimez traîner à la plage, la Crique reste ouverte tard.
Route des sanguinaires, Ajaccio.
Tél. : +33 4 95 52 05 79

En bonus : Capo Di Feno est une autre belle option. C’est une plage de sable fin à côté du golfe d’Ajaccio. Le silence y règne. On y va avec sa serviette et une grande bouteille d’eau, car il n’y a pas un transat à la ronde. Pour déjeuner sur le pouce, on trouve tout de même, un peu plus loin, trois paillottes sans prétention.

On dîne où ?

En rentrant de la plage, on va voir ce qui se passe en ville, du côté de la rue de Rome, artère commerçante et animée du centre d’Ajaccio. Et on pousse la porte de Mani, un bistrot gastro tenu par Romuald Royer (ancien chef étoilé). Chez Mani, on peut tester les burgers revisités du chef, ses salades de produits frais arrivés chaque matin de chez le producteur mais surtout son pain, fait sur place. Si vous êtes plusieurs, l’option tapas est toujours sympa. Bref, faites comme vous voulez, tant que vous ne ressortez pas de là sans avoir goûté au moins deux desserts (si, si !).
Rue de Rome, Ajaccio.
Tél. : +33 4 95 73 54 27

Le Bilboq, aka “Chez Jean-Jean” est une autre adresse incontournable du centre d’Ajaccio. Ici, une spécialité, les pâtes aux langoustes, pêchées sur les côtes corses. Le plus de ces pâtes à la parfaite cuisson al dente? Une sauce dont seul le chef et son fils ont le secret.
Le Bilboq, Chez Jean-Jean, 1 rue des Glacis, Ajaccio.
Tél. : +33 4 95 51 35 40

On fait quoi ?

Le farniente est une option tentante, mais les activités sont nombreuses. Vous pouvez louer une voiture et visiter Porto Vecchio à 3 heures de route (on vous en parlera dans un prochain article), ou rester sur place et découvrir une plage différente chaque jour –il y en a tellement ! Mais le mieux, ce sont les activités nautiques. Que diriez-vous d’une balade en bateau avec une équipe du coin afin de vous baigner dans de magnifiques criques difficiles d’accès ? Pensez juste à prévoir votre serviette de bain, votre maillot bien évidemment et de quoi faire de belles photos. Si vous êtes plus terre que mer, de nombreuses randonnées s’offrent à vous, prévoyez simplement le bon outfit et les bonnes chaussures.
Pour les balades en bateau :Appietto
Les Dragonniers, Parc Berthault, Ajaccio.
Tél. : +33 6 11 70 83 69
Ou par mail : [email protected]

Farah Nadifi

C’est d’abord à une carrière d’avocate que Farah aspire, après avoir eu son bac à Marrakech. Rapidement, néanmoins, sa passion pour la mode la rattrape. Née à Paris où elle vit jusqu’à ses 14 ans, elle baigne dans ce milieu : sa mère fait carrière dans le retail de luxe. Après être passée chez YSL, Salvatore Ferragamo, Giorgio Armani ou encore Miu Miu, elle est approchée pour diriger le premier flagship de luxe à Casablanca : la boutique Fendi. Elle la dirige quatre ans avant de devenir acheteuse pour Gap et Banana Republic. Mais au bout de 10 ans de carrière dans le retail, elle se lance dans une nouvelle aventure en s’essayant à l’écriture. C’est avec Sofia Benbrahim qu’elle collabore d’abord, pour L’Officiel Maroc, puis Shoelifer, en tant que journaliste mode et lifestyle.

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