DÉCORATION D’INTÉRIEUR : ANA.K, LA NOUVELLE MARQUE MARRAKCHI-EXOTIQUE

décoration d'intérieur

Si on vous dit : nouvelle marque de décoration d’intérieur, artisanat marrakchi et lampes palmier, vous répondez ? Ana.K ! Encore discrète (mais pas pour longtemps), cette marque artisanale au style “exotique chic” nous a tapé dans l’œil. Rencontre avec sa créatrice Alixanne Chapon.

Née au Maroc, Alixanne fait ses premiers pas de journaliste à Casablanca (et collabore longtemps avec Shoelifer) avant de changer de voie (et de pays) en se lançant à Paris dans une formation en décoration d’intérieur, sa passion de la première heure. Quelques années plus tard, de retour à Marrakech, cette férue d’artisanat se lance par plaisir et surtout, sans objectif commercial, dans ses premières créations. Au départ, quelques vêtements puis des objets pour décorer son intérieur. Mais ce qui était un projet personnel prend finalement de l’ampleur. En quelques mois, les lampes Ana.K se font une place à Marrakech. La marque gagne désormais le reste du territoire et reçoit même des commandes de l’étranger. Rencontre avec Alixanne Chapon qui nous présente Ana.K, une marque de décoration d’intérieur 100% artisanale.


Comment avez-vous eu l’idée de créer votre marque de décoration d’intérieur ? 

J’ai toujours été attirée par l’artisanat marocain. Mais l’objectif au départ était tout simplement de me faire plaisir et non de créer ma marque. J’ai commencé par réaliser quelques vêtements et j’ai rapidement bifurqué vers la décoration d’intérieur car c’est ce que j’affectionne tout particulièrement. Et c’est finalement grâce au bouche-à-oreille que l’aventure Ana.K a réellement débuté en septembre 2019. Mes proches ont aimé mes lampes et m’ont passé commande, puis leurs amis et ainsi de suite.


Comment décririez-vous Ana.K ?

C’est une marque de décoration d’intérieur 100% artisanale. Du dessin à la fabrication en passant par l’électrification, tout est fait main. Nous produisons donc en petite quantité et chaque pièce est unique. 


Et concrètement, les produits Ana.K qu’est ce que c’est ? 

J’ai commencé avec des lampes bananier et palmier en laiton doré. Je les ai ensuite déclinées en maillechort, cuivre rose, laiton martelé, etc. Ensuite j’ai étoffé et élargi la ligne en proposant des coussins en velours et kiria réversibles, des photophores palmiers sphériques, des tables gigognes (avec des pieds-palmiers), etc. Toujours dans un style “exotique chic”, car j’adore les ambiances coloniales et tropicales.


Quelles ont été vos inspirations ? 

Mon environnement, mes voyages… et les brocantes. Pour les lampes, par exemple, je me suis inspirée des créations de Maison Jansen dans les années 60-70. Mais bien sûr, l’idée n’était pas de copier : j’ai repensé le tout à la sauce marrakchia.


Un petit mot sur les autres produits sur lesquels vous travaillez actuellement ? 

J’ai envie de faire évoluer mes créations, en plus des luminaires. Je planche actuellement sur des lignes de coussins et de lhaf (surmatelas pour canapés), réversibles, et d’autres choses encore. Et si, pour le moment, j’utilise beaucoup le laiton, cela ne m’empêche pas d’avoir envie de toucher et de travailler d’autres matières, comme l’osier. Mes futurs luminaires, par exemple, devraient inclure du rotin.  Mais il me faut encore du temps car je n’en suis qu’au stade des prototypes. 


Tout est fait artisanalement…

Oui, j’ai toujours aimé le travail des artisans et souhaitais collaborer avec eux.  J’ai aujourd’hui deux ateliers où l’on fabrique tout à la main. Ce qui implique de nombreux prototypes avant d’arriver à un résultat qui nous plait et que l’on puisse commercialiser. Car si je souhaite mettre en avant le savoir-faire marocain, je veux également imaginer des créations modernes, pas forcément marocaines. Il y a donc un vrai processus créatif, un échange collaboratif avec les artisans et forcément, de nombreux allers-retours, parfois des ratés mais aussi de jolies surprises (Rires). Ensuite, même quand on a trouvé ce qu’on voulait, comme nous réalisons des séries limitées, il faut compter un temps de production plus long. Pour vous donner une idée, fabriquer une lampe palmier demande une journée entière de travail. À laquelle il faut ensuite ajouter l’étape d’électrification ainsi que le vernissage.


Quelles difficultés rencontre-t-on quand on crée sa marque ?

Personnellement, je prends énormément de plaisir à le faire donc rien ne m’a paru insupportable. Mais comme je travaille seule avec mes artisans, je m’occupe de tout et forcément, c’est compliqué d’être partout. Quand on débute, il faut prendre son temps et avoir le souci du détail. Et faire preuve de patience: avec une production artisanale, les délais sont plus longs. C’est ce qui fait que chaque création est unique et que l’aventure l’est également.

Ana.K Marrakech
Disponible

  • À Casablanca : au marché des créateurs DS Store jusqu’au 18 décembre
  • À Marrakech : Chez K. Lin à La Mamounia et au Moro
  • À Essaouira : le concept store Histoire de filles

Ou via le compte Instagram d’Ana.K. Livraison possible.

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