DESIGN : MAISON DADA ARRIVE CHEZ FENÊTRE SUR COUR À CASABLANCA

Ce mercredi 11 octobre, se tenait chez Fenêtre sur Cour, multimarque déco et design de luxe casablancais, le lancement sous forme d’expo de Maison Dada, créée en 2016 par Thomas Dariel et Delphine Moreau. Univers ludique et coloré, spécialisée dans le mobilier d’appoint et accessoires, la jeune maison d’édition française est le nouveau dada des architectes et décorateurs dans le vent. Shoelifer en a profité pour converser avec Thomas, Directeur artistique de la marque. Récit.

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 Une naissance en Chine

En arrivant en Chine il y a 12 ans, Thomas Dariel fonde une agence de design baptisée Dariel Studio avec Delphine Moreau. Lui, dont l’arrière-grand-père est designer de mobilier français, suit des études de design, tandis qu’elle, directrice générale et associée du Stuid Darel, est diplômée de Sciences Po. Si Thomas baigne dans le design et l’art depuis l’enfance, elle travaille d’abord 5 ans au ministère français des Affaires étrangères avant de céder à ce qui a toujours été une passion : le design. Installés en Chine, ils réussissent petit à petit à étendre leur réseau. En 2016, Maison Dada naît.

Une croissance éclair

À Paris au salon Maison & Objet de Janvier 2017, Maison Dada fait un vrai tabac, séduisant des acheteurs du Printemps Haussmann ainsi que ceux de Silvera Paris et Londres, qui passent commande. En deux ans seulement, Maison Dada est déjà représenté par 40 distributeurs sur tous les continents.

L’Art, le dada de Thomas Dariel

Très jeune, le mouvement Dada est ce qui a rapproché Thomas Dariel à l’art, le point de départ de son intérêt artistique aux choses. Basé sur un rapport transversal à l’art, le Dadaïsme né au début du XXe siècle est un mouvement pionnier fédérant poètes, écrivains, de pays différents, qui travaillent ensemble, à l’instar du mouvement Bauhaus, né presque au même moment en Allemagne (en 1919).

Un style régressif chic

Maison Dada c’est un mobilier à la fois ludique et élégant. C’est un style unique qui prouve que l’humour dans la création n’est pas l’ennemie du bon goût. À l’instar du mouvement artistique qui lui a donné son nom, libertaire et sans cesse dans la remise en question de l’ordre établi, et des codes du classicisme, Maison Dada joue de l’insolence. De la couleur, de l’audace, des matériaux finement choisis tant pour le mobilier, que pour les luminaires, les tapis et les accessoires. Maison Dada c’est aussi l’art de jouer avec les matières. Un exemple ? La table Paris-Ming dont l’empiétement en aluminium recouvert de feuilles de bois illustre la dextérité de Maison Dada à associer des matières contrastées.

Table Paris Ming d’Arik Levy pour Maison Dada.

De l’art collaboratif

Si Thomas dessine presque la totalité des pièces, il invite d’autres designers à échanger autour de l’ADN bien ancré de Maison Dada. Voir « sa propre maison dans l’œil d’un confrère est très intéressant et enrichissant » explique-t-il. Le principe ? Donner carte blanche au collaborateur invité, une totale liberté accordée à des signatures issues d’univers différents, de cultures diverses, d’influences multiples, mot d’ordre du dadaïsme originel. Ainsi Arik Levy a dessiné la table PARIS-MING, tandis que Kiki Van Eijk, ambassadrice néerlandaise du Néo Dadaïsme signera quant à elle un cabinet de curiosité. Réciproquement, Maison Dada est également invitée à collaborer avec d’autres maisons, et vient de créer un bougeoir pour Cire Trudon.

Bougeoirs « Les éternels amants » Maison Dada pour Cire Trudon.

Maison Dada disponible en exclusivité chez Fenêtre sur Cour Casablanca et Rabat.

Casablanca :
21, Bd Massira El Khadra.
Tél. : +212 5 22 25 84 56

Rabat :
30 Avenue 16 Novembre.
Tél. : +212 5 37 67 01 89

Farah Nadifi

C’est d’abord à une carrière d’avocate que Farah aspire, après avoir eu son bac à Marrakech. Rapidement, néanmoins, sa passion pour la mode la rattrape. Née à Paris où elle vit jusqu’à ses 14 ans, elle baigne dans ce milieu : sa mère fait carrière dans le retail de luxe. Après être passée chez YSL, Salvatore Ferragamo, Giorgio Armani ou encore Miu Miu, elle est approchée pour diriger le premier flagship de luxe à Casablanca : la boutique Fendi. Elle la dirige quatre ans avant de devenir acheteuse pour Gap et Banana Republic. Mais au bout de 10 ans de carrière dans le retail, elle se lance dans une nouvelle aventure en s’essayant à l’écriture. C’est avec Sofia Benbrahim qu’elle collabore d’abord, pour L’Officiel Maroc, puis Shoelifer, en tant que journaliste mode et lifestyle.

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