VOYAGE : 5 ADRESSES À LISBONNE

Lisbonne, c’est le dépaysement total à une heure vingt de vol à peine. Sa vieille ville, ses traditions, son ambiance mais aussi sa hype et sa modernité… Bref, la capitale portugaise est devenue une destination prisée des fêtards comme des férus de culture, même l’été, la proximité de l’océan aidant. Que vous soyez l’un, l’autre, ou les deux, voici 5 spots à ne pas manquer lors d’une visite à Lisboa.


On dort où ?

Au Palacio Belmonte. Ce 5 étoiles niché sur les hauteurs de Lisbonne, dans le quartier d’Alfama, a connu une seconde naissance en 2012, sous l’impulsion de Frédéric Coustols, architecte sauveur de bâtisses d’exception abandonnées (voire de villages entiers parfois). 26 millions d’euros plus tard, le Palacio Belmonte est devenu l’un des hôtels les plus prisés au monde (on y croise Robert Pattinson ou bien encore Christian Louboutin) : 2800 m2 pour 11 suites, une décoration entre tradition (les fameux carreaux bleu y règnent en maître) et modernité, le tout dans une ambiance arty et minimaliste, dont Frédéric Coustols a le secret.
Réservations 
Páteo Dom Fradique, 14, Lisbonne.
Tél. : +351 218 816 600
À partir de 350 euros


On mange où ?

Au Belcanto. Plus précisément à la table de José Alvillez, l’un des meilleurs chefs du Portugal à seulement 39 ans. Le Belconte est une institution de Lisbonne : ouvert en 1958, ce restaurant (double étoilé au Michelin) a été complètement rénové par José Alvillez en 2012. Le jeune chef est alors distingué d’une étoile, à laquelle est venue s’ajouter une seconde en 2014. Dans l’assiette ? Beaucoup de créativité et bien sûr de goût. Bref, attendez-vous à être surpris, car le conventionnel ne sera définitivement pas au rendez-vous.
Rua Serpa Pinto, 10 A, Lisbonne
Tél. : + 351 213 420 607 


On se balade où ?

Dans le Meatpacking district de Lisbonne – aka Lx Factory, ancien quartier industriel, posé sous son pont. Boutiques, librairies (l’une des plus connues au monde pour sa quantité de bouquins), restos mega branchés, déco, studios photos, créateurs, galeries d’art et street art, il faut prévoir une journée entière pour flâner dans ce quartier créé de bout en bout par les jeunes (et hype) artistes portugais. Un peu excentré, il faudra vous y rendre en tramway, l’occasion de vivre comme un vrai Lisboète.
Rodrigues de Faria 103, Lisbonne.
Tél. : +351 21 314 3399


On danse où ?

Au Pensao Amor. Ce bar/club branché, niché dans le vieux Lisbonne, est un ancien bordel dont la déco a été reproduite à l’identique. On est dans le mauvais goût maîtrisé, le rococo baroque presque vulgaire : imprimé panthère mixé au velours bordeaux, au rose fuchsia ou à la dentelle, multitude de peintures aux murs, lustres démesurés… Le tout donne une déco très réussie et une atmosphère unique. Côté ambiance, les DJs se passent les platines toutes la nuit, enchainant house, hip hop et variétés internationales (et de toutes les époques). Assurez-vous d’avoir les bonnes chaussures aux pieds – ça tombe bien les baskets sont à la mode – vous risquez de ne pas vous asseoir de la soirée.
Rua do Alecrim 19, Lisbonne.
Tél. : +351 21 314 3399

lisbonne


On shoppe où ?

À Embaixada Lx. Ce concept store géant est installé, sur 3 étages, dans un ancien hôtel du 17e siècle, au décor gardé intact à l’intérieur. On y trouve des marques portugaises et internationales pour femmes, hommes, enfants mais aussi des objets déco et des corners food.
Praça do Príncipe Real 26, Lisbonne.
Tél. : +351 965 309 154

lisbonne

Farah Nadifi

C’est d’abord à une carrière d’avocate que Farah aspire, après avoir eu son bac à Marrakech. Rapidement, néanmoins, sa passion pour la mode la rattrape. Née à Paris où elle vit jusqu’à ses 14 ans, elle baigne dans ce milieu : sa mère fait carrière dans le retail de luxe. Après être passée chez YSL, Salvatore Ferragamo, Giorgio Armani ou encore Miu Miu, elle est approchée pour diriger le premier flagship de luxe à Casablanca : la boutique Fendi. Elle la dirige quatre ans avant de devenir acheteuse pour Gap et Banana Republic. Mais au bout de 10 ans de carrière dans le retail, elle se lance dans une nouvelle aventure en s’essayant à l’écriture. C’est avec Sofia Benbrahim qu’elle collabore d’abord, pour L’Officiel Maroc, puis Shoelifer, en tant que journaliste mode et lifestyle.

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