ADRESSE : ON A TESTÉ LE RESTAURANT FIFTIES À BOUSKOURA

Les moins de 20 ans comprendront certainement la référence : qui n’a pas rêvé d’avoir un Peach Pit à Casablanca pour pouvoir se la jouer Beverly Hills 90210 ? Eh bien, il n’est jamais trop tard et c’est désormais chose faite avec le Fifties, à Bouskoura. Un restaurant qui regroupe tous les codes des “diners” américains, avec les petits plus qui font les bonnes adresses.

En passant la porte, on regretterait presque de ne pas être venus en patins à roulettes tant la déco et l’ambiance colle parfaitement au nom. Fifties reprend, version 2020, les codes des fameux diners américains (prononcer “daïneurz”), symboles d’une époque joyeuse et insouciante.

Sur la banquette

Tout de suite, les banquettes donnent le ton, nous ramenant dans les années 50/60. Elles forment 4 espaces, au rez-de-chaussée, et 4 autres à l’étage : et on peut s’y installer à 4, voire à 6 avec des enfants qui ne prennent qu’une demi-place. Aux murs, des messages en néon se détachent sur le papier peint végétal: “hello”, “love”, “chill” ou “enjoy”.

La déco marie briques rouges, carreaux de ciment et parquet en bois pour un résultat chaleureux et étonnamment harmonieux. Pareil pour les larges lustres esprit industriel, suspendus au –très haut– plafond : ils sont entourés de jardinières flottantes qui font écho au papier peint.

Mention bien pour le mange-debout, au centre de la salle. 0n peut s’installer sur de hauts tabourets aux repose-pieds… en pédales de vélo ! Pas de panique, on ne vous demandera pas de pédaler pour produire de l’électricité, c’est juste de la déco. Mais ce qu’on a adoré, ce sont les étagères-branches d’arbres qui forment une bibliothèque participative. Vous pouvez ainsi échanger un livre à vous contre un titre de la bibliothèque. Vous pouvez aussi y déposer des œuvres que vous ne voulez plus. Ou même en emprunter un si vous mangez seul, histoire de changer un peu de votre téléphone.

À la carte

Qui dit american diner, dit “grands classiques” du fast-food. On retrouve bien sûr burgers, cheeseburgers, bagels… et surtout un hot dog digne de ceux que l’on engloutit dans les stades de baseball. Le tout servi avec des frites maison croustillantes comme on les aime. Mais vous pouvez aussi craquer pour un plat plus “bistrot”, comme le steak frites salade, le pavé de saumon ou les spaghettis aux fruits de mer.

Côté dessert, beaucoup de gourmandises, entre crêpes au chocolat, gaufres ou cheesecakes, le tout fait maison. D’ailleurs, si vous êtes de ceux qui déjeunent tard, vous n’en trouverez peut-être plus car ils sont confectionnés de façon limitée. Oui, chez Fifties, on évite le gâchis. J’entends votre question d’ici : et pour le goûter ? Comment fait-on ? Il
y aura toujours les crêpes et surtout les jus de fruits, très réussis.

Verdict

On aime la déco, les détails bien pensés comme les uniformes des serveuses (jupe plissée à pois, chemisette blanche et Air Force 1 blanches aux pieds) et serveurs, la musique et bien sûr les plats. Bref, nous sommes conquises. Si vous habitez Bouskoura, c’est une bonne adresse où déjeuner/dîner sans avoir à faire des kilomètres. Vous pouvez aussi y envoyer vos ados qui tiennent à sortir entre amis. Les Casablancais pur jus peuvent y passer le week-end, en famille ou entre potes.

Fifties Bouskoura
Golf City, Prestigia
Tél. : +212 6 11 12 13 92

Farah Nadifi

C’est d’abord à une carrière d’avocate que Farah aspire, après avoir eu son bac à Marrakech. Rapidement, néanmoins, sa passion pour la mode la rattrape. Née à Paris où elle vit jusqu’à ses 14 ans, elle baigne dans ce milieu : sa mère fait carrière dans le retail de luxe. Après être passée chez YSL, Salvatore Ferragamo, Giorgio Armani ou encore Miu Miu, elle est approchée pour diriger le premier flagship de luxe à Casablanca : la boutique Fendi. Elle la dirige quatre ans avant de devenir acheteuse pour Gap et Banana Republic. Mais au bout de 10 ans de carrière dans le retail, elle se lance dans une nouvelle aventure en s’essayant à l’écriture. C’est avec Sofia Benbrahim qu’elle collabore d’abord, pour L’Officiel Maroc, puis Shoelifer, en tant que journaliste mode et lifestyle.

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