ADRESSE : NEKO GELATO OUVRE SA PREMIÈRE BOUTIQUE À CASABLANCA

On a découvert Neko Gelato pendant Ramadan 2018, quand on cherchait à rafraichir nos ftours. Puis, leurs bûches glacées nous ont fait craquer à Noël. C’était encore un laboratoire à domicile, il fallait aller chercher ses commandes. Nous avons donc suivi cette enseigne de glaces artisanales de près, en vérifiant régulièrement que les nouvelles créations étaient toujours aussi bonnes (professionnalisme oblige…). Et le 12 juillet dernier, Neko Gelato a enfin ouvert le premier point de vente de sa maison de gelati à Bourgogne, à Casablanca. Une fois encore, nous nous sommes dévouées et sommes allées goûter. Voilà pourquoi on est déjà addict.


Le royaume des gelati

Ici, on confectionne et on mange des gelati, pas de simples glaces. Le gelato, nous explique Othman Filali, est “un art à part entière”. Un artisanat qui requiert une formation particulière, de la passion et de la patience. C’est d’abord en ça que sa jeune marque se différencie des autres, et de l’industriel.

Chaque recette est élaborée avec soin, les produits sont rigoureusement sélectionnés, surtout les fruits : toujours locaux, frais, bio, et surtout, de saison. Pour garantir la qualité des gelati, un maximum de 20 litres de glace est produit par jour. Cette production limitée est la garantie d’une qualité plus élevée. Toutes les glaces sont faites sur place, à la main, sans le moindre procédé industriel, sans arôme ni conservateur. Et c’est pour cela que les créations glacées qui sont proposées sont si différentes de ce que l’on a l’habitude de manger : on retrouve le vrai goût de chaque chaque fruit ou ingrédient qui parfume la glace.
Enfin, il n’y a pas d’œuf dans les créations Neko. Les intolérants y trouveront également des glaces sans lactose et des sorbets à faible indice glycémique.


Le goût du jour ?

La carte, chez Neko, change tous les jours. Quand nous sommes allées tester les glaces, jour même de l’ouverture (on vous le disait plus haut, professionnalisme oblige), il a fallu peser le pour et le contre, tirer à pile ou face et sonder notre âme avant de réussir à faire un choix. Noisette, caramel au beurre salé, gianduja, pistache, “Bacio” (à base de vrais Ferrero Rocher), chocolat noir (Valrhona), citron basilic (le basilic est infusé à froid dans le sorbet citron), Kibana (kiwi banane), figue noire (qui a mariné toute la nuit dans son sirop naturel) ou nectarine ?


Verdict ?

Notre extrême gourmandise ayant dicté notre choix, on a jeté notre dévolu sur un cornet avec deux boules “Bacio” et une au caramel beurre salé. Le verdict ? C’est bon, divinement bon, et léger. On n’a pas le sentiment d’avoir fait une overdose de sucre. On pourrait même enchaîner sur un deuxième cornet… D’ailleurs, les cornets ou pots en gaufrettes sont confectionnés sans colorant, sans OGM et sans graisse hydrogénée, vous mangez donc une glace et son contenant, sainement.

Depuis, deux nouveautés ont rejoint le tableau des saveurs : le yoghourt aux fruits des bois (de saison) et le matcha, déjà proposé en pot d’un litre à emporter. A ce sujet, glaces ou sorbets sont aussi proposés en pots, et notre coup de cœur est sans conteste la fiordilatte.

Enfin, on trouve également chez Neko (qui pour la petite histoire veut dire chat en japonais, voilà pourquoi un félin orne les étiquettes), ses fameux gâteaux glacés, mais aussi des sorbets en sticks (parfaits pour les enfants) aux goûts super fruités : mangue bio, orange ou encore ananas.

Niveau prix, l’addition est tout à fait correcte. Il faut compter 29 DH pour un petit pot avec un parfum.

Neko Gelato
5, rue Abu al Wakt Khalaf, Quartier Bourgogne
Tél. : +212 6 60 27 64 09

Farah Nadifi

C’est d’abord à une carrière d’avocate que Farah aspire, après avoir eu son bac à Marrakech. Rapidement, néanmoins, sa passion pour la mode la rattrape. Née à Paris où elle vit jusqu’à ses 14 ans, elle baigne dans ce milieu : sa mère fait carrière dans le retail de luxe. Après être passée chez YSL, Salvatore Ferragamo, Giorgio Armani ou encore Miu Miu, elle est approchée pour diriger le premier flagship de luxe à Casablanca : la boutique Fendi. Elle la dirige quatre ans avant de devenir acheteuse pour Gap et Banana Republic. Mais au bout de 10 ans de carrière dans le retail, elle se lance dans une nouvelle aventure en s’essayant à l’écriture. C’est avec Sofia Benbrahim qu’elle collabore d’abord, pour L’Officiel Maroc, puis Shoelifer, en tant que journaliste mode et lifestyle.

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