AGENDA CULTUREL : QUE VOIR À RABAT, MARRAKECH OU CASABLANCA JUSQU’EN DÉCEMBRE 2019

Rabat, Marrakech ou Casablanca, le programme culturel des derniers mois de l’année 2019 est chargé. Artistes marocains à découvrir ou redécouvrir, artistes étrangers qui passent par le Maroc : peintres, plasticiens, vidéastes ou sculpteurs, la richesse de ce que vous verrez dans ces expositions – toutes gratuites – n’a pas de prix. Tour d’horizon des expos à faire seul, entre amis ou en famille.

[pro_ad_display_adzone id= »21726″] [pro_ad_display_adzone id= »20579″]

Casablanca : When the Forest Takes Shape de Selfati à l’Artorium, en collaboration avec la galerie Shart

Cette exposition individuelle de Selfati, peintre tangérois diplômé du prestigieux Institut National des Beaux Arts de Tétouan en 1991, est composée de dessins réalisés entre 1995 et 2019. Une forêt d’œuvres artistiques, comme le nom de l’exposition l’indique, entre aquarelle, peinture à l’huile ou acrylique, travail à l’encre à la cire. Les œuvres de Selfati questionnent depuis 24 ans la nature. Celle qui nous entoure, la nature humaine et surtout ce qui les lie, ou les divise. À l’heure de l’urgence climatique, l’Art se positionne en porte-voix de cette nature que nous détruisons.
Du 4 octobre au 2 novembre 2019
Artorium
4, rue Al Imam Mouslim, Oasis, Casablanca.
Tél.: +212 5 22 98 68 71

Marrakech : Between the Lines de Rachid Bouhamidi à la Galerie Siniya 28

Franco-marocain né dans le sud de la Californie en 1981, Rachid Bouhamidi a étudié les beaux-arts à la School of the Art Institute of Chicago d’où il sort diplômé en 2010. Sa peinture, figurative et abstraite, met en avant la culture marocaine, qui le fascine. Ses œuvres orientales, colorées mais résolument modernes, seront exposées pour la première fois au Maroc à la galerie Siniya 28 de Marrakech. Un évènement à marquer d’une pierre blanche, pour l’artiste comme pour son pays d’origine. Plus qu’un rendez-vous artistique, c’est une rencontre entre un artiste et son public, dans ce pays qui est le sien, où il n’a jamais vécu mais qui l’obsède.
Jusqu’au 20 Octobre 2019.
Galerie Siniya 28
28, rue Tarik Ibn Ziad, 1er étage, Apt 4, Gueliz, Marrakech.
Tél. : +212 524 434 353

Rabat : la première biennale d’art contemporain

Ce sont 76 artistes venus de Palestine, Irak, Algérie, Mauritanie, Norvège, Brésil, Tunisie, Etats-Unis, Nigéria, mais aussi d’Allemagne et bien entendu du Maroc, qui se sont donné rendez-vous pour cette première biennale d’art contemporain de Rabat. Au cœur du Musée MMVI, 7 cartes blanches ont été octroyées à des artistes devenus ainsi curateurs. Et dans la rue, scène artistique active à Rabat, 7 “Street Artists” ont eux aussi carte blanche. Mais ce n’est pas tout. Le Crédit Agricole, le parc Hassan II, la villa des Arts, la galerie de la Banque Populaire, l’espace CDG et les Oudayas, entre autres, accueillent des expositions. Selon le commissaire de la biennale, Abdelkader Damani, la visite complète nécessite 6 jours entiers. Mais pas de panique, la biennale va agiter Rabat jusqu’au 18 décembre 2019.

Toutes les infos sur les différents artistes, la programmation et la cartographie sur le site de la biennale, ici.

Rabat : Corpus à la Abla Ababou Galerie

Cette exposition collective, au sujet commun, le corps, réunit les œuvres de Florence Arnold, Mahi Binebine, Bouchta El Hayani, Christophe Mirallès ou bien encore Mohammed Mourabiti.
En marge de la première Biennale d’art contemporain de Rabat, Corpus illustre toutes les dimensions liées au corps et à ce qu’il représente et suscite : désir, force, fragilité ou érotisme… Sans oublier sa liberté, trop souvent niée, son enfermement aussi, pas uniquement physique. Bref, beaucoup de questions sont soulevées par les artistes. Celle qui domine : quelle est la place du corps dans nos sociétés ?
Du 17 octobre au 30 novembre 2019
Galerie Abla Ababou
57, avenue Mehdi Ben Barka, Souissi, Rabat.
Tél. : +212 5 37 65 33 66

Farah Nadifi

C’est d’abord à une carrière d’avocate que Farah aspire, après avoir eu son bac à Marrakech. Rapidement, néanmoins, sa passion pour la mode la rattrape. Née à Paris où elle vit jusqu’à ses 14 ans, elle baigne dans ce milieu : sa mère fait carrière dans le retail de luxe. Après être passée chez YSL, Salvatore Ferragamo, Giorgio Armani ou encore Miu Miu, elle est approchée pour diriger le premier flagship de luxe à Casablanca : la boutique Fendi. Elle la dirige quatre ans avant de devenir acheteuse pour Gap et Banana Republic. Mais au bout de 10 ans de carrière dans le retail, elle se lance dans une nouvelle aventure en s’essayant à l’écriture. C’est avec Sofia Benbrahim qu’elle collabore d’abord, pour L’Officiel Maroc, puis Shoelifer, en tant que journaliste mode et lifestyle.

Pas Encore De Commentaires

Laisser une Réponse

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.

@shoelifer

Instagram