ALORS, ON VA OÙ POUR L’AÏD ? (OU APRÈS)

L’Aïd El Fitr arrive, elle va même arriver plus vite qu’on ne le pense (mais si, courage !). La fête qui célèbre la fin de ramadan devrait tomber le 15 juin : pas la peine de consulter fiévreusement vos agendas, on l’a fait, c’est un vendredi. C’est donc le moment de programmer une douce escapade. Nous avons sélectionné trois destinations qui changent des spots habituels – et, tant qu’à faire, les pieds dans l’eau– pour célébrer le retour de vos trois repas quotidiens.

 Estoril :

Avec son casino Art déco, ses airs de Trouville (avec un peu plus de soleil et quelques degrés en plus, tout de même) et ses superbes plages, Estoril est en passe de devenir la nouvelle chouchoute des voyageurs au Portugal. À 15 minutes de Cascais, petite St-Trop portugaise (elle-même située à 30 km à peine de Lisbonne) vous n’aurez pas de mal à occuper vos journées, et ce même si votre activité préférée consiste à tourner votre transat dans le sens du soleil.

On loge où : Albatros Hôtel,
Avec sa vue imprenable sur la baie, vous n’aurez plus envie de quitter la terrasse de l’Albatros Hôtel.
Rua Frederico Arouca, 100, Cascais.

On mange où : Cozina Do Mar
Petit boui boui incontournable, la maîtresse des lieux tient à recevoir chaque visiteur comme à la maison.
Tél : +351 21 468 9317

On y fait quoi de sympa :
Si on est novice, on prend un cours de surf, si on est déjà amateur, on kiffe les vagues.
http://lisbonsurfcamp.com/location/lisbon-estoril-coast/

On y va comment :

Par le vol direct Royal Air Maroc Casablanca – Lisbonne.
Ou par les vols directs (mais attention, pas toujours quotidiens) de Tap Air Portugal, au départ de Casablanca, Fès et Marrakech.

 

 Guéthary :

Le charme du pays basque français dans toute sa splendeur. Guéthary est devenu en quelques années le bastion de la “bobosphère“ de Paris et de Navarre. On y croise notamment Fréderic Beigbeder, Vincent Cassel ou bien encore Bixente Lizarazu, natif de la région. Comme c’est à deux pas de Saint-Jean de Luz, on peut aisément aller y faire un tour, ou alors on va se promener –et acheter quelques produits du terroir– à Mont de Marsan, à une heure de route.

 On loge où :

Guétary n’est pas une destination avec de grands hôtels surclassés ou des palaces, en revanche les petits hôtels de charme y fleurissent. On en a sélectionné deux: le Briketenia Hôtel (qui est tout de même un 4 étoiles) et le Balea Hôtel, tout deux au cœur de la petite ville basque.

 On se montre où :

Au Café de Madrid, qui, dans les années 30, n’était qu’une petite buvette de marins, avant d’être racheté et transformé en maison d’hôtes et café. 80 ans plus tard, le lieu subsiste, et c’est ici que tôt le matin on vient lire son journal ou qu’on prend l’apéro entre amis au coucher du soleil.

On y va comment :

Par les vols directs de Royal Air Maroc ou Tui Fly de Casablanca vers Bordeaux Merignac mais aussi par les vols directs Tui Fly, Ryanair, EasyJet et Air Arabia au départ d’Agadir, Fès, et Marrakech.

Begur :

Pour changer un peu de Barcelone, un grand classique, on vous propose de découvrir, à quelques kilomètres, la commune de Begur et ses falaises impressionnantes. Destination culturelle, vous pourrez néanmoins profiter des plages environnantes, tout en restant près de la capitale catalane, si l’envie vous prend de faire la fête.
On loge où :

Posé sur la pointe d’une falaise, le Parador de Aiguablava offre une vue imprenable sur la côte catalane de Begur. Toujours très soignés (sans être “luxe”) les Paradores sont des hôtels espagnols chargés d’histoire. Sous l’impulsion de l’Etat dans les seventies, et afin développer le tourisme, plusieurs bâtisses historiques ont été rachetées afin d’en faire des hôtels accessibles. L’unique point non négociable du cahier des charges : que ce soit un lieu d’exception. Le Parador de Aiguablava remplit parfaitement cette condition.

On mange où :

Si les Paradores sont cosy, charmants et incroyablement situés, ils n’ont pas toujours les meilleures tables. C’est donc l’occasion de tester les restaurants des alentours, dont La Calendula, qui sert une cuisine méditerranéenne raffinée.

On visite quoi :

Les ruines du château de Begur, construit au XVe siècle, c’était alors le noyau de la petite ville. Aujourd’hui, on peut encore admirer les anciennes murailles et cinq tours défensives érigées entre les XVIe et XVIIe siècles.

On y va comment :

Par les vols directs de Royal Air Maroc et Air Arabia Casablanca – Barcelone et aussi par les vols directs (mais pas quotidiens) Ibéria au départ de Casablanca ou de Tanger.

Farah Nadifi

C’est d’abord à une carrière d’avocate que Farah aspire, après avoir eu son bac à Marrakech. Rapidement, néanmoins, sa passion pour la mode la rattrape. Née à Paris où elle vit jusqu’à ses 14 ans, elle baigne dans ce milieu : sa mère fait carrière dans le retail de luxe. Après être passée chez YSL, Salvatore Ferragamo, Giorgio Armani ou encore Miu Miu, elle est approchée pour diriger le premier flagship de luxe à Casablanca : la boutique Fendi. Elle la dirige quatre ans avant de devenir acheteuse pour Gap et Banana Republic. Mais au bout de 10 ans de carrière dans le retail, elle se lance dans une nouvelle aventure en s’essayant à l’écriture. C’est avec Sofia Benbrahim qu’elle collabore d’abord, pour L’Officiel Maroc, puis Shoelifer, en tant que journaliste mode et lifestyle.

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