BALADE DANS LE NANTES ARTY D’AMINE MESSAOUDI

Vous ne le connaissez peut-être pas encore : Amine Messaoudi est un nom et un –beau– visage à garder en mémoire. Rien qu’en 2018, il a chorégraphié la danse d’ouverture du Championnat d’Afrique des Nations et a été choisi comme égérie de la campagne automne hiver 2018 de Christian Louboutin. Pour Shoelifer, il se découvre –métaphoriquement, malheureusement– en évoquant une ville française qui lui tient particulièrement à cœur, Nantes.

Danseur, chorégraphe, musicien, mannequin… Décidément, Amine Messaoudi est un jeune homme –25 ans à peine– qui n’a pas peur de s’éparpiller. Et ça lui réussit. Le Casablancais –dont le joli minois et les longs cheveux nous rappellent le visage de Givenchy, Willy Cartier– a ainsi signé la chorégraphie de la danse d’ouverture du dernier CHAN. En 2018, son agenda compte aussi l’ouverture de la revue de Jean-Paul Gaultier « Fashion Freak ». Last but not least, il a été choisi comme égérie de la campagne automne hiver 2018 de Christian Louboutin. Cet artiste touche-à-tout, ex-footballeur acharné –entre 9 et 14 ans, au sein du Raja de Casablanca–, a pourtant commencé par étudier le génie informatique à l’Université de Lorient… Mais, rattrapé par sa passion pour la danse qu’il pratique depuis son adolescence il décide finalement de se consacrer à cette discipline : il est aujourd’hui étudiant en art spécialisé en recherche sur la danse (dans le cadre de sa thèse) à l’université Charles-de-Gaulle de Lille. Tout en préparant un spectacle solo de danse pour 2019, l’enregistrement d’un EP ainsi qu’un “projet artistique tourné vers la culture amazigh”. Rien que ça ! Ce jeune homme “plein d’avenir” a néanmoins trouvé le temps d’évoquer pour nous une ville qu’il a découverte peu après son arrivée en France et qui a véritablement touché son cœur: la capitale des ducs de Bretagne, Nantes. Et si on se perdait au bord de la Loire avec lui ?

AMINE MESSAOUDI


La ville de son coeur

  • Pourquoi Nantes?

            Quand je suis arrivé en France, c’était à Lorient, en Bretagne, pas très loin. Le contraste entre cette région avec ma ville d’origine, Casablanca, était impressionnant. Je me suis baladé et quand j’ai découvert Nantes, j’ai eu un coup de foudre.

  • Ses avantages ?

C’est une ville avec une énergie incroyable, différente de tout ce que j’ai pu connaître avant. Lorsque l’on est dans le domaine artistique c’est très important : là-bas l’inspiration vient toute seule. Enfin, Nantes est une ville très riche, culturellement et artistiquement.

  • Votre point de chute régulier ?

Le Lieu unique, le “LU” pour les intimes. C’est un centre culturel installé dans les anciens locaux de la biscuiterie LU. Je pourrais y passer ma vie, tant il y a de choses à découvrir : du théâtre, des expos, de la danse –bien sûr– et des installations artistiques folles.AMINE MESSAOUDI

  • Vos habitudes ?

Je m’entraîne dans les locaux du Lieu unique, justement, et parfois aussi à l’école d’architecture de Nantes: j’aime danser dans des lieux atypiques. Sinon je vais traîner aux Machines de l’Île, un espace d’exposition et d’animation incroyable, sur l’Île de Nantes. On se croirait dans un livre de Jules Vernes, c’est magique. Et comme tout le monde, j’aime passer un maximum de temps avec mes amis.

AMINE MESSAOUDI

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Perdons-nous ensemble

  • On se rencontrerait…

Au Nid, une boîte de nuit géniale située dans la Tour de Bretagne. J’adore la musique qu’ils programment. Des sons comme ceux de Arabisk Natt, par exemple.

  • Ou à un carrefour ?

Place du Commerce, un carrefour piéton, donc parfait pour les rencontres.

  • Dans un lieu inconnu ?

En empruntant le Passage Pommeraye, une galerie marchande qui date du 19e siècle. C’est un de ces endroits qui peuvent paraître “normaux” lorsque l’on est né en Europe, mais pour moi c’est un lieu assez exceptionnel. Et aussi (pour continuer dans ce qui me paraît encore “exotique”) le Jardin japonais sur l’île de Versailles. Un lieu empreint d’une grande sérénité.
20, Passage Pommeraye.
Le Jardin japonais : 2566, Quai de Versailles.

 AMINE MESSAOUDI

  • Nous irions faire…

Manger avec mes amis, on aura fait assez de tourisme comme ça (rires) ! Même s’il resterait encore beaucoup de choses à voir, comme le château des ducs de Bretagne ou la cathédrale Saint-Pierre-et-Saint-Paul.
Cathédrale Saint-Pierre-et-Saint-Paul : 7, impasse Saint Laurent, Nantes.

  • Vous nous feriez découvrir un endroit particulier…

Je ne suis pas très bon en adresses de shopping ou de restos. Mais je vous ferais découvrir Les Anneaux de Daniel Buren, de nuit, pour un moment magique. Cette installation est sublime.
Quai des Antilles, Nantes.

Farah Nadifi

C’est d’abord à une carrière d’avocate que Farah aspire, après avoir eu son bac à Marrakech. Rapidement, néanmoins, sa passion pour la mode la rattrape. Née à Paris où elle vit jusqu’à ses 14 ans, elle baigne dans ce milieu : sa mère fait carrière dans le retail de luxe. Après être passée chez YSL, Salvatore Ferragamo, Giorgio Armani ou encore Miu Miu, elle est approchée pour diriger le premier flagship de luxe à Casablanca : la boutique Fendi. Elle la dirige quatre ans avant de devenir acheteuse pour Gap et Banana Republic. Mais au bout de 10 ans de carrière dans le retail, elle se lance dans une nouvelle aventure en s’essayant à l’écriture. C’est avec Sofia Benbrahim qu’elle collabore d’abord, pour L’Officiel Maroc, puis Shoelifer, en tant que journaliste mode et lifestyle.

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