Qui dit fêtes de fin d’année dit traditions, et parmi elles l’inénarrable film de Noël qui va si bien avec les sucreries et le plaid. Un genre qui a ses codes et doit répondre à quelques exigences de base : du rire, des larmes, des souvenirs. Alors que vous soyez comédie romantique, dessin animé ou docu, suivez le guide !
La fin d’année rime avec films cheesy, voire un brin ringards, dont la fin est toujours dégoulinante de bons sentiments. Le fameux film de Noël quoi. Et vous savez quoi ? On adore et on assume. Alors Shoelifer vous a préparé un florilège de films à se (re)faire sous la couette, seul(e) ou à deux, en famille avec les enfants ou entre adultes, le soir du réveillon (et pourquoi pas?) ou le lendemain.
Le Grinch
De l’autre côté de l’Atlantique, le vilain croquemitaine à poils verts, le Grinch est tellement populaire qu’il est devenu une figure de la période de Noël. Le pitch est simplissime et sent bon la morale enfantine. Nous sommes à Chouville, charmante bourgade dont les habitants sont tous d’une gentillesse et d’une douceur sans égale. Et ici, bien sûr, on adore Noël. Mais le Grinch, lui, être mauvais, râleur et loufoque, déteste la fête. Alors, déguisé en Père Noël, il entreprend de ruiner les efforts des villageois tous tournés vers la célébration. Devinez qui à la fin, de l’esprit de Noël ou de l’esprit grincheux, l’emporte ? Un film de Noël typique, de Ron Howard, avec l’inénarrable Jim Carrey alors à son zénith. Une alternative kitsch à mort mais amusante au mythique, et certes plus finement réalisé, L’Étrange Noël de Mister Jack de Tim Burton.
La Panthère des Neiges
Un beau film, de Noël ou pas, pour concilier rêve et découverte. Au cœur des hauts plateaux tibétains, le photographe Vincent Munier invite l’écrivain français Sylvain Tesson à la recherche de la panthère des neiges. Pour rencontrer l’animal, il faut suivre ses traces avec patience. Tout le long du documentaire, ce sont des tas d’animaux qui s’invitent dans des panneaux et des images de toute beauté, alors que la panthère se fait discrète, comme un hors-champ omniprésent. Un zen qui tient en haleine et une leçon de vie, sur l’attente, la persévérance, et notre relation avec la nature.
The Holiday
Nunuche, vous avez dit nunuche ? Oui, un peu, et alors ? The Holiday, avec son casting all stars – Cameron Diaz, Kate Winslet, Jude Law – s’est imposé comme le film de Noël classique aux côtés de Love actually. L’histoire ? Deux femmes, une Américaine et une Britannique, blasées par la gente masculine, échangent leurs maisons pour changer de vie. Au menu : gags simples et efficaces, bons sentiments et optimisme. Quoi de mieux pour la période la plus cheesy de l’année ? Surtout qu’à bien y regarder, The Holiday n’est pas si simpliste qu’il n’y paraît. D’abord, Cameron Diaz campe une femme forte et détonnante. Ensuite, avec ces deux personnages féminins gravitant autour du monde du cinéma, le film fonctionne comme une mise en abyme qui joue avec les codes de la comédie romantique.
Azur et Asmar
Un joli conte, c’est forcément un bon film de Noël. Azur et Asmar, du génial Michel Ocelot, raconte l’amitié et la rivalité de deux jeunes garçons dans un univers médiéval et fantastique. Tout en finesse, ce film d’animation est un hymne à la tolérance qui nous fait voyager dans un Orient mythifié à la poursuite d’une fée. Comme Kirikou ou Princes et princesses, autres dessins animés signés Michel Ocelot, Azur et Asmar est réjouissant pour une raison simple : il nous donne envie de croire à la magie. Si ses images ont parfois vieilli, son style continue de toucher les parents autant que les enfants.
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Certains l’aiment chaud
Un film des années 1950 qui n’a pas pris une ride, ça n’est pas si courant. Certains l’aiment chaud, c’est une scène finale mythique, des répliques cultes, et surtout une Marilyn Monroe au sommet de son art. Comédie jouant avec les codes du film de gangsters et l’histoire d’amour, c’est aussi une plongée dans la culture américaine pur jus, à une époque où cette dernière tend petit à petit à se libérer, osant toucher à des thèmes restés jusque là interdits. Last but not least, le film est endiablé par sa musique, toute l’intrigue se nouant autour d’un band de jazz féminin. Un classique à ne pas hésiter à transformer en film de Noël, et à se repasser une fois par an.
