GEEK : YUKA, L’APPLICATION QUI SCANNE LA COMPOSITION DES PRODUITS

C’est probablement l’application la plus utile de l’année, avec pour vocation d’analyser la composition des produits que vous achetez au quotidien. Comment ? Vous ne connaissez pas encore Yuka ? Cliquez, on a testé.

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Créée il y a un an par deux frères, François et Benoît Martin, et leur amie Julie Chapon, Yuka est une application qui permet de scanner des produits, alimentaires ou cosmétiques, pour vous permettre de savoir si leur composition est nocive.

En plein boom d’une consommation plus consciente, nous sommes plus attentifs à ce que nous mettons dans notre panier de courses. Et même si l’on s’attache à vérifier les appellations et autres labels « bio », « sans gluten, « sans paraben » ou encore « sans silicone », cela ne suffit plus. Sans parler des étiquettes de composition des produits qui s’apparentent à un charabia incompréhensible pour le commun des mortels si l’on ne possède pas un doctorat en chimie. Heureusement, Yuka le fait pour nous. Il suffit de scanner le produit, l’application lui octroie alors une note sur 100 et, selon le résultat, le classe selon une échelle, du plus mauvais à excellent, en passant par médiocre et bon. Sous cette note apparaît également le détail de chaque ingrédient, sa quantité exacte entrant dans la composition du produit et son niveau de risque pour la santé. L’application apporte également des éclairages clairs sous forme d’appréciations, type « sans aluminium » pour un déodorant par exemple.

Comment ça marche ?

Comment s’assurer que cette application n’est pas payée par les fabricants pour mieux noter leurs produits au détriment de la concurrence ? Open Food Facts, une sorte de Wikipédia de la consommation, ajoute à sa base de données participative tous les codes à barres de produits référencés. Ces données ajoutées par les utilisateurs (1500 par jour en France) sont d’abord vérifiées auprès des fabricants avant d’être validées. C’est sur cette base de données que Yuka s’appuie, de façon complètement indépendante donc.

Et ça donne quoi ?

Shoelifer a passé au crible de Yuka le contenu de son réfrigérateur et de sa salle de bains. Le résultat ? Plutôt effrayant ! En cosmétique d’abord : sur 50 produits testés, plus de la moitié sont médiocres ou mauvais. Le bonnet d’âne revient à la marque Aesop, (qui se targue pourtant de fabriquer « bio ») et sa crème nettoyante pour le visage, notée 2/100 en raison de la présence exagérée de Methylchloroisothiazolinone (qui n’est autre que le remplaçant du paraben, soit disant disparu de nos crèmes, shampoings, etc.), un conservateur dangereux pour la santé, au très fort potentiel allergène. Côté alimentation, même constat avec un peu plus de bonnes surprises. Les Chocapic de Nestlé par exemple sont relativement bien notés (51/100, c’est la moyenne !). Bonne nouvelle, c’est du côté de nos produits nationaux que l’on trouve des premiers de la classe comme les eaux minérales qui, bien que composées différemment, sont toutes cataloguées dans les produits excellents. Bon à savoir. Alors, prêtes à passer au scanner ?

Farah Nadifi

C’est d’abord à une carrière d’avocate que Farah aspire, après avoir eu son bac à Marrakech. Rapidement, néanmoins, sa passion pour la mode la rattrape. Née à Paris où elle vit jusqu’à ses 14 ans, elle baigne dans ce milieu : sa mère fait carrière dans le retail de luxe. Après être passée chez YSL, Salvatore Ferragamo, Giorgio Armani ou encore Miu Miu, elle est approchée pour diriger le premier flagship de luxe à Casablanca : la boutique Fendi. Elle la dirige quatre ans avant de devenir acheteuse pour Gap et Banana Republic. Mais au bout de 10 ans de carrière dans le retail, elle se lance dans une nouvelle aventure en s’essayant à l’écriture. C’est avec Sofia Benbrahim qu’elle collabore d’abord, pour L’Officiel Maroc, puis Shoelifer, en tant que journaliste mode et lifestyle.

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