COSMÉTOLOGIE BIO, LE VRAI DU (SOUVENT) FAUX

Cosmétologie

Vous pensez tout savoir de la cosmétologie bio ? En investissant chaque jour un peu plus nos salles de bain (et nos vies), le bio nous fait un peu perdre la tête. Car avec l’émergence de cette clean (green?) tendance et de ses appellations plus ou moins contrôlées, il n’est pas toujours évident de s’y retrouver. Pour éclairer notre lanterne (solaire, évidemment), on est allé demander son avis à SkinOr, une marque coup de cœur 100% naturelle et bio, qui sait (vraiment) de quoi elle parle.


 

S’il y a bien une leçon que nous a appris cette crise sanitaire mondiale, c’est peut-être l’importance de s’engager pour l’environnement, non? On ne sait pas vous, mais après avoir passé plusieurs mois enfermés entre quatre murs, le moindre bouton de fleur provoque un moment d’extase inespéré dans notre routine confinée. Du coup, on se demande si on ne devrait pas redoubler d’efforts pour préserver notre planète… Et ça, le monde de la cosmétologie l’a bien compris. “Sans parabènes”, “d’origine naturelle”, “100% bio” : nos salles de bain sont devenues le champ de bataille des marques de beauté bio.

Leur credo ? Nous convaincre d’œuvrer aux volets environnemental et social en achetant bio et solidaire en même temps. Oui mais voilà. On n’est pas si dupes que ça. Entre étiquettes ambiguës et slogans accrocheurs, on s’est demandé comment distinguer le vrai du faux en matière de cosmétologie bio. Le candidat idéal pour assouvir notre curiosité et tirer cette affaire au clair ?  La marque SkinOr, of course. Interview instructive.

Comment différencier une “vraie ” marque de cosmétiques bio d’une marque qui surfe simplement sur la tendance green?

C’est bien souvent la confusion lorsque l’on parle de cosmétologie biologique. Organique, bio, naturel, d’origine naturelle, végétale, extrait végétal, etc. : des mots et termes qui peuvent induire en erreur le consommateur. Résultat, au moment de choisir, on ne sait pas forcément définir et différencier un produit “naturel” et un produit de cosmétologie “bio”!

Pour simplifier : un produit naturel n’est pas forcément bio, mais un produit bio, en revanche, est forcément naturel. Un exemple ? Une pomme est naturelle si on la cueille dans la nature telle quelle, sans aucune transformation humaine. Toutefois, le sol de l’arbre sur lequel elle a poussé peut quant à lui être empoisonné par la présence éventuelle d’un puits de pétrole à proximité. C’est un peu toute la complexité de la chose. “Naturel” ne signifie pas forcément grand-chose, car on ne sait pas ce qu’il y a réellement “dedans ”.

C’est pour cela qu’un produit de cosmétologie bio est certifié par un organisme spécialisé en la matière et reconnu mondialement. Il comporte le label de cet organisme sur son emballage, ce qui permet une totale traçabilité du produit. Il existe plusieurs structures qui répondent à une charte très stricte éditée par un organisme certificateur de renom. Le bio doit obligatoirement obtenir ce certificat. Ni plus ni moins. Par ailleurs, il existe une réelle prise de conscience de l’importance du bio au Maroc et nous sommes heureux d’y participer.

Quelles sont les normes bio en cosmétologie ?

Les produits labellisés bio doivent contenir un minimum de 95% d’ingrédients naturels. Encore mieux, 95% au moins des ingrédients végétaux doivent être extraits de l’agriculture biologique. Un ingrédient naturel est un produit pur qui n’a pas subi de transformation, à l’exception de transformations physiques, comme le tamisage, la distillation, etc. En revanche, un ingrédient “d’origine naturelle ” est un produit qui a été transformé chimiquement afin de faciliter son utilisation. C’est ce que l’on nomme la chimie verte, qui respecte l’environnement. Il faut aussi préciser que les quantités d’ingrédients naturels exigées ne sont pas toujours les mêmes. Elles diffèrent légèrement de charte en charte.

Un autre point important : les parabènes. Sur les emballages, il est souvent indiqué “sans parabènes”, mais ces derniers peuvent avoir été remplacés par d’autres produits chimiques tout aussi néfastes tels que le Methyliso ou le Triclosan… Il faut lire les étiquettes avec beaucoup d’attention.

Et au niveau des matières premières ?

C’est un processus long et coûteux. La matière première doit être issue de l’agriculture biologique, mais il y a bien plus… La récolte, le transport, le stockage et le traitement de celle-ci doivent être réalisés selon une procédure précise, stricte et exigée par les organismes de contrôle et de certification.

À titre d’exemple, SkinOr s’approvisionne un peu partout dans le monde en répondant toujours à une exigence première : la qualité. La rose musquée est achetée au Chili, la lavande en France, les pépins de figue de barbarie au Mexique, l’eucalyptus en Grèce, le karité au Sénégal… Un tour du monde de la beauté pour apporter et concocter des soins avec le meilleur de la planète.

Du coup, ce n’est pas simple d’inscrire et de préciser “bio ” sur une étiquette. Chaque cargaison de matière première doit subir plusieurs tests – tout au long de ce processus – effectués par un laboratoire certifié. Une logistique qui peut prendre plusieurs semaines et qui implique forcément des frais conséquents.

Côté formules, le retour aux sources est inévitable ?