He’s just not that into you !
Vous savez, ce que nous disent nos amies lorsque l’on pleure dans leurs bras parce qu’il n’a pas encore rappelé ou qu’il ne donne plus signe de vie ? “Il est certainement malade, il a eu un problème, il a peut-être été mangé par un lion…”. Le pitch du film repose sur cette évidence : s’il ne rappelle pas, ne vous épouse pas, ne vous embrasse pas, c’est tout bonnement… parce qu’il n’est PAS intéressé. La preuve par cinq femmes, aux histoires de cœur très différentes, que l’on suit dans leurs aventures dans un film choral porté par Jennifer Aniston, Drew Barrymore, Jennifer Connelly ou encore Scarlett Johansson. Pour une piqûre de rappel, quand vous vous poserez des questions, regardez-le à nouveau.
Dirty Dancing
Pour entendre une 6 715 348e fois : “Personne ne laisse Bébé dans un coin !”, et pleurnicher au moment du porté final. Rien à faire, trente ans plus tard, ce classique fait toujours autant d’effet, les notes de She’s Like The Wind donnent toujours autant la chair de poule. On aime le déhanché de Patrick Swayze, les looks so sixties, et – évidemment – la bande-son : TOUT, quoi ! Bref, le film de Noël par excellence.
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The Notebook
Le pitch de ce film pourrait s’arrêter à Ryan Gosling. Mais on va tout de même vous dire que cette belle histoire d’amour qui prend place dans l’Amérique sudiste des années 1950 va mettre vos glandes lacrymales à rude épreuve. On vous aura prévenu, faites le plein de mouchoirs en papier. C’est l’histoire d’un jeune couple, lui ouvrier, elle (Rachel McAdams) bien née, que tout sépare. La mère de la jeune fille réussit à éloigner son prétendant, pensant qu’elle l’oubliera… Alors c’est un film à l’eau de rose, certes, mais un bon film de Noël à se faire seule ou en amoureux, au scénario bien ficelé.
Crazy, Stupid Love
Un autre film de Noël type, cheesy, avec Ryan Gosling au premier plan ? Absolument. Mais Crazy, Stupid Love est vraiment drôle (et Ryan nous y montre généreusement son torse nu). Le pitch : Cal Weaver, interprété par Steve Carell, est un quadra à la vie bien rangée, tellement bien rangée que sa femme lui annonce un jour qu’elle le trompe. Déprimé, il écume les bars et tombe sur un jeune beau gosse à qui aucune femme ne résiste. Ce dernier va prendre le père de famille en pitié et décider d’en faire un tombeur… sans savoir que leurs destins sont liés.
Ghosts of Girlfriends Past
Que celle qui n’a jamais rêvé de voir un de ses ex hanté par toutes les siennes nous jette la première pierre. C’est Noël (on aime qu’un film de Noël se passe pendant Noël), un mariage se prépare et toute la famille se réunit dans une grande maison de campagne. Connor Mead (Matthew McConaughey), photographe de renom, est là aussi, un peu malgré lui car il préfèrerait rester à New York à shooter – et séduire – de jolies mannequins. Mais le week-end prend une tournure très étrange quand il voit apparaître le fantôme de son grand-oncle…
The Vow
Ils s’aiment, se marient et surtout, échangent des vœux. Léo et Paige (joué par Channing Tatum et Rachel McAdams) sont ce qu’on appelle de nos jours un #CoupleGoals jusqu’à ce qu’un accident la plonge dans le coma et la prive de sa mémoire. Elle oublie son grand amour et sa famille, qui s’opposait à son mariage, en profite pour la récupérer. Léo va tout faire pour rendre la mémoire à Paige. Si vous aussi vous aimez Channing Tatum, sachez que Magic Mike – un autre de ses longs-métrages – peut également être considéré comme un film de Noël, et ce pour une raison évidente : la beauté des chorégraphies, of course.
Prête-moi ta main
Mais si, mais si… Il y a d’excellentes comédies romantiques françaises. Prête-moi ta main en est une. Louis Costa, interprété par Alain Chabat, est le seul garçon dans une famille de femmes, avec sa mère et ses quatre sœurs. Afin de tenter d’échapper à la sempiternelle question “quand est-ce que tu te maries”, il demande à une jeune femme (Charlotte Gainsbourg), de jouer les –méchantes– fiancées. On a l’habitude de voir l’ancien “Nul” faire le pitre et on l’adore, mais c’est l’humour cinglant de Charlotte qui nous ravit le plus dans ce film de Noël drôle et pétillant.
photo (c) : Vogue
