Ah, le bon vieux temps du shopping en ligne … Depuis la récente mise en place des droits de douanes et de la TVA à l’importation, plusieurs plateformes internationales rencontrent des difficultés pour livrer au Maroc. Toutes ? Non, Showroomprivé est toujours dans la place. Shoelifer vous explique tout.
Faire son shopping en ligne depuis le Maroc est devenu particulièrement compliqué. En effet, depuis le 1er juillet 2022, le gouvernement a décidé de taxer systématiquement les achats sur les plateformes de commerce en ligne. Résultat ? Des milliers de colis commandés à l’international sont restés bloqués à la douane. Ce qui a obligé les consommateurs les plus motivés d’entre nous à se déplacer pour s’acquitter eux-mêmes de ces nouvelles taxes. Pour l’heure, ces plateformes sont encore en discussion avec les autorités marocaines concernant l’application de ces taxes à leurs produits. Deux choix se présentent : soit proposer des prix à l’achat qui incluent les taxes, soit faire payer les clients marocains directement à la douane. En attendant, la livraison reste compliquée, et les clients sont échaudés. Très friande de shopping en ligne, la rédac’ a mené sa petite enquête. Et on s’est aperçu qu’aucune livraison de Showroomprivé n’avait été concernée par ce blocage.
Pourquoi ? Tout simplement parce que le modèle économique de cette plateforme créée en 2006 est 100% légal. Un an avant le royaume, l’Union Européenne a elle aussi mis en place une TVA sur toutes les marchandises achetées en ligne dès le premier euro. Pour permettre à ses 25 millions de membres de continuer à faire leur shopping en ligne en toute sérénité, Showroomprivé s’est donc mis à la page. Au Maroc et en Europe, Showroomprivé paye toutes ses taxes. Ces frais additionnels sont directement compris dans le prix de vente, ce qui évite les malentendus ou les déplacements à la douane pour les acheteurs.
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Une mesure anti-dumping et anti-dropshipping
C’est vrai, désormais faire son shopping en ligne coûte plus cher qu’avant. Néanmoins, la taxation du commerce en ligne est une tendance mondiale. Au Maroc, la mesure du 1er juillet 2022 s’explique par le fait que de nombreuses personnes pratiquaient une importation de masse déguisée. Auparavant, les achats d’un montant total inférieur à 1250 DH n’étaient pas taxés. Mais l’administration des douanes s’est aperçue que certains clients profitaient de cette franchise et des prix très bas opérés par certaines plateformes (souvent chinoises) pour faire du commerce informel au royaume. Une pratique nommée “dropshipping”, qui suscite la controverse dans le monde entier.
Un manque à gagner pour l’Etat
Par ailleurs, si les produits vendus sur ces plateformes de shopping en ligne sont très peu chers, c’est aussi parce que ceux qui les fabriquent travaillent dans des conditions proches de l’esclavage. La mesure prise par le Maroc lutte aussi contre le dumping social. En mai 2022, l’hebdomadaire Maroc Hebdo a révélé que 90% des articles importés sur Shein sont en deçà du seuil de 1250 DH. Nos confrères ont également estimé que cela représentait un manque à gagner entre 4,9 et 9 millions de DH par mois pour les caisses de l’Etat. Pendant ce temps-là, les opérateurs marocains du textile paient plus de 40% de taxe.
Showroomprivé : le cercle vertueux
Au Maroc, le shopping en ligne explose. Entre 2018 et 2021, les envois de l’étranger vers le Maroc sont passés de 2,8 à 6 millions. Sur ces 6 millions, 4 sont issus des plateformes de shopping en ligne, avec une valeur de 2 milliards de DH.
Faire son shopping en ligne c’est génial, mais se comporter en consommateur responsable, c’est encore mieux. À la rédac’, on préfère un modèle comme Showroomprivé. Une plateforme 100% smart shopping, qui allie plaisirs, bonnes affaires, produits de qualité et consommation vertueuse. Le tout, en participant activement au développement économique national.
Photo© showroomprivé
