VOYAGE : NOËLLE BOUAYAD D’ILOLI NOUS DONNE SES ADRESSES PRÉFÉRÉES À TOKYO

5 adresses à Tokyo ? Non, 6 ! Lorsque nous avons demandé à Noëlle Bouayad du restaurant japonais Iloli de nous donner ses bons plans dans la capitale nipponne, il a été très difficile pour elle de n’en choisir que 5. Gastronomie, bouis-bouis méconnus, shopping et culture, découvrez Tokyo avec une guide très spéciale.

Elle est japonaise, française et marocaine, mariée à Yusuke Furukawa, aka Masta, chef du restaurant Iloli à Casablanca. Un couple de restaurateurs fous de cuisine, qui ne se lassent jamais de découvrir de nouveaux chefs, de nouvelles tables, de nouvelles saveurs. Ainsi, à chacun de leurs retours à Tokyo, ils écument les rues de la ville à la recherche de nouvelles sensations. Noëlle partage avec nous ses trouvailles mais aussi ses grands classiques, du temps où elle vivait dans la capitale nippone.


Où loger ?

Au Cerulean Tower. Situé dans l’un des quartiers les plus animés et prisés de Tokyo, Shibuya, c’est le seul hôtel de luxe dont le prix reste abordable. La tour (la plus haute de la zone) de 41 étages et 6 niveaux de sous-sol offre un avantage de taille : les chambres ont toutes des vues panoramiques. Ce n’est pas là que la fameuse scène du bar, dans Lost In Translation, a été tournée, mais vous pourrez prendre en photo une vue presque identique pour votre Instagram. Les chambres, spacieuses et luxueuses, suivent les codes minimalistes, si chers au Japon : tonalités beiges, cuir, boiseries, et objets design mais discrets. Le côté “cocooning” contraste avec l’immensité de Tokyo, en contrebas. Effet WOW garanti.

Petit bonus instagrammable, l’hôtel dispose d’un héliport sur le toit, idéal pour un photoshoot improvisé (après avoir demandé l’autorisation bien sur).
Prix : 3600 DH en chambre double.
26-1, Sakuragaokacho, Shibuya City, Tokyo
Tél. : +81 334 763 000


Où déjeuner ?

D’abord chez Sushi UDATSU. Ce sushiya est à la fois esthétique (il y a très belles œuvres exposées) et gourmet. En général, les sushiya sont fermés le midi mais celui-ci ouvre les mercredis et samedis et le menu du déjeuner est plus abordable (1.800 DH par personne, contre plus de 3.000 DH le soir). J’ai eu un vrai coup de cœur car Leyth et Meyssa (mes enfants) ont dévoré chacun des sushi proposés, très sophistiqués et donc pas forcément appétissants pour un enfant. Leurs préférés ? ceux à la daurade et à la truite, ils en ont même redemandé. J’ai adoré les voir apprécier! Quant à nous, n’en parlons pas, nous étions aux anges à chaque bouchée.
2 Chome-48-10 Kamimeguro, Meguro City, Tokyo.
Tél. : +81 503 550 5938

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Ensuite il y a Oumi. Ce sushiya commence le service à 16h, ce qui peut être une option si on dîne très tard (la nuit peut être très longue à Tokyo). On y fait des dégustations comparatives d’oursins. Neuf sortes sont proposées, provenant de différentes régions du pays. Le maître sushi est jeune mais dynamique, et surtout rigoureux. Cela a été une vraie découverte pour nous. En plus, l’ambiance est vraiment sympathique même si c’est lieu très premium.
7 Chome−9−13, Nishishinjuku, Shinjuku City, Tokyo.
Tél. : +81 369 088 495

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Où dîner et boire un verre ? 

Cette fois, nous changeons de décor pour vous faire découvrir un izakaya. C’est l’équivalent, au Japon, d’un petit bistrot en France, ou d’un bar à tapas en Espagne. Le dernier izakaya qui m’a particulièrement plu ? ORAI. Il est certain qu’aucun guide français ou américain n’en parle, donc il est vraiment destiné à ceux et celles qui veulent faire l’expérience d’une ambiance locale, typiquement japonaise, sans chichi, ni bling-bling. Il est situé dans un quartier très animé  –mais néanmoins stylé–, que j’adore: Nakameguro. Le menu est extrêmement varié et spécialisé dans les poissons et fruits de mer (les sashimis et les énormes huîtres « iwagaki«  sont un must). 
Ouvert tous les jours de 17h à minuit
2 Chome-15-12 Kamimeguro, Meguro City, Tokyo.
Tél. : +81 337 606 580

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Où shopper?

Chez VA-VA Clothing & Variety. C’est l’un de nos meilleurs amis japonais. Takaomi Vava a ouvert il y a quelques années sa propre boutique dans le quartier de la mode à Tokyo, Omotesando. Il est designer (surtout de vestiaire homme), il fait du minimalisme nippon, c’est très épuré et moderne. Mais son concept store propose aussi de la vaisselle, des accessoires (chaussures, lunettes de soleil, portefeuilles etc.) avec pour spécificité d’être tous de production purement japonaise. La boutique est petite mais regorge de pépites. 

5 Chome−45−6 1F, Shibuya City, Jingumae, Tokyo.
Tél.: +81 364 341 373

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Où se cultiver ?

Il faut absolument visiter le Chanel Nexus Hall. Quand j’habitais Tokyo, c’était mon lieu culturel préféré! Non seulement il y a une programmation musicale et artistique de folie mais surtout, il situé dans le building Chanel de Ginza dont l’architecte n’est autre que Peter Marino. Richard Collasse, ancien élève du Lycée Lyautey et président de Chanel au Japon pendant 30 ans, est à l’initiative de ce superbe lieu. Il y a surtout des expositions de photographies, et un programme de concerts sur toute l’année qui donne à de jeunes prodiges l’occasion de se produire sur scène et de se faire connaître. Pour les spectateurs, c’est l’occasion de véritables découvertes. 

Entrée gratuite.
Prix des concerts : Selon l’événement.
Ouvert de 13h à 20h tous les jours.
4F Chanel Ginza Building., Ginza, Chuo,  Tokyo.
Tél. : +81 3 3779 4001

Farah Nadifi

C’est d’abord à une carrière d’avocate que Farah aspire, après avoir eu son bac à Marrakech. Rapidement, néanmoins, sa passion pour la mode la rattrape. Née à Paris où elle vit jusqu’à ses 14 ans, elle baigne dans ce milieu : sa mère fait carrière dans le retail de luxe. Après être passée chez YSL, Salvatore Ferragamo, Giorgio Armani ou encore Miu Miu, elle est approchée pour diriger le premier flagship de luxe à Casablanca : la boutique Fendi. Elle la dirige quatre ans avant de devenir acheteuse pour Gap et Banana Republic. Mais au bout de 10 ans de carrière dans le retail, elle se lance dans une nouvelle aventure en s’essayant à l’écriture. C’est avec Sofia Benbrahim qu’elle collabore d’abord, pour L’Officiel Maroc, puis Shoelifer, en tant que journaliste mode et lifestyle.

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