MESSIEURS : 5 PARFUMS HOMME POUR FAIRE MONTER SON QUOTA SÉDUCTION CET AUTOMNE

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Après avoir décrypté les looks masculins de la rentrée, on a pensé à quelque chose de beaucoup plus intime, le parfum. Car il fait vite grimper –ou dégringoler– votre quota de séduction, messieurs. Mais pas question de se cantonner aux jus indémodables, cette année, on ose l’inconnu et pas mal de fraîcheur. Fragrances racées et ingrédients atypiques, on a sélectionné 5 parfums homme 2020. Dont un aux effluves –enivrants– de haschich. Oui, oui, vous avez bien lu.

Accros aux sensations, pachas dans l’âme ou rebelles excentriques, les parfums homme 2020 invitent cet automne la gent masculine à jouer tous les rôles du théâtre olfactif. Et si la tendance du moment est aux jus “fougère” très frais, les nouvelles compositions et réinterprétations gagnent cependant en force pour des senteurs puissantes, qui collent à chaque personnalité – et à la peau. Car oui, se parfumer, c’est aussi et surtout imposer une signature. Voici cinq nouveaux parfums qui réinterprètent de façon classieuse ou carrément inattendue, le sillage du mâle 2020.


Le neo vintage totalement assumé : Pasha de Cartier

C’est tout un pan de son histoire que décide de revisiter la célèbre maison à la boîte rouge en réinterprétant un de ses grands classiques, imaginé il y a plus de 25 ans déjà. Il s’agit de Pasha, une eau de toilette chic et intemporelle, symbole d’élégance et d’opulence créée en écho à la montre tout aussi iconique du Pacha de Marrakech (on vous en dit plus très vite). Et si la fragrance s’est déjà vue réinventée à plusieurs reprises autour d’eaux fraîches (Pasha Fraîcheur Menthe en 2000 ou encore Pasha Eau Généreuse en 2003) ou d’une édition “noire”, cette fois, elle augmente en puissance. Le nez Matilde Laurent réchauffe le jus originel à travers des associations d’ambre, de patchouli, de bois de santal, et de sapin baumier. Résultat, le parfum gagne en sensualité tout préservant une certaine élégance sophistiquée et un peu surannée. Lignes verticales, capuchon métallique : côté flacon, le fameux cabochon bleu à l’image du remontoir de la montre éponyme est aussi de la partie. Raffiné jusqu’au bout du pschitt.

PRIX : 947DH les 50ml.
En parfumeries spécialisées.


Le yéti sexy : Man glacial Essence de Bvlgari

Après avoir fouillé la terre ou tenté de dompter le feu, Bvlgari se lance à la conquête des sommets pour capturer l’impossible : l’air des montagnes. Un élément omniprésent dans ce tous nouveaux parfums homme qui rappellent les cimes enneigées de son Italie natale grâce à son effet Kiss Cool racé. Dans cette brise hivernale, la fougère boisée virevolte en note de tête autour de l’essence de baie de genévrier et d’extrait de gingembre et de géranium. Un blizzard renforcé par des notes de cœur veloutées, comme le bois de santal d’Australie ou encore la concrète d’iris, ou plus boisées grâce à la présence d’essences de cèdre d’Alaska. Pour englober le tout, un flacon épuré aux revendications écolos. On en frissonne…

Prix : 1245 DH les 100ml.
En parfumeries spécialisées.

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L’ovni : Homme de Castelbajac

Un homme qui allie l’élégance du dandy urbain aux codes du sportif décontracté, c’est l’idée de cette fragrance imaginée par la maison française, connue pour ses créations mode et artistiques fantasques. Après l’Homme Cool, Castelbajac joue de nouveau dans la cour des parfums homme en y apportant tout son esprit anticonformiste. Baptisé sobrement Homme, le jus se hume comme un élixir destiné à un homme qui n’a pas peur d’assumer ses contrastes : sensuel certes, mais au caractère bien trempé, réfléchi tout en étant à la fois inattendu. À l’image de son ingrédient central, le fameux citron caviar aux billes translucides, allié à la douceur épicée de la badiane avec un sillage boisé d’ambroxan (un des principaux composants responsables de l’odeur de l’ambre gris). Chic et pop, on retrouve cet esprit avant-gardiste dans le flacon graphique noir avec une touche d’orange.

PRIX : 680 DH env. les 100ml.
Disponible chez Beauty Success.

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Le grand plongeur : Acqua Di Giò Profondo d’Armani

Dernier-né de la saga olfactive Armani, Profondo revisite en bouteille un élément essentiel du paysage italien : la mer. Une réinterprétation de l’emblématique Acqua Di Giò par son nez original, Alberto Morillas. Cette fois-ci le jus est revu et corrigé façon grand bleu, en associant la fraîcheur de notes marines à l’énergie d’essences plus aromatiques comme la bergamote ou la mandarine verte. Le cœur s’articule autour de fougères aromatiques (lavande, romarin, cyprès) rehaussées, en notes de fond, d’ambre, de musc et surtout de patchouli pour un sillage plus sensuel et persistant. Le flacon iconique est rhabillé pour l’occasion d’un bleu profond qui évoque les abysses. Bref, un splash assumé en terre de virilité.

PRIX : 1090DH les 125ml.
Dans les parfumeries spécialisées.

 

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L’exception qui confirme la règle : Black Afghano de Nasomatto

Si Nasomatto, un label de parfums intimistes et un poil déjantés nous a, au cours de son histoire, habitué aux senteurs plutôt originales (comme Narcotic Venus Hindu Grass), il y en a une qui titille davantage nos narines que les autres. Son nom ? Black Afghano. Une senteur, vous l’avez peut-être deviné, à base de haschich, imaginée par le nez Alessandro Gualtieri, créateur de la marque. Certes, ce parfum hors norme n’est pas récent – il date de 2009, mais il rejoint les autres effluves atypiques imaginées autour d’ingrédients “interdits”  et reste une denrée assez rare pour faire partie de notre top 5. Côté composition, on retrouve dans ce jus, outre des accords de résine de cannabis presque “fumée”, un arôme entêtant de cèdre et de musc, mais aussi des notes rappelant les feuilles de tabac, la vanille, le café, l’ambre ou encore le patchouli. En bref, un cocktail olfactif sombre, pensé pour faire tourner toutes les têtes.

Prix : 1600 DH.
Disponible chez Daba Concept Store – Hyatt Regency, Place des Nations Unies, Casablanca – +212 661 205 171

Charlotte Cortes

Une fois son master de l’ESJ Paris en poche, c’est entre la capitale française et sa ville de cœur, Casablanca, que Charlotte fait ses premières armes. Quotidiens d’informations, radio, post-production télévisuelle… touche-à-tout, cette journaliste mue par le désir d’en apprendre toujours davantage rejoint diverses rédactions (Metro, Atlantic Radio…) avec le désir de se frotter à différents médias. C’est à son retour au Maroc en 2015, que le lifestyle s’impose à elle, tout naturellement. Une évidence qui la pousse à intégrer le lifeguide Madame Maroc, dont elle deviendra rédactrice en chef trois ans plus tard. Depuis, elle écume les belles adresses du royaume à la recherche constante de nouveaux labels et autres hot spots. Aujourd’hui, c’est à Shoelifer qu’elle prête sa plume et son enthousiasme pour gérer la programmation du webzine. Ne vous y trompez pas, sous ses airs affairés cette pétillante brunette ne rêve que de danses endiablées, de plages désertes et… de bons plans mode, évidemment.

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