RAMADAN 2018 : NOTRE SÉLECTION DE SÉRIES SPÉCIALE “BINGE WATCHING”

Le binge watching de séries accompagne le ramadan comme la chebakkia accompagne la harira. C’est un combo parfait. Vous n’êtes pas familier avec l’expression ? “Binge watcher” –pardonnez-nous ce détournement– c’est regarder la totalité d’une série (qu’elle fasse 3 ou 8 saisons), en un temps record. Alors quelles séries va-t-on enchaîner, épisode après épisode, à la vitesse de l’éclair ? On ne va pas attendre la prochaine saison pour vous le réveler.

WESTWORLD
Le pitch :

Adaptation du film (du même titre) de Michael Crichton de 1973, Westworld, comme son l’indique, s’apparente à un western. Mais la version 3.0, alors ! Car ce western-là est un parc d’attraction géré par des robots, dans lequel les clients peuvent expérimenter et vivre des aventures (parfois violentes) comme dans les films : attaques à main armée, duels, mais aussi viols et meurtres. Tous les soirs, afin que les visiteurs du lendemain aient une expérience unique du parc, les robots sont mis à jour, jusqu’à ce que… quelque chose déraille. Il n’y a qu’une saison complète de cette série, la seconde ayant débuté ce 22 avril, mais chaque épisode fait entre 60 et 90 minutes.

Pourquoi on aime ?

On aime le western version futuriste/ scifi. Et l’intrigue est suffisamment compliquée et prenante pour qu’on oublie complètement qu’on a faim !

ATLANTA
Le pitch :

On n’entend parler que de lui en ce moment avec son titre This Is America : Donald Glover, aka Childish Gambino, est la star de cette série très américaine. C’est l’histoire simple de deux cousins qui font du rap et rêvent de succès et de scène, dans la ville d’Atlanta, si fertile en artistes hip hop. On suit donc leurs aventures, légères et feel good, sur fond de très bon son, ce qui n’enlève rien au plaisir.

 Pourquoi on adore ?

Parce que cette série évite les clichés habituels sur le monde du rap et les banlieues américaines. Les personnages sont hyper attachants et surtout, la bande originale est dingue. Deux saisons sont disponibles.

STRANGER THINGS
Le pitch :

Le vélo du petit Will est retrouvé mais aucune trace de l’enfant, qui a disparu sans laisser le moindre indice. Nous sommes au début des années 80 et les moyens de recherche sont restreints. Mais sa mère ne se résigne pas, aidée par les amis de son fils. Des amis qui sont guidés par une mystérieuse petite fille, Onze, aux pouvoirs surnaturels. Les protagonistes réalisent vite que c’est toute la ville qui est en prise avec des forces étranges, et que la disparition du petit Will est nécessairement liée à ce qui s’y passe.

Pour quoi on aime beaucoup?

Parce que ce petit thriller (deux saisons sont déjà sorties sur Netflix) est très surprenant. Le jeu des jeunes acteurs est extra, et le suspens nous tient vraiment en haleine. À regarder avec vos grands enfants uniquement : « choquottes » garanties.

BLACK-ISH
Le pitch :

La famille Johnson est une famille ordinaire de la bourgeoisie américaine. Un papa, une maman, 4 beaux enfants (et deux grands-parents bien encombrants). Tout ce beau monde vit dans un joli pavillon dans une rue qui ressemble à Wisteria Lane. André, le père de famille, est sur le point d’obtenir une promotion en tant que publiciste, mais obtient finalement un post de « responsable des marques urban street ». Il prend alors conscience que sa famille vit dans une bulle qui vient de lui éclater à la figure : que reste – t –il de ses racines afro-américaines ? Un sujet sérieux, épineux –et d’actualité dans une Amérique encore en guerre avec ses démons confédérés– mais traité avec un humour fin.

Pourquoi on surkiffe ?

Pour André Johnson, ce père afro-américain collectionnant les Air Jordan et qui tente désespérément (et tellement maladroitement) de faire de ses enfants des Black Panthers version soft. Malgré l’éventail de personnages, l’histoire tourne tout de même autour de lui, toujours très drôle et juste. Last but not least, 4 saisons de 21 épisodes sont déjà disponibles.

JANE THE VIRGIN
Le pitch :

Jane est une jeune fille brillante et sage : études parfaites, amies parfaites, petit copain parfait et toujours vierge (oui, cela a un intérêt dans l’histoire). Elle se rend chez sa gynécologue pour un contrôle de routine, seulement voilà, cette dernière est encore imbibée de l’alcool qu’elle a bu la veille. Elle confond deux patientes, fait le contrôle de routine a une autre et fait une insémination à Jane, qui se retrouve enceinte… de son (beau) patron, Rafael. Jane est donc enceinte et vierge (ou l’inverse) et devient le centre de l’attention, d’aventures et de mésaventures aussi cocasses qu’absurdes. Comme dirait la voix off (très drôle) qui narre l’histoire : « Tout droit sorti d’une telenovela, n’est ce pas ? »

Pourquoi on aime ?

Parce qu’il en faut, des séries qui nous permettent de mettre nos cerveaux en veille. Telenovela revisitée, assaisonnée d’une bonne dose de parodie, on devient vite accro aux aventures de Jane et de sa famille, avec des secrets, rebondissements et quiproquos qui s’étalent déjà sur 4 saisons.

Hormis les séries actuelles, on peut aussi (re)voir les classiques, une bonne dose de Friends, Entourage, Kaamelott ou New Girl et le temps passe bien plus vite.

Et Ramadan Moubarak !

Farah Nadifi

C’est d’abord à une carrière d’avocate que Farah aspire, après avoir eu son bac à Marrakech. Rapidement, néanmoins, sa passion pour la mode la rattrape. Née à Paris où elle vit jusqu’à ses 14 ans, elle baigne dans ce milieu : sa mère fait carrière dans le retail de luxe. Après être passée chez YSL, Salvatore Ferragamo, Giorgio Armani ou encore Miu Miu, elle est approchée pour diriger le premier flagship de luxe à Casablanca : la boutique Fendi. Elle la dirige quatre ans avant de devenir acheteuse pour Gap et Banana Republic. Mais au bout de 10 ans de carrière dans le retail, elle se lance dans une nouvelle aventure en s’essayant à l’écriture. C’est avec Sofia Benbrahim qu’elle collabore d’abord, pour L’Officiel Maroc, puis Shoelifer, en tant que journaliste mode et lifestyle.

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