Nous réalisons de plus en plus l’urgence d’épouser les bienfaits de la nature et la nécessité absolue de respecter notre environnement. En cosmétologie bio, ces prises de conscience embrassent un retour aux sources non pas dans la forme, mais dans le fond. Ainsi, on doit repenser notre manière de fabriquer, en utilisant des procédés nouveaux pour extraire le must de nos matières premières. Au final, c’est simple : personne ne produit mieux que la nature et c’est ce que nous nous attachons à faire.

Qu’en est-il des packagings ?

Être bio commence par bio et finit par “éco ” car le côté écologique de la chose se comprend aussi dans les packagings. Consommer bio, c’est vouloir adopter un certain way of life pour trouver des solutions responsables. Il faut parfois laisser de côté le “bling ” du paquet car ce qui est le plus captivant réside à l’intérieur des flacons (nos packagings respectent les normes écologiques des organismes certificateurs). Il est important d’être transparent sur tous les plans afin de nouer des liens forts, sincères et sérieux avec les consommateurs.

Quid des huiles essentielles, la nouvelle grande tendance en cosmétologie bio?

Il est vrai que les huiles essentielles font l’objet d’un engouement particulier ces dernières années. C’est un peu le fil conducteur de SkinOr. Nous les intégrons dans diverses recettes utiles et surprenantes. Huile de romarin, huile d’eucalyptus, huile de lavande, d’arbre à thé ou encore de menthe poivrée… Leurs propriétés sont multiples et efficientes.

En parlant de SkinOr, pouvez-vous nous parler un peu plus de la marque ?

SkinOr, c’est une marque de cosmétique certifiée bio, née en 2019 à Tanger. Elle s’articule autour d’un way of life axé sur l’environnement avec des produits qui mettent en avant le meilleur de la nature, fabriqués et certifiés bio en Europe.

Et ce, par le biais d’une gamme variée. Huiles essentielles, huiles végétales, soins pour le visage, le corps, mais aussi les cheveux : nous proposons une gamme complète axée sur 3 leviers. Protéger l’environnement, acheter solidaire et démocratiser le luxe. Chez SkinOr : c’est la tolérance 0. Pas de chimie, pas de dérivés de pétrole… Nous garantissons des ingrédients purs. Pas à 95% mais 100% : tolérance zéro pour le superficiel. Secundo, les formules : elles misent sur la simplicité. Il s’agit de partager les recettes de nos ancêtres (une nostalgie qui nous habite profondément) avec un savoir-faire avant-gardiste. Ce sont des protocoles qui n’ont rien d’inédit mais qui ont fait leurs preuves avec des actifs et des formules sans chichi : la qualité reste en effet toujours la meilleure recette.

Dans cette continuité, il y a une réelle volonté de démocratiser le luxe. Le bio est souvent considéré comme “cher ” car il utilise des matières premières plus coûteuses que les dérivés chimiques. Nous voulons combattre cette idée reçue en proposant un produit de qualité à un prix juste, accessible à tout le monde. Finalement, le plus important pour nous est de proposer un produit en totale adéquation avec la planète et de protéger le futur de nos enfants. Enfin, plusieurs de nos initiatives s’articulent autour de l’humain. Nous proposons par la suite, des achats solidaires et nous nous engageons à communiquer chaque année sur les projets effectués.

Le produit à avoir absolument dans sa trousse de toilette ?

Cette question aura probablement une réponse différente en fonction de la personne qui la pose. Sincèrement, nos 20 produits se valent et leur polyvalence est telle qu’ils forment à eux tous, un kit de beauté naturelle et de soin, de santé et bien-être. Certains jeunes aventuriers à peau grasse préféreront l’huile essentielle d’arbre à thé, d’autres personnes, plus stressées en ces jours d’été opteront pour l’huile essentielle de lavande… Les amoureux de la mer et du soleil privilégieront eux le beurre de karité, par exemple. Dans notre trousse de toilette, c’est surtout la garantie d’une qualité sans faille et une philosophie de respect des valeurs que l’humanité aspire à partager.

Pour découvrir la marque : rendez-vous sur le site mais également au showroom, à Tanger, au 6 rue Grenade, quartier Iberia. Sinon, on appelle le +212 808 528 620 ou on clique ici pour découvrir la sélection de pharmacies partenaires.

Photo : ©Daria Shevtsova

Charlotte Cortes

Une fois son master de l’ESJ Paris en poche, c’est entre la capitale française et sa ville de cœur, Casablanca, que Charlotte fait ses premières armes. Quotidiens d’informations, radio, post-production télévisuelle… touche-à-tout, cette journaliste mue par le désir d’en apprendre toujours davantage rejoint diverses rédactions (Metro, Atlantic Radio…) avec le désir de se frotter à différents médias. C’est à son retour au Maroc en 2015, que le lifestyle s’impose à elle, tout naturellement. Une évidence qui la pousse à intégrer le lifeguide Madame Maroc, dont elle deviendra rédactrice en chef trois ans plus tard. Depuis, elle écume les belles adresses du royaume à la recherche constante de nouveaux labels et autres hot spots. Aujourd’hui, c’est à Shoelifer qu’elle prête sa plume et son enthousiasme pour gérer la programmation du webzine. Ne vous y trompez pas, sous ses airs affairés cette pétillante brunette ne rêve que de danses endiablées, de plages désertes et… de bons plans mode, évidemment.

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